voice of no return ((ft. SONGYAN))

miroir, miroir :
que vois-tu,
dans son reflet ?


qu'il venait à tout leur prendre : ceux qui se jouaient de leurs titres pour fanfaronner. ils sont idiots, ils sont avides : ô miracle amer, et Hokuto ,, tu viendrais à leur voler chaque fragment d'eux. quand des phalanges éclatées ,, héros de pacotille : à respirer, au loin. abandonné, les souvenirs en vrac. et toi, ça crise dans ta tête. quand sur tes phalanges, carmin à s'écouler ,, qu'on t'avait cisaillé le bras ! comme si ça te ferait t'arrêter dans tes folies.
mais rien :
à l'avoir vu ,,
dans son regard.
ces mémoires qui le hantaient. et ça l'tue. comme morbide symphonie. tout sonne vide, Hadès à te recueillir pour te murmurer de sombrer dans ces folies noires. nocturnes à chanter ,, comme pour te bercer : que ce n'était pas ce soir, que tu viendrais à disparaître. alors à abandonner derrière toi victime de tes onyx macabre, tu danses sous les nuits comme chimère à roder.


quand bras à ne plus bouger, soupir indélicat, c'est ton regard, qu'il vint croiser : comme témoin des calomnies subies. et tout s'arrête ! de ce temps, de ces minutes : à te dévisager, toi, ô témoin des massacres pourtant ce soir gentillets. car d'une vie, il en avait épargné, à en avoir éclaté d'autres : dans les secrets. — Did you enjoy the show ? et d'un sourire délicat, à se vouloir si fin : visage à n'en dissimuler aucune folie ,, car Hokuto, c'était ce que tu étais. et personne ne comprendrait ,, que tu en faisais justice personnelle. — Are you gonna scream everywhere what you saw ? I'm kinda tired you see. d'une mise en garde ,, il s'en ferait sacrilège : d'un.e témoin ! inconnu.e qu'il venait à approcher.
comme pour effrayer :
faire dégager les figures ,,
loin des torpeurs.

fleur des temps récents,
n'oublie pas ta mission..

noirceur des cieux venant recouvrir le monde, maintenant venait à sortir monstre, démons, diables et renards, gambadant dans les rues telles des créatures libres d'actions, de vie, d'existence. ce n'était pas son travail en ce soir, de vérifier que chaque rue était habitable, courtoise, charmante et sécurisée, d'autres étaient partis s'en charger.  douceur des cieux qu'elle était, pensée s'étant égarée autant que sa personne, marchant dans des rues qu'elle ne fréquentaient jamais pour leurs signification, leurs dangers. elle n'avait pas peur, jamais, faiblesse n'existant pas sur son doux visage, mais à la réalisation du chemin de ces pas, la chinoise se prépara quelques courtes secondes à faire demi-tour, éviter le monde qu'elle n'était pas censée voir, censée surveiller.
puis résonna quelques sons, cris, bruits
et curiosité tua le chat.

pas doux et silencieux, se dirigeant vers les lieux d'une soudaine commotion, ou était-ce qu'elle venait seulement de l'entendre. était-ce ses métiers qui la poussèrent à vouloir voir la situation ? ou seulement l'enfant en elle ne dormant jamais après tant d'année ? perle obsidienne venant s'écarquillé sur son visage, vision de crime venant couvrir ses yeux, vision d'horreur cramoisie devant un exemple si sale de désavantage, de confusion. jouant avec sa proie, tel un animal sauvage, sans maître ni retenue, et pourtant


pas confiant, restant pour autant sur ses gardes, la chinoise annonça sa présence, qui aurait pu être remarquée même si elle n'avait pas pris un pas en avant, fixant de son regard noir l'homme, tâché de sang, comme elle le fut un jour. le sourire qui se dessinait sur son visage, suivant sa parole lui rappelait sa mère, un sourire si faux, remplie de folie et mauvaise intention, réchauffant étrangement songyan dans un sentiment de déjà-vu, de retour à la maison. « i'm not the type to scream for help, sorry to disappoint. » car elle venait à jouer à son jeu, de répondre au fou du roi, car elle connaissait ces personnes, celle qui n'avait qu'un seul but dans leur vie : la vengeance. ses mains venant se connecter quelques secondes, mimiquant la forme du sabre apparaissant dans sa main dominante, elle n'était guère la femme en rouge aujourd'hui dans son appareillage, mais elle le restait dans sa façon d'être, d'exister. lame tendue vers l'homme devant elle, un sourire vint s'installer en coin de lippes.
dans ce monde de fou, si elle devait en jouer le rôle
elle le ferait à la perfection.

