rebel army ((ft. Mao))

et vrillent :
dans les regards !


ils chantent, comme les archanges du monde ! à veiller sur ceux presque trop arrogants : à courir sauver le monde, à venir fracasser tous les regards, quand ils devaient en apparaître aux yeux du monde comme silhouettes tant désirées. et Kanon, elle se perd dans les histoires sans fin ! celles racontées et contées par les dieux dans sa tête : à les chuchoter pour s'en bercer la nuit, à se les remémorer pour s'en donner un peu de courage. car ils tombent tous amoureux, dans les récits ! ils viennent à vivre sous le ciel sans avoir peur du monde, dans les écrits.
à vouloir y croire ,,
elle : qu'elle pourrait vivre
histoire passionnée.
quand elle n'était que poupée de cire à venir fondre sous chaque demande qu'on lui faisait, à n'être que marionnette sans fin où les fils venaient à être coupé pour en être réinstallés toujours plus aisément. alors à hurler sur scène ! que les chaos viendraient à s'abattre dans sa tête, c'était pourtant dans les iris d'inconnus, qu'elle en avait l'impression de renaître si facilement.


cogne alors les talons, de ces délicatesses sans fin. c'est qu'en réalité, elle n'avait rien à envier, Kanon. à ne pas savoir ce que cela faisait de pouvoir être soi-même ,, d'un univers où tout était gris, et où elle tentait d'en être soleil à elle seule. alors elle déambule, toujours trop occupée ! de ses sourires trop parfait, de sa figure toujours trop soignée : et qui étais-tu réellement ? visage reconnu de loin, à plisser tout doucement les yeux sous sa silhouette toujours merveilleuse, elle s'avance, comme enfant presque sans merci ! à savoir déjà : que les tempêtes s'abattraient.

— Mao !

qu'elle siffle, à en saluer bien trop poliment la douce : comme pour se dire qu'elle en aurait au moins fait l'effort de s'en montrer courtoise. — Décidément, on se croise partout. C'est peut-être notre destin finalement... à se jouer d'elle, car le destin était mort depuis déjà des années, pour elle. — A croire qu'on doit être inséparables. niaiserie futile, à s'en donner ces airs ,, comme si en paraissant idiote elle viendrait à en être appréciée du plus grand nombre.

Des artifices sur le bout des lèvres ; ça brille sur sa peau encore enfantine. Candide entre les mains d'Athena, joli jouet avec lequel on s'amuse, on se moque de sa naïveté - Oh Mao, tu vis dans un monde artificiel ; une réalité douce qui n'existe pas.
Incapable d'ouvrir les yeux,
Incapable de voir la pourriture sous ses yeux. Entre ses mains. Pourtant elle pourrait le comprendre, quand elle croise le regard de Mei, de maman. Quand papa parle de sa voix épuisée.
Enfermée dans sa prison d'argent, princesse qui se penche au bord de sa tour pour en accueillir son prince, refermant les bras autour de son coeur pour pas qu'il puisse s'enfuir, pour qu'ils restent ensemble jusqu'à la fin du monde, jusqu'à ce que la terre tremble et cède.

Mais ses pieds cèdent soudainement sous la voix qui l'appelle, son corps s'enfonce dans les abîmes, elle chute sans même percuter le fond de ce trou sans fin. Elle retourne à des années lumières d'aujourd'hui, retrouve le gout amer qui accompagne d'habitude la jeune femme qui l'interpelle ; Kanon. Son visage se tourne légèrement sur le côté pour l'apercevoir, resserrant la coupe de champagne entre ses doigts - elle soupire. Malheureusement, il faut croire que tu es obligée d'être partout... Elle se tourne enfin complètement, faisant quelques pas vers elle. Elle porte la coupe à ses lèvres pour avaler un peu d'alcool. Tu es seule ? Jiu n'est pas avec toi ? Tant mieux pour lui, il faut dire... Langue de vipère, voilà longtemps qu'elle a abandonné la gentillesse envers elle - celle qui lui a tout volé, qui a toujours été plus douée, gamines en compétitions durant des années ; elle a le coeur noirci par la jalousie, Mao. C'est vrai ! Faux sourire sur ses lèvres alors qu'elle saisie sa main. On devrait être meilleures amies, non ?! Penchée vers elle ; lui faisant croire à l'utopie, avant de tout venir gâcher.

se brisent
les miroirs :
sous les factices
réalités.

qu'elle viendrait à éclater, Kanon ! quand de miracles à naître les merveilles : elle en était joyaux à ne briller, que de ces apparences fugaces. don maudit ,, à ne servir que pour le bien de ceux à vouloir exploiter les aides ,, c'est que rien n'allait, tout venait à s'écrouler. vestige d'un temps, à avoir voulu faire d'elle statue de marbre. alors d'une figure croisée comme hasard hasardeux, sourire presque sincère quand malaise permanent : entre celles à se louer guerre sans aucun intérêt. et Mao ,, comment en est-on venue là ?

