(NSFW) voices silently sing ((MAO))

Et dans l’ombre :
Se dessine
Les néants !
Tracent contre sa peau éternels Enfers ! tuent les quelques espoirs à naître au creux des têtes. Ça chahute, dans ses iris ! ces calvaires à prendre vie comme si les onyx en étaient toujours plus détraqués. Quand c’en était les corps, qui viendraient à tomber au sol ! oublier les sommeils imparfaits, venir le hanter de ces horreurs perfides. Cauchemar endormi : cauchemar diurne !

car on s’accroche :
À sa carcasse
Si fragiles !

Ombres à venir le tuer, agripper ses jambes, effleurer ses joues ! achevez le, avant qu’il n’en soit trop tard : car il tremble au pied de son lit, caché par les reflets de ses fenêtres à en offrir visions du ciel moqueur. De ses ongles, à s’enfoncer dans ses avants bras, visage ravagé ,, à suffoquer de ces paniques sublimes ! tout fait mal, dans sa cage thoracique : ça l’étouffe, vient à en dérégler les respirations !

et Mao :
à s’imaginer
ta voix.

Là où les doigts en tentent désespérément de reprendre conscience ((abandon)) à miroiter au creux de ses paumes ! et il se demandait ,, si de ces quelques messages : tu viendrais réellement en croiser son visage. car il ne sait plus, se déteste, lui et cette ombre sans âme ! quand les paniques à s'accentuer ,, venaient à s'agripper encore plus les cauchemars imaginaires. et qu'en est-il, de ces vérités ? réalités à s'estomper, tout tremble !
tout meurt :
de ses doigts !
qui implosent.
de quelques pinceaux à tomber, épaules à s'effrayer en solitaires. vient pourtant à en attendre ta venue, essaie d'en lever sa carcasse abandonnée aux poitrines abîmées. quand c'en était les poumons, qui viendraient à ne plus tenir. s'ouvre alors les portes : figures à en allumer les quelques éclats frivoles ! seule étoile à rayonner, dans son monde d'obscurité. — M-Mao... qu'il soupire ! visage en sueur, regard à délirer : et es-tu réelle, toi aussi ?

de ses doigts à se tendre, tenter de te toucher avec délicatesse, comme pour se répondre à lui-même ! tête à s'envoler, s'affaisse le corps, pour en cogner son front contre ton épaule. — You...really came.... que les yeux larmoyant n'en retiendraient plus les larmes ! s'effondre dans les terreurs, celui à tenter d'en trouver onces d'espoirs dans tes parfums. — I'm..sorry...
supplice éternel :
pardonne le !

Nuit sans étoile — l'air est putride, attrape les gorges, entaille ces poitrines pour n'en laisser que d'affreuses cicatrises. Il n'y a plus de place, dans ce monde où tout se nécrose, on se bouscule, se marche sur les pieds, on renverse quelques démons au passage, certains se glissent dans les ombres pour venir hanter les âmes dès que les yeux se ferment — Et Gaon, dis-moi, à quoi ressemble ton enfer ?
Ses doigts glissent contre l'écran de sa tablette, les lettres défilent, les pages se tournent virtuellement, l'esprit qui ne trouve pas le sommeil — comme si les dieux avaient voulu la gardé éveillé, comme si elle avait une mission, ce soir. Un soupire caresse ses lèvres, elle coupe l'écran, posant l'objet sur la table de nuit, son lit est vide, ses draps sont froids. Elle ne l'attendra pas cette fois, c'est ce qu'elle se dit alors qu'elle ferme les yeux, force son esprit à sombrer dans un sommeil profond.
Son téléphone vibre, elle sursaute, mais son regard s'accroche aux lettres qui s'affichent.


Son sang ne fait qu'un tour, ses doigts répondent le plus vite possible alors qu'elle attrape déjà un pull au fond de son armoire, enfile ses chaussures, ne prend pas la peine d'emporter son sac dans sa course lorsqu'elle quitte l'appartement, un unique message pour sa moitié, elle court déjà derrière un taxi qu'elle attrape juste à temps — s'engouffre à l'intérieur.

