( dynasties and dystopia )

Ils s'obstinent, à faire ce qu'ils veulent. C'est ça quand on leur dit depuis les premiers jours qu'ils sont tout puissants, qu'ils n'ont rien à craindre. Ils sont capricieux, impatients, idiots, parfois inutiles. Tout ce qui lui vient à l'esprit c'est qu'ils sont bons à rien. Mina y est sûrement pour quelque chose, et ne s'en excuse pas. Ca l'arrange autant que ça l'agace.

Déjà au centre du QG, elle attend qu'ils s'installent à leurs places. Elle a le visage fermée, comme si la mort était passée.


Le peu de politesse que Mina exprime et dans un hochement de tête. Elle croise les bras, et quand les dix têtes sont enfin présentes, elle ne perd pas plus de temps.

" Comme vous savez, vous n'avez pas été des plus utiles ces derniers temps. " elle ne laisse pas le temps pour qu'ils se cherchent des excuses ou bien qu'ils l'accusent de s'être mise en travers de leur chemin. " La population n'est pas ravie, et même s'ils oublieront vos erreurs dans quelques jours, il est temps de se bouger pour éviter que ça arrive à nouveau. " d'un coup de pouce, elle appui sur un bouton de la télécommande qu'elle tenait: affichés sur l'immense écran de la salle, les visages et noms des vilains attrapés. " Ils sont actuellement dans les prisons des sous-sols grâce au travail d'autres héros. " Mina ignore délibérément les Ten qui ont pu faire grâce de leur présence durant l'attaque. " Athena désire que vous vous en chargez, et vous êtes assez grands pour savoir quoi faire, alors ? son regard s'arrête sur Susu et Yuri, elle n'attend pas des autres qu'ils l'illuminent d'une quelconque idée.

angel, c'est une lumière qui ne s'éteint jamais -- c'est sa foi qui brûle comme un brasier, réchauffe et incendie, la consumme toute entière. pourtant, quand les grandes portes sont traversée, le sourire tombe également, remplacé par un masque de sérieux singulier. les mots sont absents, le silence règne entre ses lèvres comme une dernière bénédiction offerte aux défunt.e.s.

le silence demeure quand mina les sermonne ; rien qui ne puisse la blesser. parce que susu y a pensé, jours et nuits, s'est ressassé les événements pour en extraire toutes les fautes et toutes les défficiences. elle sait, mieux que quiconque qu'ils n'ont pas été parfaits, et dans son encéphale, les plans sont déjà mis en cours pour que plus jamais ça ne se reproduise. mais là n'est pas l'objectif de la rencontre ; les ten auront le loisir de discuter de ses idées plus tard.

susu, elle n'oscille pas, demeure une flamme incandescente. son idée déjà arrêtée ; c'est tout naturellement qu'elle prend la parole la première, s'impose comme la leader qu'elle a toujours été. laissons la justice s'en charger. conscis et clair, libre de tout doute. elle laisse chacun et chacune peser les mots avant de continuer. c'est une chose de devoir tuer dans le feu de l'action, quand chaque seconde compte, mais ce n'est plus le cas maintenant. le carnage s'est arrêté, iels y ont mis fin, ensemble. le peuple a cessé de périr, mais il demande réclamation, il demande justice. juger les criminel.le.s est le rôle de la loi. à eux de juger et d'offrir le châtiment approprié. être juge et bourreau n'a jamais été sa vocation ; angel a toujours été là pour protéger et secourir. elle observe ses compatriotes autour de la table. elle n'est pas toujours d'accord avec leurs choix, mais elle les estime. elle s'arrête à yuri qui lui fait face. si nous les tuons sans passer par la loi, qu'est-ce qui nous différencie d'eux ? les mots quittent ses lèvres sans que ses prunelles ne quittent le héros. dis-moi yuri, qu'est-ce qui te distingue des meurtriers du monde ?

Ils vont tous finir par crever de toute façon,
alors pourquoi autant s’emmerder ?

Le monde est instable. Finira par s’écrouler sous vos pieds. Il faut pas faire les étonnés quand tout n’a toujours été qu’une question de qui mourra le premier.  

Qui sera le prochain ?
L’un d’entre vous ?  

The Void, premier installé dans la salle de toutes les grandeurs. Le regard vague. Seuls certains soupirs se font entendre de temps en temps. Il claque des doigts à répétition. Ennui certain, avec la volonté de le montrer à tout le monde.  

Vous l’ennuyez,
en plus d’être lent à vous ramener.  