à jouer elle aussi :
de ces mesquineries ,,
si grâcieuses.

— Non...Je suis pas partout ! On a juste de la chance de se croiser ! qu'elle viendrait à sourire tout doucement, malice à se jouer ,, de ces airs à se vouloir faussement innocents.  — Jiu ? Non. Plus il est loin de moi, mieux je me porte. à en secouer les épaules ! ignorer sa remarque comme si les tympans en étaient sélectifs ! et peut-être qu'elle n'en comprenait pas : à quel point ces fiançailles éclatées venaient à en détruire le peu d'espoir qui venait à lui rester.
car c'est dur :
de continuer de rêver
quand le monde ,,
te hait.
main alors saisie, de ces sourires presque trop mascarades ! à venir l'immiter ! quand d'une naïveté presque optimiste, elle aimerait croire, que ces faussetés en étaient pourtant pures de toute comédie. — Meilleures amies ? Tu sautes un peu les étapes, non ? Commençons par amie, après on pourra voir, tu ne penses pas ? car de ces actes sans fin ,, elle en était prouesse entière, Kanon. et Mao, tu sais : elle en connait des dizaines, des gens avec ce regard que tu lui portes.


— Moi je pense qu'on devrait se faire des sorties entre fille ! Tu sais ! Du shopping, des cafés, ce genre de choses ! à serrer tout doucement sa main de la sienne, à rire légèrement de quelques éclats sincères : et pourtant, ces putains de masques viendraient un jour à éclater en éclats. comme si dans leurs regards, ne pouvaient naître que les tragédies inestimées. —T'en dis quoi ? alors dit oui. pour ne pas en briser, ces dernières chances qu'elle voulait apercevoir, dans le timbre de ta voix.

Petite princesse, nepo baby, qui n'a toujours jamais su s'élever au dessus d'eux, de ces âmes qui brillaient plus qu'elle. Elle avait tout pour réussir, tout pour être aussi puissante et influente que ses parents ou sa soeur. Mais rien, absolument rien. Entre les mains de Mao, il y a le vide, quelques goutes, un peu d'espoir réduit en poussière. Ses doigts ne sont pas aussi magiques que ses modèles ;  Mao n'est qu'une faiblesse, la fragilité de la glace quand le soleil s'en vient.

Je ne dirais pas que c'est de la chance, mais ma foi, le principal, c'est d'y croire... Qu'elle se moque, petite gamine pourrie gâtée, comme si elle n'était pas elle même naïve, candide. Comme si elle ne vivait pas dans ce royaume de cristal, où les rêves sont doux, et la réalité est un cocon d'amour où elle se repose ;
Mais elle se fait dévorer,
Sans même le savoir.

Sa main relâche la sienne - comme allergique à elle, à sa simple présence. Bien sûr. L'hypocrisie étire ses lèvres, le venin dévore ses propres paroles. Elle n'apprendra donc jamais, Mao. On devrait définitivement faire des sorties. Tu vas m'emmener où ? Voir tes ami.e.s super doué.e.s qui vont se moquer de mes stupides pouvoirs, comme avant ? La rancune de s'envole pas, elle reste, persiste, elle trouve noyau dans son estomac, dans ses entrailles alors qu'elle voudrait hurler, crier, que ce n'était pas juste ; qu'elle a toujours fait de son mieux. Qu'est ce que ça pourrait m'apporter, au final, d'être amie avec toi? A part des regrets. Car elle en est certaine ; il n'y a rien a sauvé, rien à créer entre elles.

et dans une autre vie :
à prier ,,
pour les renouveaux.