Les minutes sont longues, interminables, et quand enfin elle arrive, elle ne prend pas le temps de remercier le chauffeur, dépose un billet dans sa main alors qu'elle se remet à courir — le souffre court dans sa poitrine, ses poumons lui font mal, mais elle s'en fiche, s'en remettra. Gaon lui, ne peut pas attendre. Alors elle monte les escaliers, ne prend pas la peine d'attendre l'ascenseur — et enfin. Enfin. La paume de sa main s'écrase sur la porte, sans douceur, sans discrétion, non, elle a trop peur de le perdre. Elle se ronge les doigts d'inquiétude, attendant qu'on lui ouvre — et quand enfin elle le voit, qu'elle entend sa voix, un soupire de soulagement vient presque détendre ses épaules. Il fond contre elle, et elle se noie contre lui, enroule ses bras autour de son cou, cache son visage contre sa chevelure. I'm here. I'm real. Qu'elle murmure contre son oreille, seulement pour lui, pour que son démon ne puisse l'entendre, ne puisse prendre possession de sa voix — Ses doigts caressent sa nuque, et son corps est un refuge cette nuit, elle se décolle doucement, jamais trop. Talk to me. What happened...? Et l'une de ses mains glisse pour chercher la sienne, refermant la porte de l'autre — elle l'attire vers le lit, vient l'asseoir sans jamais le quitté. Elle replace ses mèches en arrière pour découvrir son visage, phalanges qui ne quittent pas sa joue, elle reste là, près de lui, de peur qu'il ne s'en aille — qu'on lui arrache soudainement. I wont leave you tonight. Elle restera jusqu'à l'aube, s'il le veut bien, viendra le choyer de ses étreintes.

la lune :
à s'éteindre
dans ses yeux.
et pourtant vient à briller, une seule de ces étoiles. à s'éprendre de tes parfums, venir enlacer les corps comme pour respirer de nouveau. c'est qu'il voudrait en faire fuir les cauchemars : ceux à ressentir, quand personne n'en remarquait les démences. folies à se redécouvrir, sombre un peu plus dans ces noiraudes épopées : on te prendrait pour un monstre.


quand de sa voix à résonner, tu te laisses guider ! vient en suivre chaque pas, car il voulait te croire réelle ! car il ne voulait pas que tout n’en soit que rêve éphémère, là où les douceurs de tes bras venaient à en apaiser les épaules si crispées. et personne ne viendrait à vous entendre : de ces murmures à réciter quelques berceuses ! pour en endormir ceux à lui coller à la peau. — Mao... qu'il soupire presque soulagé ! d'en sentir ta présence. plus douce encore, que ce qui venait à l'agripper, plus délicate, pour éteindre ses peurs.
de tes caresses :
de ta main :
il en oublierait tout.
d'un lit rejoint, à s'accrocher tout doucement à la belle comme pour ne pas en perdre son seul repère dans ces nuits sans fin : à passer ses bras autour d'elle ! pour tenter d'en faire taire les souffles erratiques. — It's just that...they are...alway...grabbing me... à ne rien contrôler : de ses insomnies à vouloir le tuer dans son sommeil. — This time it tried to strangle me, Mao. celui qui vivait accroché à son corps, à n'en être pourtant que lui : à en ordonner les impossibles. — I can't ... stand it ...anymore. et la voix s'étouffe, à dépérir ! dans les douleurs.

figure à se cacher
contre toi !


qu'il en relâche pourtant sa prise, en essuie discrètement son visage. et pourquoi en avait-il toujours l'air si pathétique, quand tu venais à lui faire face ? —I'm sorry...you had to come here... de ses doigts à venir s'agripper aux draps, pour ne pas t'abimer ! mal à le ronger ,, que personne ne viendrait à observer : et il voudrait simplement pouvoir te garder là, quand tu en étais la seule à arrêter les infamies contre sa peau. — You..can really stay...? juste cette nuit, qu'il viendrait à relever son visage si pale pour en admirer le tient. — You won't...disappear, Mao...? à t'en demander les impossibles ,, à garder ta main contre son visage, venir y coller sa joue : comme pour se réchauffer ,, comme pour en confirmer, que n'en était pas l'un de ces songes qui viendrait à se transformer en hérésie.
à n'en demander que tes bras
dans les interdits
silencieux.

Elle plonge ses mains dans le néant, tend ses doigts comme s'ils pouvaient s'allonger, grandir, juste assez pour le rattraper, le toucher, ou même, seulement le frôler. Elle se penche, encore et encore vers ce trou béant, où les ombres murmurent de le rejoindre, de céder aux tentations, qu'ils ne lui feront aucun mal - elle sent les mensonges, résiste, reste dans la lumière, là où elle veut le ramener, quoi qu'il en coute.
Take my hand,
Take it, and don't let go.
Et dans cette monstrueuse réalité, ses doigts caressent sa peau, se glissent entre les mèches de ses cheveux, sombres et délicates. Elle le regarde, plonge dans ce regard effrayé, noyé dans la détresse - son coeur serré, parce que sur ces douces courbes, elle aimerait simplement y voir un sourire. Si seulement elle en pouvait en être la raison - apaiser le battant qui se déchire au fond de sa poitrine, calmer ses pensées, ses cauchemars - cette ombre qui se déchaîne. It's okay now, i'm here. Murmurant comme pour protéger leurs secrets, ses doigts se lient aux siens, délicatement, elle se resserre contre elle. They wont hurt you anymore. I'm the only grabbing you. The only one touching you.

