last whisper * kari

Face à la nuit,
tu réagis comment toi ?  

Est-ce que ça te fait peur le noir ? Celui qui ronge les êtres. Qui condamne les iris dans cette obscurité angoissante. Même la lune s’en fait timide, ses rayons à se faire annihiler par l’absolu. Il ne reste plus rien dans cet au-delà. Rien non plus dans ce cœur. Et dans le tien ? Y a-t-il une lueur ? Ou au contraire, est-elle éteinte depuis longtemps elle aussi ?  

Ici,
il n’y aucune main qui se tendra vers toi.

Te partager un peu de son chaos. Celui que les autres ne voient pas. Qu’on cache. Parce que c’est effrayant. Parce que c’est sinistre. Mais c’est son purgatoire à lui. Et aujourd’hui, t’en es sa convive. Viens déguster sa justice. Celle qui offusque. Et là au milieu de ces âmes éteintes, tu comptes faire quoi ? Te lever devant le suprême ? “Let them die. There's no point wasting time with those useless athena’s dogs.”  Il s’avance de quelques pas. Dans ces limbes. Si réconfortantes et si cruelles à la fois. “Or maybe you want to join them ?” Son regard transperce tes étoiles si scintillantes. La peur va tellement bien à tes traits de poupée.  

Mais peut-être que si tu me supplies,
j’en écouterai tes pleurs.  

et pleurent
les chaos !

là sous ses yeux, à murmurer les supplices : elle les entend ! quand le noir à se faufiler devant elle ,, elle en suivrait les pas comme désastres des soupires. alors elle observe, Kanon, ce monde qu'elle ne connaissait plus : car les humains en étaient tous plus atroces les uns que les autres. à causer chaos, désespoir : à tuer les étoiles, de leurs propres mains ! quand ils avaient voulu les atteindre pour en effleurer leurs beautés.
et ça te tue :
quand toi Yuri ,,
tout t'indiffère.
à se pencher, venir poser ses mains sur ceux dont les supplications venaient à trop caresser ses tympans : à ne juste pas pouvoir fermer les yeux ! là où il venait à s'éloigner, et qu'elle venait à le rattraper de ses fatigues pesantes. — Don't tell me what to do. I'm going to help them even if you step on them. comme si de ses mots, elle en ignorerait son timbre trop pesant : à le dévisager, de ses airs renfrognés. trop douce sans doute, dans ces macabres danses sans vie. — And you're here to protect me, so don't try to scare me it won't work on me mister gloomy. qu'elle en cache les chaos dans sa tête, Kanon. à sourire presque faussement, le dépasser un instant !


à fleurir, ici et là. car de ces mains qu'il ne voulait pas tendre, elle en poserait les siennes sur leurs fronts ! à soigner les plaies, sourire comme si le soleil viendrait à épouser leurs peaux ! faux espoirs sans doute : de vouloir croire en lui. — Go on, I'll catch you up. quand jambes à faiblir à chaque figure qu'elle voulait aider, c'en étaient persévérance qu'elle viendrait à lui sonner ! — After all you won't get rid of me that easily handsome. à le chercher ! gamine si impétueuse derrière ses airs d'innocence. quand de ses doigts à trembler : ô muse à ne jamais sortir dans les limbes ensanglantées.

T’es-tu déjà demandé,
si quelqu’un te sauverait ?

Au milieu des chagrins et des agonies, t’es là. Telle une fleur au milieu de cet abattoir. Un lys à la couleur éclatante. Ça pénètre les iris. Ça annihile les obscurités. Te voilà étincelante, Kanon, au milieu des hécatombes de ce monde. Tu ramènes cet espoir, cette douceur, alors que tout n’est que massacre. Mais attention à ne pas t’en arracher tes pétales blancs dans cette danse avec la mort.  

Ça donne envie de te souiller.

Un soupir, puis un second. Son regard qui vient sentencier ta frêle silhouette. Tableau presque comique. Tu joues à quoi l’infirmière ? A en porter tous les maux de ces limbes, tu vas juste les rejoindre. “You shouldn’t stay here.” Conseil sincère d’un habitué. “You are really just losing our time to heal some little f*ckers who will never thank you.” Parce que c’est injuste. Et tes beaux yeux ne changeront jamais les cœurs inondés par les avarices. C’est ainsi, et il est navré pour toi quand il t’en voit t’agiter au milieu de ce sinistre.