quand ils en deviendraient subtiles ! ombres à tout détruire, à morfondre les chaos sous les emprises des venins. regarde, Mao ! tout pourrait être plus beau, si l'on arrêtait de venir s'entretuer. de ces lueurs, elle voulait y croire ! celle aux talents effacés derrière les artifices. — Pff, t'es juste une rabat-joie...! Regarde, il fait beau, et on est seule ici. Moi, j'y crois ! peut-être trop optimiste, à simplement vouloir en donner un peu de douceur : quand elle n'en était pourtant que caractère à s'enflammer trop facilement de ces joies ridicules. cœur fragile, à papillonner, à la moindre occasion.
d'un soleil :
à éclairer ,,
ses pas !
car de ses moqueries, à préférer les ignorer, faire comme si rien ne pouvait l'atteindre, elle n'en était pas moins blanche, Kanon ! à perdre ses plumes, perdre ses éclats, sous les moisissures à se répandre sous les murs environnants. quand seul espoir délaissé, doigts à se fracasser, les sourires à retomber : tout à se déglinguer. ça vrille, ça la fait soupirer. gentillesses à se perdre derrière ces masques infantilisant : à préférer finir par tout lâcher, face à toi, Mao. — J'en ai rien à faire de tes pouvoirs moi. et elle n'est pas le monstre que tu crois voir en elle : de ces rivalités si furieuses. — De la compagnie ! Mais je préfère éviter, t'as pas l'air de bonne humeur aujourd'hui. Un peu comme d'habitude finalement. épaules à se hausser, moue à se former : les valses à se terminer, pour en clore un nouveau chapitre.

— Tu sais, t'es pas obligée d'être désagréable. Moi je te propose vraiment de faire une sortie ensemble, tu veux pas ? Tant pis. à ne pas courir après les gens : quand elle crevait pourtant, de t'en rattraper les phalanges. — Après tout c'est pas mon problème, ça t'apportera pas grand chose en effet, vu comment t'es aimable. Tu te plains beaucoup trop pour mes oreilles... et vermine qu'elle venait à prononcer, Kanon : tu n'en étais pas la douce, que tu souhaitais afficher au monde entier.

Gamine qui a l'habitude que ses rêves deviennent des réalités - des caprices sur l'bout des lèvres, la fierté sur l'bout des doigts. Belle gueule d'ordinaire si douce, le poison n'existe que lorsqu'elle se sent menacée, lorsqu'elle se sent vulnérable et faible face à ceux qui l'entourent. Mao n'est pas aussi forte que Kanon et Minhun, et ça crève son coeur, bousille ses foutus rêves d'enfance, d'être héroïne sur le devant de la scène ; elle restera là où elle est, à se morfondre, jouir d'une gloire apportée seulement par sa beauté et son nom.

Je ne suis pas toujours de de mauvaise humeur ! Elle peste, serre les poings qui se plaquent contre ses hanches. Ses sourcils se froncent, les lèvres se mordent de rage, car Kanon a raison, mais elle refuse tout simplement de l'admettre. T'as jamais rien dit quand on se moquait de moi, je pensais que tu étais mon amie quand on était petites, puis... J'avais l'impression d'être trop nulle pour toi ! Parce que tu es S, et moi B... Comme bébé... Les paroles innocentes de Mei hantent son esprit ; c'est doux, bon enfant, mais aujourd'hui ça pèse simplement sur son coeur. Elle a vu tout le monde s'élever, sans pour autant suivre leur chemin, car c'était trop difficile, trop incompréhensible pour ses piètres pouvoirs qu'elle ne sait toujours pas maîtriser. Elle évite son regard un instant, laisse ses yeux glisser sur la foule autour d'elles ; c'est comme si elles étaient invisibles, comme si personne ne faisait réellement attention à leur présence. Et quelque part, ça rassure Mei, car elle se sent fragile et seule face à Kanon. Intimidée, si petit face aux yeux de tous. Moi j'voulais juste être ton amie... Aveux comme chuchoté contre ses oreilles, de peur qu'on l'entende, de peur que l'on se moque encore, Mao, si petit et fragile, si facilement influençable malgré tout.
Et Minhun n'est pas là pour qu'elle puisse s'accrocher à lui, elle refuse pourtant de sombrer, se raccrochant à Kanon, ancre dans cette mer où elle se perd.

et ça brûle :
à cramer
leurs ailles !
celles qui s'en voulaient blanches : à faire vriller les honnêtetés. couronnes à orner les têtes , et ici c'était à celui qui viendrait la faire tomber en premier ! là, joyaux à rouler ! misère à hurler ! quand à essayer de briller le plus, à faire de ces paraîtres réalités sans saveur : tu n'avais rien à gagner, Mao, à essayer de les imiter ! si ce n'en était ces chaos si somptueux, à faire danser les abysses à leurs côtés.


