(tw) ANCIENT RUINS (ft.Soan)

et ça vacille
de ces flammes :
à tout dévaster.
les murs s'écroulent ! bruits à effrayer ,, pas à s'en faire minutieux. les robes viennent à se teindre tout doucement ! de ses genoux se laissant tomber contre le sol, qu'elle en prie pour les morts : épouse les blessés ! ceux à venir joncher les graviers ,, ceux recherchés du bout du regard. et Kanon elle se moque des chaos : vient à se faufiler là où tout venait à trembler ,, en aide déjà ceux récupérés ! encore et encore ,, jusqu'à se tuer à la tâche, venir tout doucement toucher les plaies, sourire comme ange à s'en faire si précieuses : et les yeux ont mal, pour ceux qu'elle venait à croiser.


alors de ses doigts elle en effleure tous ceux croisés ! vient à courir, balance les talons : tissus repeints de rouges, soies déchiquetées, et les visages à briller de quelques paillettes n'en sont pourtant que trop sombres ! les doigts se fracassent contre les pierres ,, les pieds meurent en silence : à se fissurer, se couper ! tragédie, pour en survivre dans ces lieux. quand les corps s'empilent : et qu'elle tente d'en retirer quelques décombres, de ceux à ne plus bouger. larmoient les regards ,, continue son chemin ! à en rejoindre silhouettes déjà en mission ! et elle ne veut pas déranger, évite les combats dans ces chaos si peu ordonnés : pour en aider tous ceux dont les regards en demanderaient besoins.
et toi, Kanon
tu viens à mourir :
comme fleur fanée.
que les regards tremblent légèrement, que les pas s'en font vertiges mal gérés, corps épuisé ! à avoir trop poussé ces dons si fragiles. et pourtant tu viendrais à continuer, nez à venir saigner ,, fièvre à exploser contre les joues ! tu en essuies le visage : poursuit les routes, pour t'accrocher tout doucement à une épaule. car ici, de tes allures, tu t'en confondrais parmi tous ceux déjà trop amochés ! — Tout va bien ... vous avez besoin d'aide, ici...? qu'elle murmure, se soutient discrètement, à cette figure un peu floue, quand elle en garderait ses sourires ! que tout venait à dérailler.

Et Soan, il s’est précipité sur les lieux du drame sans savoir s’il allait être utile – mais la question n’est plus là. Les victimes sont nombreuses, et même si son pouvoir n’est pas utile, qui sait si des vilains ne finiront pas par apparaître, rendant toute l’utilité à son pouvoir.

Il essaye de déblayer lui aussi, de sortir des victimes de dessous les décombres, mais lui, il n’a que sa voix et ses muscles pour l’aider dans cette tâche. Il appelle, désespérément, pour des survivants, localise à sa façon, comme il peut, essaye de se rendre utile ; se montre de bonne volonté.

Son blazer ne cache plus rien ; bouton ayant volé depuis belle lurette, dévoilant éhontement son torse – mais détail dont tout le monde se fiche à l’instant T, à commencer par lui-même.

Soan, il s’accroupit, pense entendre un bruit qui le laisse penser qu’il y a peut-être quelqu’un sous les décombres. Il appelle, mais pas de réponse. Il réitère, une fois, deux fois, trois fois, avant de sursauter quand il sent une main sur son épaule, à lui demander s’il a besoin d’aide.

Et finalement, il se retourne ; reconnaît sa collègue – Muse, des mains guérisseuses ; dans un piètre état.

— Muse… Ca suffit je pense. Tu as atteint ta limite. Tu ne peux pas sauver tout le monde.

Et de ses regards ; il décide tout simplement de désactiver le pouvoir de sa cadette – qu’elle ne se tue pas elle aussi à la tâche, n’inquiète pas les siens, dont deux d’entre eux sont des héros de classe S.

A venir saisir la jeune femme par les bras pour qu’elle ne s’effondre pas.

— Tu tiens à peine debout. On a pas besoin d’une morte en plus. Et tu ne sauveras plus grand monde en étant six pieds sous terre.

