Cold night ♡ Gao

I feel like if someday,
I'm lost in the sea, facing at the sky one last time,
This would be what i want to hear,
The voices of the sirens before being drowned by them in the unknown

La nuit est froide, et la pluie qui frappe sa peau est glacée. Elle a froid, Mao, alors qu'elle déambule entre les bâtiments, le bruit de l'extérieur qui résonne dans sa tête - elle déteste ça, tout ce bruit, l'odeur des cendres, les sirènes qui ne cessent pas, les mains pressées contre ses oreilles - Elle voudrait que ça cesse, que le calme revienne, que le silence prenne la forme de ses bras. Elle débuche, tombe, vient salir sa belle robe et ses paumes contre le sol. Et pourtant, elle se relève, ses cheveux qui collent à sa chair, ses chaussures lui font mal, alors, elle les retire, devient encore plus misérable alors que le monde s'agite encore.
Mais Mao a peur, Mao ne pouvait pas regarder la violence de ses propres yeux, ne pouvait plus entendre la voix de Minhun tenter de la réconforter - car ça sonnait trop faux. Ce n'est pas lui qu'elle voulait - elle désire l'ombre qui se cache quand le soleil brille trop fort, celui qui est plus silencieux, plus discret.
Gaon... Murmure dans la nuit, elle pousse la porte du bâtiment, et se faufile dans l'ascenseur, une main sur sa poitrine - et elle éclate, des sanglots plus bruyants, son corps tremblant, et la fièvre qui guette déjà son corps, la princesse est gelée, possédée par le froid de la pluie et du vent qui se lève. Les secondes sont longues, bien trop - et ça l'agace, elle a l'impression de devenir folle sans lui.

Les portes s'ouvrent, et elle soulève le bas de sa robe, marche quand même dessus, et elle se déchire aussi tragiquement que son coeur ce soir - alors qu'elle l'ignore, fixe cette porte qui se rapproche avant de frapper contre de ses mains fragiles. Gaon, open to me! Et elle continue, le visage gâché par le maquillage qui coule et les larmes, elle frappe, encore et encore, jusqu'à ce que l'un de ses poings heurte le torse de l'homme - elle relève la tête, et soudainement, se jette dans ses bras, serre ses mains autour de lui, agrippant son dos, le tissu. Et dans la nuit - on n'entend que ses pleurs résonner.

explose dans le noir :
les nuages
à pleurer !
car ce soir : tout est triste. des odyssées perdues ,, à en avoir entendu les carnages ! de ces soirées pourtant glorieuses : lui n'en participerait que dans les rouages du temps. alors il ignore, ne viendrait à sauver personne : car les lieux en seraient déjà comblés de ces figures si gracieuses. et lui ,, danse avec les ombres ,, observe les reflets de la pluie tomber contre ses fenêtres !


cheveux en pagaille ,, viennent à cacher ses cils de ces mèches trop noires ! ô odeur de peinture, à s'en réfugier contre les tissus : et c'en étaient les solitudes, à prêcher leurs malédictions. qu'il sursaute ! sous les rythmes effrénés à en frapper sa porte ! reconnait la voix : dulcinée flagellée ! qu'il se précipite : pour en ouvrir les portes ! coup manqué, s'en réfugie les silhouettes bafouées entre ses bras bien plus chaleureux ! le corps est froid ,, et Mao : tu en étais devenue ouragan à toi seule ! là ,, à effrayer les pulsants qui viendraient à crever, de t'en voir si fragile. — ....Mao ? de ses doigts à t'agripper ! resserre son emprise contre ta silhouette.
et ne pleure plus :
là ,, entre ses bras
il t'en offrirait
le soleil !
qu'il t'attire entre ses murs, referme tout doucement la porte du bout du pied ! vient à caresser ton visage ! nettoyer ta figure : de ces salins à en détruire ses propres regards. — What's happening ? Why are you drenched like that ? Weren't you at the gala ? qu'il suppose ! car tu en étais si belle malgré les maux des calvaires. — Whatever, are you hurt ? You're freezing...! frotte le dos, épouse ta peau ! sirène miraculée : qui en avait perdu ses chemins. et il t'attrape ! vient à en saisir couverture si douce ! t'enroule dans les tissus, avant d'essayer d'en capter ton regard !