« not so fast mister, at least take me to dinner first. » ah ce que la corée lui avait appris, devenir mesquine, devenir mauvaise pour faire le bien, venir agacé son prochain pour le prendre par surprise, rester fière et grande dans une position de danger. certes, c'était le sang de ses collègues qu'il avait sur ses mains, sur son visage, mais se jeter dans le danger à bras ouvert n'était jamais la solution, en particulier à ses yeux. il fallait les amadouer, les calmer, les intéresser, car tout charme était bon à utiliser. jeune femme renarde elle deviendrait, pour mieux frapper.

brille :
encore plus !
que ces étoiles.

celles à s'éteindre, quand on venait à les oublier. leurs noms ? leurs constellations ? qu'importe. elles n'en étaient que fragments de mémoires que les humains voulaient posséder. encore et encore, comme tout ce qu'il venait à toucher ((détruire)). de tes pas légers, à apparaître dans sa vision : maître du temps, espace à se tuer de quelques silences. qu'à tu donc à lui apporter de plus, qu'un énième massacre silencieux ? quand les retenues s'étaient faites ressentir, dans ces ruelles : à avoir laissé les souffles vivre un peu plus longtemps que ce que les destinées en avaient prédit.
et alors ,,
c'était les chaos :
à régner.
quand de ses doigts rougeâtres, à te fixer épuisé : de ces allures à martyriser les âmes ! c'est ta voix, qui en ferait ressortir les jeux constants pour dissimuler ces cœurs piétinés. — I'm far from being disappointed then. That's how I like people : confident. d'un fin sourire presque esseulé, sur ses traits bien trop noirs pour en mentir plus longtemps.


de ces pouvoirs dévoilés, à laisser les lames se glisser de tes paumes comme pour effrayer les idylles ,, c'est d'un rire léger ! qu'il en accueillerait ces violences perfides : à bien s'en moquer, celui à ne savoir qu'en voler les souvenirs. — And what, you wanna slice me with your toy, Pretty ? à te regarder presque admiratif, quand c'en étaient les humours qui venaient à contempler les situations si risibles. à ne pas faire le poids ,, de ses poings si abîmés. — A dinner huh ?


à lever ses mains en l'air, presque dépité de ces abandons si rapides, il essaierait d'en faire taire les fous rires ! qui en avaient pris son corps trop solide. —Okay, I'll take you to dinner if you take away that thing from my eyes. I won't go anywhere anyway, so that's futile. qu'il s'approcha ! à venir lui faire face : quand les peurs n'en avaient jamais été réelles, pour lui. d'audaces à se vanter de quelques mirages. — A date then, with ? I prefer knowing the name of the one trying to softer me before taking you on a ride.. comme s'il finirait par tout oublier : et peut-être essayait-il lui aussi, d'en jouer de ces quelques charmes si sensibles. à en prendre sa proposition : comme réalité ! quand lui devait en être bien trop connu, de ces noms imprononçables.

car pour sauver les innocents
il n'est pas nécessaire de l'être


elle qui fut plus qu'une fois traduite sous forme de douceur au bout de ses doigts, un visage angélique aux allures royales, délicatesse n'était qu'une forme d'elle, perdue dans le brouhaha de sa nouvelle personne. car on l'avait formé, détruire et reconstituée pour être ce qu'elle est aujourd'hui, et personne ne pourra jamais voir la bénignité qu'elle fut auparavant. rien que ce cinéma, cette scène de théâtre jouée par deux mauvais acteurs n'était une chose qu'elle aurait pu faire dans le passé, non pas alors que le corps de jeune personne reposait à ses pieds, des personnes qu'elle connaissait probablement, qu'elle avait aidé, entraîné, forcé à devenir meilleur. tout ceci, disparu en quelques secondes devant ses yeux, et elle jouait la comédie.
aurait-elle peur ?
ayant vu les capacités de l'homme devant elle,
pensait-elle finir comme ces novices ?

ce serait mal la connaître
d'avouer les fissures de son mental
rouge cramoisi présent chaque jour,
ce n'était qu'un soir, comme les autres.

bras tendu alors même qu'il s'avançait vers elle, absence complète de tremblement, de sentiment, d'émotion pouvant montrer une peur, ou un déconcertement, un vague moment de faiblesse. car l'insulte et la menace n'étaient guère inconnus, le monde entier reposait sur eux deux. « i could, if that's your thing. i can even do it for free, you're lucky. usually people would pay to taste just the tip of one of my blades. » peut-être le tenait elle des anciennes relations qu'elle a eu, de ce qui ont pris son cœur pour le détruire, jouer avec jusqu'à qu'il n'y ait plus rien. démon prenant place lorsqu'elle n'avait plus le dessous, laissant place à la mesquinerie, le sarcasme, le jeu de rôle. sérieuse ? non, bien sûr que non, la jeune brunette était dévouée à son métier, dévouée à athena et ceci jusqu'à la fin de ses jours, jusqu'à que ce monde la bannisse d'être ce qu'elle est : un soldat.

un sourcil se levant, sans pour autant supprimer le sourire qui se montrait en coin de bouche, alors qu'il "acceptait" cette stupide proposition qui n'était rien de très sérieux de son côté. c'était donc un jeu, même pour lui, pour le monde entier. et si usuellement c'était d'elle que l'on jouait, elle ferait en sorte que ce jour serait différent, qu'elle laissera sa marque, que ce soit sur son corps, ou en sa présence derrière un barreau. rire venant s'extirpait de ses douces lippes rosâtres, sa lame vint frapper délicatement le bas du menton du jeune homme avant de disparaître dans l'air, son bras se baissant par la même occasion. « oh so ladies first for names ? i see, not used to dating them i guess. » stylet noir apparaissant dans ses mains d'un geste court de la main, la jeune chinois vient attacher ses cheveux en chignon, utilisant l'arme comme soutient, libérant son cou comme pour se montrer à nu. avait-elle confiance en lui ? pas le moindre du monde, mais un jeu était un jeu.
s'il était tant de jouer de ses charmes
il n'y avait pas meilleur moyen.