Les sourcils froncés ; à s'inquièter.

et valdinguent les sourires ,, s'effacent les rires. univers infernal : à n'en être que chaos, ici. tout brûle, misère à s'acharner ! s'éventrent les terres, pour en hurler ses peines. et à ses yeux, viendraient à crier les douleurs, d'en voir déchéances et âmes arrachées si rapidement. Kanon : elle meurt un peu, avec tous ceux qu'elle voit s'éteindre. happée par les limbes, à faire mourir ses innocences. alors court ! dans ces champs de batailles, celle à se tuer pour faire revivre.
car les lueurs
sont si belles !
dans leurs regards.
qu'elle s'émerveille, à pourtant s'éteindre tout doucement. quand elle en interpelle tes regards, finit par en perdre ses douceurs. quand le corps trop faible en remarquerait : ces vides à la prendre. quand tu en touches le bras, Soan ! vient à tout lui prendre ! le visage à se décomposer ,, larmes à monter au visage : car tout pouvait exploser ! qu'elle finit par reculer ,, essaie d'en dégager son bras de ses doigts ,, pour fixer tout doucement ses doigts. car tu sais, de ces états trop faibles, c'en était la seule chose, à faire tenir ces courages. — T'as pas fait ça...  relève le regard !

et le monde :
pouvait bien s'écrouler.


— Q-Qu'est-ce que...T'avais pas le droit ! manque de trébucher ! agonise encore plus : quand ça suffoque, vient à l'angoisser ,, et il venait à rester tant de personnes à en demander attentions. — NAOS ! Bae Soan ! Rend les moi ! et elle finit par t'agripper, de ses yeux à larmoyer. — T-Tu peux pas me les retirer ! T-T'as pas le droit... voix tremblante ,, figure trop fragile. car elle sait. à ne pas voir les sanités : car tu avais raison, mais elle n'en prononcerait jamais les vérités. alors la tête vient à tourner, ça la rend folle : de ne plus servir à rien, Kanon. car tout en était trop cruel, et elle n'avait voulu qu'offrir ses aides ! respect pourtant conservé ,, à ne pas vraiment te détester : juste un peu. de quoi attiser les colères de la douce !
quand tu en avais sauvé :
nouvelle vie ,,
Soan.

La situation est difficile pour tout le monde ; et tout le monde veut donner le maximum – mais le maximum ne devrait pas d’être de donner sa vie, quand d’autres pleureront forcément ce sacrifice.

Soan tente d’en essuyer les larmes, avant qu’elle ne se dérobe, visiblement courroucée par son geste – quand il veut simplement la protéger. Muse a beau fuir son contact ; celui-ci n’est pas utile – quand ses yeux sont les seuls responsables de ce vide.

— Je m’autorise.

Quand il ne pouvait plus protéger sa soeur ; il fallait que son pouvoir serve à protéger d’autres personnes – à tourner son attention vers les autres héros. Légitime à sa façon ; par sa fonction de policier des héros, par la nature de son pouvoir, par les circonstances – et la quantité de héros visiblement près à se foutre en l’air juste pour sauver une personne.

— En personne, il rétorque calmement à l’entente de son alias, son nom et son prénom sans le moindre bégaiement.


Elle pouvait l’agripper, pleurer autant qu’elle voulait – pouvait le frapper même ; sa volonté n’en faiblirait pas pour autant. Malgré tout, il la prend dans ses bras, alors qu’il la sent chancelante – il ne voudrait pas qu’elle tombe ; et veut se faire des présences rassurantes malgré les touchers ou les regards désagréables.

— C’est déjà très bien ce que tu as fais. Tu as sauvé beaucoup de gens. Mais tu dois te reposer un peu si tu veux continuer à aider des gens. Reprends des forces. Personne ne t’en voudra.

Il marque une pause, lui frotte le dos doucement quand il sent les angoisses la tourmenter ; quand les regards ne sont que ceux d’un grand frère perdu – soeur disparue depuis plusieurs années déjà. A la laisser pleurer ; parce que la situation est déjà assez difficile pour tout le monde – qu’elle ferait pleurer n’importe qui et n’importe quel héros.

Il finit par s’écarter de l’héroïne, qu’il tient toujours par les bras, de peur qu’elle s’écroule sur le sol.

— Allons voir s’il y a une zone de repos.

Quand les actions sont désorganisés ; que chacun n’en a fait qu’à sa tête, simplement dans l’espoir de pouvoir en sauver quelques âmes de plus. Et Soan, il ne peut pas faire comme s’il ne comprenait pas, quand il est le premier à sentir son coeur anéanti par ce qu’il se passe.

— Tu ne peux pas t’évanouir n’importe où. La zone n’est pas sécurisée.

Il marque une pause.

— Tu te sens capable de marcher un peu ?

Traduction : peut-être qu’on va beaucoup marcher.