— It's okay now...I'm here...enlace les corps, essaie d'en réchauffer tout doucement les dermes ! et t'en garderais un instant entre ses paumes, pour ne pas que tu te perdes ,, dans ces pluies à voler les innocences. alors oublies en tous tes cauchemars, il se ferait douceur éternelle, avec toi !
pour t'en remémorer
comment :
fleurir !

I feel like if someday,
I'm lost in the sea, facing at the sky one last time,
This would be what i want to hear,
The voices of the sirens before being drowned by them in the unknown

Et s'il pleut dehors - il pleut dans son esprit, partout dans sa tête, l'orage fait rage comme jamais. Son coeur tambourine à l'intérieur, et il y a toutes ces choses qu'elle ne parvient pas à ignorer - ses pensées parasites qui brouillent sa conscience, cette sensation de sombrer, tomber au fond d'un puit sans fin, où les ténèbres recouvrent sa chair comme les mains d'un amant dans la nuit.
Et la douceur l'empare, soudainement, la chaleur entoure ses bras, ses épaules, son visage se fond dans un nuage tendre - quand l'ange s'écrase auprès de l'amour - gamine qui a trouvé l'amour loin de son mariage. Son corps valse, suit le sien sans un mot, sans résister, quand il l'attire à l'intérieur et soudainement - le bruit cesse. Il n'y a plus rien, plus rien sauf le silence. Plus rien, sauf sa voix qui chante tendrement à ses oreilles. Et son visage entre ses mains, elle ouvre un peu plus les yeux, regard qui se dépose sur lui - et elle sourit, très légèrement, alors qu'elle passe ses doigts contre ses joues, retire les mèches sombres qui cachent ses yeux. I'm sorry... Qu'elle murmure, à bout de force, les bras qui tremblent encore de froid. I was... But something happened and... Elle tente de se souvenir - n'en voit que la fumée, des flammes, entendant les sirènes, et elle voit Kanon partir, les autres également - n'ose jeter un coup d'oeil dehors, car elle sait que c'est un carnage, un vrai combat - Que papa se cache peut-être quelque part et elle ne veut pas qu'il souffre ! Elle referme les yeux aussitôt que ses larmes remontent, roulent sur ses joues comme des perles qui s'échappent d'un collier - elle a peur, sent ses entrailles de comprimer. What if... My dad is somewhere over there... I can't think about him being hurt by us... By Athena... I can''t... I want him to come home, i'm so scared Gaon... Qu'elle murmure de nouveau contre lui, se blottit dans les tissues qu'il vient déposer contre elle, cachant son visage contre son torse - il devient refuge, devient sa maison, son repère, à chaque instant qui passe. It's a real mess over there, so much noise... The explosion made so much victims... And i'm useless... I just... Ran away like a coward... I'm so sorry for being like that... Faible, impuissante -
Et si Athena lui demandait de s'en prendre à un vilain, elle sait qu'elle n'en aurait pas le coeur. Sait qu'elle imaginerait le visage de son père face à elle - et son coeur se brise encore plus.

et oublie tout :
fond toi dans ses douceurs !
pour apaiser tes monstres.
qu'il en soufflerait sur chacun d'entre eux ,, viendrait à te serrer toujours un peu plus. car il t'en montrerait en permanence ô combien tu n'en étais pas seule, Mao. là, vient à en essuyer chaque goutte de pluie qui étaient venues en former étoiles si glaciales contre tes peaux. princesse adulée : à être venue déchanter ! quand c'en était les merveilles qu'il voulait dessiner sur son visage, et non pas les tragédies à tuer les âmes ! et il viendrait à mourir peu à peu, si tes sourires venaient à s'effacer éternellement.

caresse ta peau :
réchauffe la figure !


qu'il t'observe ! vient à t'admirer un instant ! essuie tes délicates joues, jusqu'à en embrasser le front ! — Mao..., murmure à s'étouffer ! vient à la garder contre lui, frotte le dos : pour que tu ne viennes pas à geler sous ses bras. — It's okay, you have the right to be scared for him ? I mean it's still your dad, it's not a crime to be still thinking of that and... berce les figures, baisers à se déposer, contre sa douce chevelure ! que tu en sèches toutes tes larmes ! dans ces simples étreintes. — ...and you can be scared...but...you're not alone, Mao.