— C'est vrai ! Mes excuses ! qu'elle vient à en cacher ses lippes, dissimuler les rires légers ! quand les allures adorables venaient à en décomposer pourtant ces sourires, qui n'en étaient que trop fragiles. — Mais Mao ? qu'elle en vient à te regarder ,, pulsant à se briser : fragments à glisser contre sa peau ! de tes honnêtetés si délicates. et c'est ton visage, qu'elle tente de chercher à travers tes mots, à accrocher ses phalanges à ton bras ! car ça fait mal ! à te tuer tout doucement.
car c'est toi ,,
qui viendrait :
à la faire flancher !
— Et bien on a qu'à être amie ? Pourquoi ça changerait ? d'une moue à orner sa figure ! à venir t'en serrer tout doucement de ses deux mains la tienne : comme pour essayer d'en capturer ton regard. — S ou B, qu'est-ce que ça change ? Ca te définit pas, et je t'assure, ça ne définit pas ton talent ? car de ces lettres, à venir entacher les consciences : tu n'en ratais que ces médias à venir polluer l'esprit. — Mao, t'es pas juste une lettre ?

et elle viendrait :
à en oublier !
les animosités !

à venir te tirer avec elle, sans réellement t'en laisser le choix ! — Viens ! car la vie était trop courte : pour se détester pendant des années encore et encore, à en chanter les mêmes refrains, à en haïr ceux qu'on ne cherchait plus à connaître. et tu pourrais alors la rejeter ! celle à essayer de te faire rentrer dans ces océans édulcorés ! pour t'en montrer que tout n'était pas mieux, sur ces piédestaux imparfaits.

Et au fond, derrière cette apparence de femme - se cache seulement une enfant, capricieuse, qui a toujours eu l'habitude de tout avoir, amour comme succès ! Et dieu qu'elle voulait l'affection de Kanon, l'a idéalisé, adoré avant de laisser sa colère prendre le dessus, la haïr pour des choses qu'elle n'a jamais fait, elle voulait juste trouver quelqu'un à blâmer pour toutes ces années passées à n'être que l'ombre de ces héros qui brillent au sommet. Une lettre qui a toujours hanté ses nuits, ses cauchemars, elle n'a jamais cessé de se comparer - de se dire qu'elle n'était pas digne des pouvoirs qui habitent son corps, elle qui ne sait même pas pleinement les maîtriser. Pourquoi tu voudrais être amie avec moi après que j'ai dit tout ça ? Moue boudeuse sur son visage alors qu'elle croise les doigts - mais ça ne dure que quelques secondes, avant qu'elle relâche ses muscles, soupire longuement, les yeux fermés, se rouvrent. Pour les médias et Athena, une lettre c'est important... Et la mienne n'est pas assez bien. Je suis populaire, j'ai du succès mais... Je sais que si j'étais plus forte et douée... Ca pourrait être mieux, j'aurais plus d'opportunités, je pourrais évoluer ! Elle fixe ses paumes un instant, pense à son don, enfant de l'océan, qui pourtant ne connaît pas toute sa puissance - et elle envie Kanon, envie Minhun, parce qu'ils sont capables de tant de choses, quand elle, n'est bonne à remplir un verre d'eau.

Et elle sent son bras se tirer, relève les yeux vers Kanon qui l'emmène, l'attire loin de la foule. Est ce pour qu'elle puisse pleurer sans avoir peur des regards ? Est ce pour la protéger d'un monde qu'elle ne contrôle pas - ne comprend pas ? Son coeur se meurt de confusion, mais son corps suit, se laisse faire, relâche toute cette pression qui pèse sur ses épaules depuis si longtemps, une main relève légèrement sa jupe pour qu'elle ne trébuche pas, et à travers les fenêtres qu'elles dépassent, elle observe la lune - envie sa liberté comme sa lumière. Kanon attends! Elle s'arrête, sous les rayons de la nuit, observe la belle comme une déesse qui pourrait emporter son coeur - sa vie. Poings fermés, serrés contre sa taille, il y a toute une fierté en elle, un égo qui massacre ses désirs, mais aujourd'hui, elle ne veut pas le laisser gagner. Deviens mon amie. Ca claque entre ses lèvres, surprend son esprit, mais au fond, c'est tout ce dont elle a toujours rêvé - l'avoir à ses côtés, alliées et amie. Deviens mon mentor aussi... S'il te plaît. Car derrière ces dons offerts par la nature - Kanon est peut-être la clé de ses pouvoirs.

et à tes yeux : elle devait en être idiote ! celle à rêver de t'en tendre la main, de venir te bercer de quelques tendresses malgré animosités à ronger. et ça la tue ,, d'en jouer ces comédies sans saveur. et ça la crève, de devoir s'en montrer forte, Kanon.
loin des images ,,
de princesse
adulée.
elle laisserait tout brûler, viendrait faire tomber ces couronnes : pour t'en faire comprendre que le monde n'en était pas empli que ces ridicules apparences. alors elle essaie de comprendre, à en regarder figure si délicate ! — Et pourquoi pas. Y'a pas que ça dans la vie, Mao. Tu peux toujours évoluer par toi-même ! qu'elle viendrait à presque ignorer tout ce que tu viendrais à lui dire : pour en chasser, toutes ces insécurités qu'elle n'avait jamais compris.