« fine. you can call me yan. don't disappoint me, a lot of men tend to do so. and you, name. » ton de la voix restant doux, mais présentant une certaine sévérité, comme des ordres légers. ce n'était pas loin de la voix qu'elle prenait avec ses jeunes élèves, bien qu'il n'était en aucun cas un enfant. la tête haute, droite, ses yeux sombres droit devant elle, elle s'avança comme pour ordonner la marche, passant à quelques centimètres du jeune homme. « well then, go on. it's a date right ? show the way. » bras venant se croiser contre sa poitrine, complétant sa transformation en femme dirigeante, ordonnant chaque personne à ses côtés. ah s'ils la voyaient, le démon qui reposait en elle enfin sorti, ils en tomberaient des nus.

avidité carmine :
à ronger ,, les épopées.


de ces histoires, aux fins si infernales, viendraient à en être sacrifices ces silhouettes si abîmées. car le monde était imparfait, à venir dérailler à la moindre occasion : et lui n'en était que l'un de ces détraqueurs, à se moquer de ce que les bontés voudraient faire de lui. quand du bout de sa lame, à en remonter jusqu'à le figure de la douce : plus rien ne venait à l'amuser, quand les fatigues à s'éprendre de lui, il en écouterait ta voix comme sonate oubliée. et juste une fois, peut-être viendrait-il à en oublier ces folies permanentes, Hokuto. quand les astres s'en feraient rieurs de te voir si abominable.


— Oh that could be one day, but Il'l pass for now. car de ces utopies, héros à venir sauver le monde : lui à n'en avoir que pitié pour ceux sans âme tentant de simplement briller plus que les autres. car il ne les détestait pas tous ! venait à en respecter certains : à simplement en haïr ces visages destinés à n'en être que de simples célébrités, là où les vrais héros n'avaient pas besoin de s'afficher pour en sauver l'univers. alors chacun pourrait venir le haïr de ses crimes ,, à n'en nier aucun. mais toi, jolie fleur à venir tenter d'en empoisonner le bout de son visage, étais-tu réellement différente des autres ?
à t'observer,
guetter tes gestes :
essaye de te comprendre.
tout n'était que jeu, à ses yeux. malsain, à venir faire vriller les logiques, quand lame à effleurer les mentons pour capituler. et c'en était les sourires délicats, qui viendraient à naître sur ton visage. — I was just trying to be polite, it's not like like you were craving to know mine. alors de ces comédies, il viendrait à bercer de nouveau les songes comme pour en continuer les mascarades bien trop risibles. — It's because I'm not dating, that might be the reason. But I have plenty of other qualities. et à venir laisser en suspend : tous ces défauts à pourtant le qualifier. n'être que l'ombre de ceux à vouloir se souvenir ,, pour mieux se faire oublier.

et les nuits :
à dévoiler ,,
les secrets.

d'un cou mis à nu, sourcil à se hausser, nom à venir sonner comme identités à devoir s'échanger. quand le sien : en était bien trop misérable. — But I'm not like other men, Yan. Nice to meet you. I'I'm Hokuto. et ce n'était pas ses ordres, qu'il viendrait à craindre : autorité dont il venait à se détourner ! s'amuser ! quand il n'avait rien à perdre, lui. alors il t'emmènerait : là où personne ne vous trouverait. de ces allures transformées, à contempler les attitudes à se vouloir si sûre d'elle. — A date, kind of. But first let me clean myself, would you ? la stopper, contredire ses mots : à en saisir tissus d'entre ses poches, s'essuyer les doigts perfides. veste retirée ,, pliée soigneusement pour en camoufler tous les délits du monde ; il en passerait ses doigts entre ses mèches comme pour jouer l'illusion parfaite. — Now we can go. What kind of food do you prefer ? comme pour s'en montrer attentif, venir guider les pas d'une figure à marcher à reculons.

lassitude ,,
à orner son visage :
à en trahir ,,
ses auras.


— Someone with that much of a character, pretty sure you like spicy things, am I wrong ? à ne pas savoir, jouer au jeu des devinettes, comme si tout n'était que banalité des plus frappantes. et il n'aurait qu'à te voler tes souvenirs, pour venir en calmer les soirées. à se servir de toi comme simple distraction : à ces humeurs trop amochées. alors sauras-tu jouer le jeu, jusqu'à ce que les nuits viennent à s'éteindre ? — Depending on your choice, we will need to take that thing, just there. montrer du doigt sa moto comme simple commodité, épaules à se hausser ,, car il te l'avait dit : il t'emmènerait ! là où tu en oublierais, ces carmins si vicieux.