GALA : RP de situation

l'opulence risible ; pavanent les héroiques sous les yeux envieux de la populace. on rêve d'être entre ces quatre murs, rêve de poser les prunelles brillantes sur les éternel.le.s. à l'extérieur, on est aveuglé par les néons ; on ne réalise pas que les paillettes se logent le long de la trachée, bloquent la respiration et les vérités. ici, iels s'étouffent de leurs mensonges,

ses prunelles sombres observent les âmes arrogantes. l'esprit en étau, c'est la cacophonie là-haut quand les mots font sonner l'alarme, encore et encore. ça noie ses idées, assassine son calme facite. sous la force des vagues tsunami, les cadavres font surface. rapidement, la complexion tourne, se teinte de la maladie qui tord ses entrailles.

hypocrisie débordante,
mensonges à foison,
à l'en empoisonner.

longtemps avant que les annonces ne soient faites, il avait capitulé ; fuit la salle étouffante de leur fausseté. première fois à se retrouver au centre des illusions, de cotôyer l'étendue de la perfidie du géant de si près. les battements du pulsant noyé, remplacé par la symphonie de leurs mensonges. elle l'accompagne, comme un écho, tout le le chemin du retour jusqu'au havre de paix miteux qu'il appelle maison.

21h17 s'impose dans le silence précaire. les nouvelles sur la télévision du voisin de gauche dont les mots résonnent dans son appartement comme s'il y était. d'un geste mécanique, ses doigts s'accrochent à sa propre télécommande ; les images illuminent d'un coup la salle sombre. l'horreur familière appelle les fantômes, ramène l'âme à un passé funestre. à moitié plongé dans le passé, à moitié dans le présent ; un pied dans la tombe et l'autre en dehors.

le coeur pesant, la nausée qui fait la compétition à son crâne qui menace d'exploser -- y'a tout qui semble flou, et trop net à la fois. y'a l'envie de fermer la télévision mais l'incapacité de le faire ; est-ce qu'ils sont là, à peser sur ses membres ? à le maintenir dans une immobilité forcée ; y'a qu'eux pour entendre ses questions, mais aucune réponse ne lui revient, parce que ce ne sont que des fragments oubliés qui n'existent que pour lui.

mais où va le monde ?
que faire quand les options sont toutes mauvaises ?
vivre sur la corde raide entre deux fléaux ?
faut-il se rabbatre sur le moindre mal ?
où est le bien, où est la justice ?

ce soir, il a vu les deux fléaux ;
et l'espoir est mort.
le monde va flamber, et lui avec.

affublée des plus belles étoffes qu’on a soigneusement sélectionnées pour elle. le bleu poudre féérique du taffeta embrassant sa figure avec élégance, attise le doux rêve de ses formes, sans jamais les dévoiler. les joyaux ornant ses doigts et ses oreilles sont tout aussi délicats, ne servent qu’à perfectionner l’image qu’on lui a attribuée. angel, belle d’une pureté immuable qui fait écho à son pulsant.

sous la façade souriante, sous les rires et sourires plaisants ; le corset compresse, empêche le souffle de couler librement, les talons menacent de faire hurler la plante des pieds, son chignon tiré de milles épingles torture son cuir chevelu. mais rien n’est visible sur les traits angéliques ; susu a toujours su remplir à la perfection le rôle qu’on lui conférait après tout.

combien de temps avant que la farce se termine ?
qu’importe, angel ne tombera que lorsque le rideau de fin la couvrera.

réduite au rôle d’accessoire, elle passe de main en main. tel l’ange qu’on suspend au sapin de noël, on se l’arrache pour la regarder quelque secondes. pour immortaliser l’illusoire amitié qu’on affichera sur les réseaux pour prouver au monde d’avoir pu profiter de ses rayons chaleureux. puis on l’oubliera, parce que sa valeur s’arrête là dans cet endroit ; quand il n’y a pas de vies à sauver, elle n’est bonne qu’à pavaner.

le repos est inexistant ; c’est une course effrénée pour satisfaire tout le monde, pour offrir un petit bout d’angel à chacun.e. la coupe entre ses doigts constamment pleine, parce qu’aucune goutte n’a eu le temps de franchir ses lèvres rosées ; tout comme les petits plats auxquels elle lance des regards avides, sans jamais arriver à s’en rapprocher.

le coup des 21h sonne, annonce un vent de changement. c’est une catastrophe bénédiction qui secoue la salle ; mets les corps en marche. le faciès de courtoisie s’estompe, remplacé par le sérieux. de simple objet d’adoration, angel redevient l’héroïne. elle est dans les premières à quitter les lieux, à abandonner la salle ornée derrière pour les ruines.

le gala oublié,
rejeté sans regrets,
avec la bénédiction de la corporation déesse ;
en son nom, elle fera de nouveaux miracles.

Gala de plus ou de moins, parade incendiaire autre soirée infâme pour s'exploser un peu plus. Apparence parfaite, à cueillir tous les regards et les envies, les fissures au creux de son âme n'en seraient jamais plus réelles que sous les feux des projecteurs. À tous leur adresser la parole, s'intéresser de leurs confidences, exercer une pression paternel sur les élèves.
Comme on souhaite lui parler.
Levi présence rassurante.
Semblant de bien qui peut vaincre le mal, à défaut de ne pas vaincre le sien. Substance à faire exploser les veines, tel que ses buildings qui en crève sous leurs yeux. Regarde ce que tu te fais, la même souffrance que ces innocents.