Et quand la réunion commence, c’est le silence qui vient le régner, à n’offrir que des roulements de yeux aux plaintes scandées de Miss Go Mina. Et c’est Angel qui vient abattre l’ambiance avec ses idéaux de justice à la con. Et quand le regard de cette dernière se pose sur lui, c’est un sourire déplacé qui vient illuminer amèrement son visage si éteint. “Angel... Ma chère Angel.” Sans quitter les iris de sa partenaire, il se lève. "On va vraiment laisser la justice se charger d’enfoirés qu’en ont rien eu à foutre de tuer des centaines de gens ? Tu veux me dire, qu’on doit perdre du temps pour “ça” là ?” Ils peuvent tous crever. Un à un. Rejoindre les vies qu’ils ont ôtées, et toutes les autres qui suivront. “Posons-nous, deux minutes. Regardons le visage de ces clébards. Pensez-vous que ce serait pas mieux de se débarrasser d’eux directement ? C’est ce que le peuple demande, non ? Qu’ils souffrent, qu’on leur donne ce qu’ils méritent.” Ses orbes avides font le tour de la table. “Nous sommes les Héros. Nous sommes la Justice.”

Et nous avons toujours raison.  

“Alors ne soyez pas des pleureuses, et débarrassons-nous de ces tueurs. Montrons au Monde qu’ils n’ont pas leur place sur notre terre bénie par nous, les héros qui veulent le bien.”

Qu’on impose notre grandeur et qu’on leur montre le sort qui les attend tous.  

La frustration vissée au corps, elle trouve ça injuste d'être traitée d'incapable quand on voulait pas d'elle là bas. Coincée en dessous des lumières aveuglantes à faire profil bas, de ceux qui devaient calmer les foules alors qu'il était certains que rien allait leur arrivée.


C'est que y a plus rien chez elle qui crie vouloir sauver le monde, elle le fait quand on lui demande, quand il le faut. Elle est pas là pour pas qu'on oublie ses exploits,
alors trois connards sous des décombres,
ils ont pas besoin d'elle non ?
Elle écoute d'un calme qu'on les enfants pourris gâtés, la mine agacée puis dégoûtée. T'as pas envie de jouer les bourreaux, et encore moins la juge, elle comprend même pas pourquoi on leur demande ça. Mina l'a dit, dans quelques jours on oubliera leur pêché. Elle les observe du coin de l'oeil et ça fait presque dix ans, alors elle les connaît.

" Mh.. Plus vite c'est fait, mieux ce sera non ? " elle est pas d'une grande réflexion Arin, mais elle sait qu'il faut pas mettre certain en colère. L'angoisse cachée par son arrogance forgée sur les années. " C'est pas qu'il mérite pas d'être jugés mais- The Void l'a dit, leur délire ça a causé beaucoup, alors oeil pour oeil dent pour dent. " elle le dit trop simplement, comme si on balançait des cadavres tous les jours.


L'insatisfaction dans cette pièce peut être destructrice, et on arrivera toujours au même point, faut juste accélérer le processus.
Son dos se repose contre le dossier de sa chaise, elle croise les jambes et hausse les épaules. " Ils vont manquer à personne. " elle conclut, évitant ne serait-ce que le visage de Susu et le regard de Yuri.

et elle se taire : là où les voix s'en feraient si silencieuses. meurt un peu plus chaque jour ,, elle écoute, disparaît : jusqu'à ce qu'on vienne l'oublier. un peu fautive, Chieri : car t'en aurais crevé de ramper dans ces lieux où les caméras s'étaient tournées ! comme pour illustrer vos méandres au lieu d'en sauver les vies. ((tout pour ces succès absurdes.))

et qui en était :
réellement fautif ?

quand on en accuse, crie les incompétences : mais ils ne savent rien. ça tue un peu plus, vient à ronger les poumons, et les tympans saignent : comme si tout ton monde s'était encore un peu plus écroulé. car tu n'aurais pu qu'en geler tous les corps ,, pour les faire se confondre dans ces débris. à quoi bon ,, t'es qu'un fantôme sans âme, Chieri. alors elle observe, visage impassible. de ces voix à ne pouvoir en donner aucune sentence ,, tu condamnes les miraculés à destin plus violent encore.


de ces réalités privées ,, n'en seraient que chaos plus soudain encore d'en laisser les libertés offertes. à se moquer d'être déception : à en tenir à ces vies volées. alors elle en lève tout doucement la main, comme pour interrompre les invectives ! essaie de sortir de ces mutismes comme jugement dernier. — Je peux comprendre, que tu veuilles t'en remettre à la loi. de sa voix trop calme, relève finalement son visage d'un regard bien trop froid. — Mais à quoi bon ? Ils ont tué des innocents, Angel.

soupire :
car les décisions
en étaient déjà prises.

— Ils ne méritent rien. Ce seront toujours les mêmes, et qui nous dit qu'ils ne recommenceront pas ? Ca serait risquer encore d'autres vies. ressert ses doigts ,, sur son piédestal : comme sacrilège d'en laisser les âmes errer. — Occupons-nous d'eux. C'est la seule solution. Car nous au moins, nous ne tuons pas des innocents. C'est ça, qui nous différencie. les mots sont légers, viennent à s'éteindre ! susurrent les timbres comme douce mélodie. et qu'importe : les douceurs sont mortes ,, n'en restent que quelques débris de toi. alors de tes modérations : tu en suivrais éternellement ses logiques. ((cette fois-ci)) comme fatalisme à n'en voir d'autre solution.