Ça donne envie de t’arracher à ce monde.  

De quelques pas qui le mènent jusqu’à toi, c’est son ombre qui vient te savourer. “Stand up.” Sa main qui vient te capturer le bras pour te relever. “It’s enough.” Tes bonnes attentions à commencer à le foudroyer d’ennui. Mais surtout, ça l’agace de ne pas te comprendre.  

T’es-tu déjà demandé,
si tu n’étais pas trop bienveillante pour ce monde ?  

ouragan :
à frapper.


car quand elle te regarde ,, elle se demandait, parfois : et toi Yuri, qu'elle en est ton histoire ? pour que le monde ne te fasse plus souffrir, pour que tu en deviennes roi de ces limbes. à parfois te regarder, toi, de tes allures majestueuses, à n'en craindre que les néants eux-mêmes, et peut-être que tu en étais finalement Pandore toi-même ! à créer ces désastres comme cheminements célestes.

regard qui cisaille :
ces beautés ,,
agonisantes.

alors elle t'ignore ! vient à en éviter chaque conseils pour en garder bonne conscience : car si elle en oubliait une main des siennes, les épaules viendraient à s'effondrer comme chaos permanents. et c'est déjà terrible, dans sa tête. valsent les échos, à faire vaciller les douceurs. elle s'agenouille, t'oublie, pour te courir après : car c'est comme ça qu'elle est, cette muse déjà fissurée. à perdre bout de marbre à chacun de ses pas, pour en paraître plus glorieuse.


— Maybe it's just a waste of time for you, but for me it's everything. I cannot just...abandon them like that., qu'elle lui en lança regard ! à se reconcentrer, quand de quelques murmures, c'est le myocarde brisé qui venait à en trahir les peines. — I'm not as strong as you. comme pour se faire oublier : ignore là, Yuri. pour avancer de plus belle. car elle n'en est que boulet ,, à se vouloir trop grande lueur pour ceux déjà noyés dans le noir.
d'un espoir
meurtri :
d'épouvantes.
mains salies, à toucher quelques peaux du bout de ses doigts, et c'est de ses mains à lui qu'elle viendrait à se redresser ! comme si le ciel venait à lui tomber dessus. — Yuri ?! qu'elle flanche, à s'accrocher à ton bras ! avant de te dévisager presque trop durement. — What are you doing ? Enough what ? nez à se froncer, fillette épuisée, à essayer de négocier : avec le grand méchant loup. — We're not even that late, you should just let me be. It's not like I'm bothering you by helping them...! qu'elle se détacha de sa prise, pour soupirer : et avancer. à essayer de détourner les yeux, quand ses fins poings venaient à s'en serrer de frustration. car elle aimerait tellement être plus utile : pour sauver tout le monde.


alors t'essaies d'aller vite, lui montrer que tu n'en es pas si nulle que ça : pour le lui prouver ((pour TE le prouver)). quand à en cacher les vacillements, c'est vers lui, que tu te retournerais. — You know what, it's not because you're aTEN or whatever that you can just order me around. You can with the others, but I'm not that docile. et de sa phalange à le pointer, à finir par essayer de reprendre sa route sans tomber : émotivité fragile. quand à te regarder, Yuri, elle cherchait encore : une part d'humanité.

Pourquoi Kanon,
pourquoi ?

Le noir ça effraie tout le monde. Les ombres à s’en jouer de nos craintes. Les phobies s’en révèlent, et c’est en sanglot qu’on finit. Tapi dans la misère de nos angoisses, on n'ose même pas en jeter un coup d’œil de peur que ça nous atteigne. On supplie les anges. Les anges comme toi. Ceux aux ailes plus blanches encore que les cieux.  

Mais ils ne viennent jamais,  
alors pourquoi, Kanon ?

Et tu t’en crois meilleure qu’eux ? Que d’en jouer les sauveuses cela va t’offrir une place au paradis ? Mais même Dieu ça fait longtemps qu’il a foutu le camp, laissant ses torturés ramper au sol. “Why...” Tout bas. Le cœur qui se serre. Les incompréhensions qui viennent foutre le bordel là-dedans. Kanon t’es chiante. Pas parce que tu l’es réellement, mais juste parce qu’il ne te comprend pas. Et il te rattrape, sa main venant prendre la tienne. “You can’t save everyone.” Tu auras demain encore pour impressionner le monde.  