Et il ne se fait jamais prier.
J a m a i s
Savior tatoué à même l'épiderme.
On le prive des missions dangereuses, maitre des cataclysmes qu'on évite encore pires sacrilèges pour en faire trembler le monde. Frustration ravalée, raison bien vivante, mais aussi neurones éclatés qui se battent dans le paroxysme. Ce besoin d'en faire plus.
Toujours trop.
Beaucoup trop.
Pour qu'on ne l'oublie jamais.
«Va les rassurer Collapse.»
((Comme tu sais si bien le faire.)) À toujours faire croire que le monde est beau, qu'Athena sauve tout, qu'ils sont des dieux ces tens. Levi sauve le monde d'un autre sourire, d'une autre parole rassurante. Charme les derrière une caméra, qu'ils en boivent tes paroles si souvent similaires. Une parole rassurante pour chacun membre de sa famille, les élèves et l'éclipse dans une dernière grimace en voyant Soki index manucuré pointé envers sa direction.
Nos deux visions du monde trop apocalyptique.

tout s'éteint :
toi aussi ,,
les étoiles aussi.


tout le monde brille ,, vient à resplendir : ça explose sous les feux ! étincelles à scintiller de part et d'autre de ces recoins merveilleux. et elle admire ! ces silhouettes si fantasques : elle songe, que le monde en avait le droit aux repos ! quand ici venaient à jouir des tranquillités ceux aux mains sauveuses d'âmes.


grelotent les épidermes gelés, les regards se perdent finalement ! coupe entre les doigts, elle suffoque dans l'ombre, Chieri ! quand les sentances viennent à tomber, elle s'écroule un peu de ces torpeurs sans fin : et quand est-ce que chacun pourrait venir à sourire ? qu'elle aimerait murmurer aux astres ! guette les silhouettes à rester, se dissiper ,, de ces honneurs miraculés. quand elle viendrait à s'immoler dans un coin : s'efface, car elle sait ! qu'elle ne pourrait que transformer en pierres les espoirs à mourir, là bas.

et au fond :
t'as juste peur !
qu'on t'attrape.

car elle n'en faisait pas entrée glorieuse, ici. de sa figure entrée par derrière pour simplement profiter des ambiances festives, maintenant ça en serait les chaos à naître sur ton visage ! où tu en plongerais dans les liqueurs pour ne pas te dire, que tu en étais inutile. de flashs à effrayer, ils t'auraient pris au piège : pour mieux t'en dérober ces faux sourires que tu aurais offert sous les larmes. tu dénotes un peu ,, tu te caches contre un mur ,, de ces yeux rougis et de ces joues blafardes ! salue le monde qui viendrait à t'en accorder regards, tu t'ignores toi-même : à t'oublier ! faire comme si de rien était. alors noie-toi, là où les absurdes viendraient à sonner aux tympans. et tu pries, dans tes silences ,, espère que le monde en deviendrait plus beau : pour en enlacer chacun ! de ces bénédictions si fastidieuses. car à n'en causer que saccage, toi tu viendrais à rester là, parmi tous les autres. faire comme si tu en étais dénuée de sens.
et pourtant tu crèves
flûte aux lippes :
pour t'empoisonner.

Yuri, les gens meurent.
Tous les jours.
Un peu plus. Toujours plus.  
Et toi, tu fais quoi ? Tu les regardes pour une fois.
C’est toi-même qui les tues la plupart du temps, laisse aux autres, non ?
Ça te fait quoi d’être celui qui regarde les autres tuer ?
Ça te frustre. Ça te démange. C’est con.
Tu penses être le seul en droit de châtier les autres ?  
Et tes frustrations, ils les entendent tous.  
Même Lina, qu’est souvent trop conne, te regarde avec un regard inquiet.  
Tu vas pas lui montrer le dérangé que t’es quand même.  
Contente-toi de soupirer. Et ravale tes envies de meurtre.  
Putain de cinglé. 
Souris. Montre que la situation est sous contrôle.  
Même si c’est pas le cas, et que tu le sais très bien.  
Athena refuse que tu te pointes, tu t’en fous.
Non c’est pas vrai.  
Mais, tu dois le savoir au fond de ton âme pourrie, que ça serait pire si tu y allais.  
Parce que t’es un monstre, et quand on te lâche au milieu des fous, t’es pire qu’eux.  
Ce soir, tes mains resteront vierges de sang.  
C’est comme ça Yuri.  
Pour une fois, tu ne seras pas celui qui volera les rêves des autres.

Elle se mélange à ceux qui admirent les dieux vivants, coupe à la main. Mina, elle brille à sa manière, sans attirer l'attention, sans l'attraper d'elle même. Il faudrait se pousser aux vices pour découvrir le poison qui l'habite.


Tout le monde se régale, fête l'existence d'un monstre bienveillant. Quelle chance, elle aussi, elle aimerait ce trône. Il faut toujours un peu de renouveau, il faut redistribuer les cartes pour ne pas faire arrêter la machine. C'est ce qu'elle pensait. Il fallait les secouer un peu ces paresseux. Alors quand le danger sonne, alarme le monde, elle prétend être dominée par l'inquiétude aussi.


Mina a été l'une des premières sur la future scène de crime. On ne fait pas vraiment attention à ceux qui n'ont pas ce don du ciel. Alors pour le moment, elle joue celle qui croit que les héros envoyés pourront faire quelque chose. Au mieux, ils tueront ces silhouettes qui ne sont plus utiles maintenant. Ca ne l'importe pas. Sa seule attache à l'heure actuelle, c'était son bras enroulé à un autre, de ces hommes gonflés par un prétendu pouvoir qu'ils ont en étant au board. Il fallait les rassurer, les dévier du malheur. Ces imbéciles.