— Yeah...I heard it was...quite a chaos, outside. But you're safe, and that's all tha matter. I mean, look at me, I'm pretty egoistic I won't even go., alors tu n'as pas à t'en sentir coupable : à être deux âmes ,, à venir se retrouver ! — And I'm sure a lot of heroes went there, so that's okay. It doesn't mean in any case that you're useless. Your hands can do so much, Mao., et lui préférait t'en savoir contre lui : que dans ces décombres ! aux airs d'enfers.


— So now let's try and stop you catching a cold. Okay ?, qu'il en glisse ses doigts, contre ta joue ! vient tout doucement t'emporter ! pour tenter d'en récupérer quelques vêtements. — You should change your clothes, even though you looked pretty, you're soaked...and you should also go and take a hot shower...or dry your hair...U could help you with that. car c'en était le plus important, à ses yeux : venir t'en offrir réconforts ! dans ces torrents que tu avais traversé. t'observe un instant, fronce un peu des sourcils ,, sous les allures si abîmées. — You're not hurt....? car viennent à souffrir les regards, de ce que tu as pu vivre.
alors dit lui :
qu'il en vienne
à en chanter ,,
tes louanges !

I feel like if someday,
I'm lost in the sea, facing at the sky one last time,
This would be what i want to hear,
The voices of the sirens before being drowned by them in the unknown

Dans le chaos de son esprit, elle voit une faible lumière au loin qui transperce les ténèbres, tend les bras vers elle - dans l'espoir que la chaleur douce et tendre embrasse son corps, l'apaise de ses larmes qui s'écoulent sur son visage en rivière. Mao perd pied, ce soir, dans cette réalité qui tiraille son esprit et ses entrailles - ne discerne plus rien, et ça fait peur.
Alors elle se noie de son odeur, se couvre de sa chaleur, parce qu'il n'y a que lui comme seul refuge ! Quand elle étouffe ses pleurs dans son torse, s'accroche à ses vêtements, et attentive, elle écoute chacun de ses mots comme un doux poème qu'il récite pour la calmer. Ce n'est pas son mari, ce n'est pas l'homme avec qui elle est censé partager sa vie - mais elle lui a offert son coeur, son corps, s'est donné entièrement à lui, exprimant ces sentiments qu'elle a trop longtemps réprimé. Emporte moi à l'autre bout du monde.

Elle renifle, relève le nez vers lui alors qu'elle sèche maladroitement les perles salées sur ses joues et à ses yeux. Ses bras se tend presque timidement vers son visage où ses mains se déposent - elle caresse avec tendresse ses joues, quand elle boit ses paroles. You're right... Elle cache de nouveau sa tête contre lui - un bref instant seulement. You're not selfish... You're a hero... You're saving me, right...? Laissant les rougeurs maquiller ses joues, elle se penche légèrement sur la pointe de ses pieds pour déposer un baiser contre ses lèvres - dépasse les interdits, car ce soir, elle a besoin de lui, plus qu'un autre jour. My hands... I don't know what i can do with but... I believe you, maybe they'll be useful later... elle les regarde un instant, fronce les sourcils alors qu'elle vient enlever son alliance, la jetant sur le sol alors qu'elle l'enlace, place ses mains dans son dos. Elle l'écoute, si docile quand il s'agit de lui - hoche la tête en réponse, sage. Can you dry my hair after my shower...? I'll be quick... Et elle s'écarte lentement, baisse les yeux sur elle et sa tenue avant de constater qu'elle n'avait rien. No, i'm fine... Elle le rassure, tend ses bras pour lui montrer qu'elle n'a rien, pas même une égratinure. Be right back. Elle dépose un baiser sur l'une de ses joues alors qu'elle prend les vêtements qu'il lui tend, se faufile jusque dans la salle de bain où elle défait sa robe, se faufile dans la douche où l'eau brûlante contraste avec sa peau froide - s'amuse à créer quelques poissons autour d'elle le temps de quelques secondes, puis les goutes retombent sur le sol.

T-shirt légèrement trop grand, recouvre son corps jusqu'en bas de ses fesses, elle s'étire et sort de la salle de bain, jette un coup d'oeil à la chambre pour le retrouver, timide, elle se précipite contre lui, les cheveux encore trempés et la bouille fraiche, elle colle son nez dans son cou alors qu'elle ferme les yeux en respirant son odeur - ça l'apaise toujours. Your pant was too big. It's okay i can stay like this. Elle se recule de nouveau, le regarde alors qu'un léger sourire brise la tristesse de son regard.