Tout se perd. Les beautés et les innocences. Kanon, es-tu encore trop conne pour comprendre que toi aussi t’es paumée ? “It’s not about me. It’s about you.” Parce que toi aussi, tu dois t’en voir pathétique quelquefois. Comme lui. Les masques sont bien pour les représentations. Et même si la vie est une farce, elle n’est pas un spectacle. “Tell me honestly the point to save them ?” Parce que peut-être demain ils écorcheront ton cœur à leur tour. Et ton joli visage ne devrait pas être saccagé par les chagrins. “Please... Tell me.”  Le regard qui se baisse sur les amputés, tout en laissant tomber sa main contre lui.

et à fuir ton regard :
par peur d'en voir ,,
chacune de tes pitiés.

à se vouloir grande, radieuse : à éblouir les horizons, venir effleurer les cieux, comme pour pour venir se fondre dans les bras de Melpomène. de jour ,, à scintiller ! quand dans le noir, elle n'en était que tragédie sans fin. alors elle veut les effacer de son regard, à renaître un peu plus à chaque figure délivrée. et tu es égoïste, Kanon ,, à ne faire cela que pour ton propre bonheur.


et toi, tu le vois bien, Yuri ! de tes iris perçants, à en juger ces gentillesses maudites : comme simple calvaire. limbes à t'éviter, tu en étais celui à ne plus avoir peur du noir ! à marcher dedans ,, comme simple banalité ((refuge immolé)). car c'est toi, qu'elle ne comprend pas : à vouloir en abandonner chacune de tes humanités sous tes pas calcinés.

doigts :
à en rattraper ,,
les cauchemars !

qu'elle viendrait à en relever le regard vers celui plus grand, confusion mélodieuse ,, à vouloir t'en prouver tous les contraires ! qu'ici, ce n'en était que ses tourments permanents, qui venaient à te retrouver. — You can't say it's impossible without trying, Yuri. qu'elle murmure ton prénom ! à vouloir en sauver l'humanité ,, c'était elle, qu'elle finirait par abandonner. fantôme d'un monde qui n'existait plus, simple chanson à résonner d'entre ses poumons pour en expulser chaque douceur déjà morte.


à observer figure si imposante ,, miracle à en être déjoué sous tes doigts à l'effleurer, car ce n'est pas aujourd'hui, que tu viendrais à en tromper quelqu'un Kanon. car il sait : que t'es déjà foutue de l'intérieur ,, à jouer les belles sous les romances d'été ! comme pour en impressionner ta seule personne. et lui, à ne pas marcher à ces manèges désarticulés : vérités à frapper, il viendrait t'ensevelir sous tes songes factices. car il en était seule réalité que tu pouvais croire. — What the point ? You really wanna know ? comme si sur ton visage, tu n'en étais que sérieux permanent ! quand elle en était folie sans avenir. de ces yeux, à se perdre dans les méandres de ton visage. larmoyer : trop sensible ((tu en es risible.)) — You shouldn't have a reason to save anyone. Looking at them, knowing I can do something... I just can't stand it leaving as if they were nothing. à les regarder ! venir reculer ! comme si les regards viendraient à vaciller.


à l'admirer ,, celui insensible ,, comme pour mieux régner sur ces royaumes ensanglantés. — You don't have to understand me. I know its a lost cause to try saving everyone. But I just have to try. 'Cause I will just become insane if no one does. que ça cogne, dans sa poitrine. à la tordre de douleur, sous ses doigts épuisés. et elle aimerait, te ressembler. corbeau à venir effrayer les opales noires : car à te regarder, elle en voyait galaxies tournoyer autour de simples trous noirs. et emporte moi, là où personne ne pourrait en voir les faiblesses. — But I bet you're just thinking about how dumb it is, Mister The Void. So let's go. It's not as if it would make a difference anyway. car tout s'effondrerait, sous chacun de tes mots.
dans les froids :
à en perdre ses éclats ,,
sous les supplications.