Elle le regarde, observe ce garçon sans défense, sans rien, celui que l'on a laissé au bord de la vie, avec son coeur entre les mains, brisés, lui, que l'on pointe du doigt, honteusement ; quand Mao le regard avec tout un cosmos dans son regard,
Quand son coeur l'a choisi, il y a bien longtemps de ça.
I swear to you, Gaon. I wont leave you. I'm staying with you, until tomorrow, don't worry. I'm not a shadow, i'm real. How can i prove it to you...? Et elle réfléchi, perdu dans la nuit où les réponses à ses questions ne brillent pas autour d'eux - car elle ne sait pas à quel point il souffre, à quel point c'est lourd, ne le ressent que dans cette ambiance. Come. Et enfin, elle bouge.
Se relève, ne le lâchant pas alors qu'elle le tire. Let's go to bed. Elle sourit -
Dépose un baiser sur l'une de ses joues alors qu'elle l'invite sous les draps, s'y glisse également, alors qu'elle trouve refuge contre lui, trouvant une place entre ses bras. Et d'un geste simple, doux, elle recouvre leur tête de la couette, les laissant seuls dans cette bulle où la lumière brille faiblement. Are you okay...? Son pouce caressant sa joue, son souffle se mélange au sien, et dans la pénombre, ses joues rougissent.

enlace les caresses ,,
susurre :
les agonies.
car tu en es lumières, Mao : dans ces terreurs à le pétrifier, d'un myocarde à se tordre sous les peurs, c'était toi, qu'il viendrait à chercher même quand les yeux n'en voyaient rien ! frissonnent les peaux, sous les miracles que tu lui offrais ,, soufflent les angoisses pour finalement s'envoler. qu'il essaie d'en être fort : t'en montrer, qu'il n'en était pas que risible symphonie. quand les doigts viennent à l'effleurer et qu'il en ressert ta taille si précieusement ! vient à se demander, si finalement ce n'était pas lui qui n'en était que simple mirage : car tu en étais trop idyllique, pour ces yeux remplis de noir.

à en croire :
chacun de tes mots !

venir s'apaiser tout doucement, de ces galaxies que tu lui offrais ! et Mao, si tu savais : ô combien il n'y avait que toi, à venir scintiller dans ces regards si ternes ! qu'il aurait aimé t'en offrir bien plus que ces silhouettes démunies ! souviens toi, de ces instants partagés : où le monde ne tournait qu'autour de toi ,, car elle en était et en resterait sa seule et unique muse, Mao. — Okay. qu'il murmure, te regarde : t'admire ! comme si tous ses maux pourraient disparaître, si tu restais simplement à ses côtés. — I...believe you. et tu es réelle, car chacune de tes douceurs ne pouvaient pas en être fausses.


vient plonger sous les couvertures ,, qu'il en observe ses sourires : et ça brûle un peu le cœur, et les joues viennent à s'enflammer tout doucement, quand il réalise ! comprend : que tu en serais éternelle, là, comme s'il ne pourrait rien n'oublier de toi. d'un seul baiser si innocent ,, à se demander, qu'elles en seraient vos limites ! — Hmm... cocon refermé : de sa main contre sa joue, il en cale son visage contre sa paume, vient à poser son regard dans le sien ! qu'il en glisse les doigts autour du corps, respire les parfums floraux : à venir se remander, si le monde n'en était pas trop injuste. — It doesn't bother you...? being so close, with someone else.... qu'il murmure : car il aimerait te dire ,, que les pulsants venaient à s'émerveiller, à revivre de nouveau ! — ...because it hurts... encore plus que ces cauchemars ! qu'il s'en cacherait contre son cou ! viendrait à en rendre silencieuses les envies ,, sous les proximités nouvelles. — it hurts not being able to ... kiss you. honnêteté marmonées, et il espérait que tu n'en comprendrais rien. car c'est les phalanges, qui s'en agrippe à son dos, vient à fermer les yeux comme pour ne plus penser ! — its not fair... quand tu en deviens songe, à chasser ses peurs.

à s'emprisonner :
contre sa muse !
pour ne pas en saccager
ses douceurs.