être toi-même, sans en croire tes ailes déjà coupées. tu viendrais à fleurir, Mao ! de tes eaux miraculées ,, oiseau à s'épanouir : pour enchanter ton propre monde. vis pour toi, et seulement toi. quand de ta voix ! à la faire se stopper. te regarder, presque essoufflée ,, de ta tête haute ! à ravir les iris. des siens à s'écarquiller ,, comme si les poésies venaient à s'en déformer sous ses tympans. — C-Comment ? qu'elle venait à essayer de se repasser en boucle : ces mots à venir tracer sourires éternels, sur son visage. — Maooooo ! à se précipiter ! venir tout doucement l'enlacer de ses tendresses permanentes ! — Je dis oui pour tout ! qu'elle viendrait à la regarder finalement, rayonner encore plus !

à rêver, peut-être.
quand tu viendrais lui dire :
que tu rigolais.

— T-T'es sûre ? Pourquoi tu changes d'avis si vite.... P-Pas que je me plaigne ! Moi c'est avec plaisir ! à avoir peur : peut de ces fausses joies, comme si les limbes pourraient venir la rattraper, l'entraîner dans ces abysses sans chaleur ! où personne ne pourrait alors la retrouver. comme pour la cacher au monde, venir l'asphyxier dans ces noirceurs effrayantes. alors elle en cherche dans ton regard ces confirmations presque innocente, émoi sur ses traits candides ! —Je ferai tout pour t'aider ! Tu vas voir ! On va s'amuser ! Oh la la ...Par où on commence...? à compter sur ses doigts, toutes ces idées à venir fleurir dans les pensées : sans en avoir assez de ces phalanges trop fines !

et tu vois,
Mao.


— Déjà on va commencer par...par te changer les idées ! Puis...on verra ! Faut fêter ça ! sauter sur place, à venir t'en saisir les mains d'un naturel presque déconcertant : et lors peut-être que les printemps pourraient enfin renaître, dans vos regards ! sans à s'en piquer les doigts sur ces ronces mélodieuses.
à vous bercer :
dans ses songes
idylliques.

Il y a des facettes de Kanon qu'elle ne connaît pas - qu'elle ne soupçonne pas derrière ces sourires. Elle ne sait pas grand chose au fond, la voit comme celle qu'elle a toujours été à ses yeux, une rivale avant d'être une amie, la fiancée de Jiu avant d'être tout simplement Kanon. Et c'est parce qu'elle n'a jamais pris le temps de s'intéresser à elle, que tout lui semble étrange, que quelque part, la gentillesse de la jeune femme sonne comme hypocrisie, quand Mao n'est pas mieux, n'a fait que la rejeté durant toutes ces années, la détestant aux côtés de Jiu, aux côtés de ceux qui ne peuvent pas la supporter.

Et si ça changeait ? Si enfin, elle lui donnait une chance aujourd'hui ? Son coeur lui hurle de le faire, son esprit a peur de lui faire confiance, de se tromper, d'être de nouveau blessée comme elle l'a été avant. Y'a trop d'hésitations en elle, alors que ses mots se font contraires à sa prudence, quand elle lui demande d'être son amie, d'être son mentor, pensant qu'à ses côtés, elle aurait peut être une chance de s'élever, de ne plus être cette moins que rien que l'on pointe du doigt en riant - quand elle est fille d'héroïne, quand sa soeur est tout aussi glorieuse que leur nom. Je-Je ne change pas d'avis si vite! Elle croise les bras sur sa poitrine, fronce les sourcils, sauf que Mao, elle n'a pas d'autorité, ne sait pas réellement faire semblant. Je suis sincère! Comme un caprice qui s'extirpe d'entre ses lèvres.Par le début... L'enthousiasme de Kanon rend ses joues roses, elle n'en a pas l'habitude, pas venant d'elle, et cette situation a le don de la rendre plus timide qu'elle ne l'est déjà. La belle s'empare de ses mains, elle sursaute, laissant le sourire étirer ses lèvres. Comment on va faire...? Pour fêter ça ? Parce que Mao n'a que sa beauté pour éblouir, ses idées ne fleurissent pas comme elles le font dans la tête de Kanon, et ça aussi, elle pourrait l'envier, la jalouser - mais aujourd'hui elle a envie d'enterrer tout ça. Tu veux qu'on parte d'ici ? Qu'on prenne la fuite ? Et y'a un brin d'excitation dans son coeur - comme l'envie de tout fuir.