roses falling beautifully ((ft. Azusa))

et des fleurs sans nom
viennent à éclore :
au creux de vos paumes.


glissent contre les doigts, les perles à immortaliser les crimes. et ça roule, n'en terminent jamais leurs courses : colore les pétales de quelques carmins ! roses à renaître. perdent de leurs blancheurs ,, quand toi Hokuto tu venais à régner dans ces chaos. tu n'es que monstre ! splendide à orner les Enfers. croise les horreurs t'en fait satyre du mal. car ça hurle, à tes tympans. et tu t'en fiches, applique tes propres lois.


quand tu te caches dans l'ombre, fuit les chaos dans ces quartiers trop sombres. ça avait explosé, chahut que tu n'avais pas causé : et pourtant tout pourrait en brûler. toi tu ne fais que chasser, ces proies toujours trop ridicules. tu les affiches, leur prend ce qu'ils en avaient de plus précieux : souvenirs, soupirs, qu'importe. ne tue que quand tu en vois les causes aidées : pas par pur plaisir ,, simple décadence que tu venais assouvir dans ces noirceurs sans âme.
tu n'es plus rien :
simple fantôme
de toi même.
faucheuse à divertir ,, arnaque les horreurs ! ça te tue, tu te meurs : et peut-être avais-tu finis par oublier à ton tour, ce pour quoi tu te battais. les yeux observent les alentours, s'arrêtent sur l'une de ces silhouettes.


que tu en reconnais ses traits ! ça fait mal, déchire les carcasses ,, broie les organes : comme si tu en avais encore un peu de sentiments humains. mais les rues sont si noires de ces vermines à ronger les corps ,, et toi : tu te souviens d'elle, comme enfance à partager les arrogances. de ces estimes ,, de ces regards ! sort de ta cachette dans l'ombre ,, vient à l'accrocher pour l'attirer dans les pénombres. main sur les lippes pour en camoufler les mots. et tu voulais juste la retrouver, juste un instant : de ces interdits ,, famille brisée.
tu en demandes trop
sait très bien
ce qu'il t'attend.
— Ne dis rien. mais il sait, que tu n'en serais jamais aussi docile. — Juste le temps qu'ils s'en aillent. comme pour vous laisser seuls : là où tu pourrais en frapper ses démences ,, le tuer sans remord. venge-toi : quand lui s'en contenterait de ces quelques visage qu'il voulait revoir. à en prendre tous les risques ,, idiot à ne plus réfléchir : car il en avait laissé partie de lui, entre tes mains, Azusa.

Azusa is writing  

Et le sifflement des balles
vrillent les oreilles
à la lueur du jour

Quand les souvenirs s'entremêlent
les larmes s'appellent
et les sourires s'évadent

Et la noirceur de l'âme, se refermant pour oublier qu'elle traquait des humains au choix qui aurait pu être les siens. Les ordres brouillant ses sens, ses oreilles en sang tant elle entend les commandes, les directives. La cible s'échappait, sous son oeil de sniper, elle suivait les ruelles ou ils pouvaient être. Un tire, une touche. La couleur rouge brouillant sa vue et sa myocarde. Elle en oubliait de souffler alors que des cris se faisaient entendre. Des lapins courant dans leur terrier pour essayer de sauver ce qu'il pouvait rester. Et elle, elle jouait sa vie pour de l'argent, pour un moment et de l'humanité envolée. Elle, elle jouait sa vie pour sa soeur, son frère. Elle, elle jouait sa vie pour oublier qu'elle n'était rien au fond d'elle qu'une simple coquille vide à en oublier la chaleur humaine.

Et les oublis se font, à ne pas faire attention à ses arrières alors qu'elle se fit traîner subtilement. La parole bloquéee, elle voulut se battre avant de reconnaître ce visage. L'incompréhension se dessinant peu à peu, baissant son arme.

Et ce visage aux milles douceurs
amenant mille douleurs
vestige du passé
fantôme du présent.

Ses mots ne la réveillaient pas, pensant juste à couper sa communication, rapide mouvement pour observer les autres personnes avant que le silence n'accueillit leurs respirations, souffle de vie qui était de trop chez l'un. Et elle brisa le contact, comme brûlée, électrocutée. Ou simplement abandonnée. Une main rapide dégainant un flingue, visant son front. Se venger, ôter sa vie, le faire souffrir. Ou le laisser vivre. Les souvenirs et les rires fleurissant dans son esprit, ses émotions en pagaille sous ce masque de fermeté. Azusa avait toujours été en contrôle, maître d'elle-même. Une simple apparence et la reine s'effondrait de son trône, montrant ses faiblesses subtilement. "Hokuto." Voix légèrement enrouée, trahissant les émotions qui coulaient en elle. Ce prénom aux milles brûlures sur les lèvres, ce prénom qu'elle avait hurlé quand elle avait compris. Ratures noires sur les différentes photos aux souvenirs amers et brisé par son égoïsme de disparaître. Hokuto. Ami des rêves et aux songes des familles, il avait pris une part d'elle en disparaissant dans cette fumée épaisse. "Les tours de magie semblent être ton nouvel emploi? Apparaître, disparaître, ton maître mot." Poison s'échappant de ses lèvres, sa rancoeur en bord gorge, elle souffrait. De nouveau. Devant lui. Gamine incapable de se contrôler devant cette figure qu'elle avait tant apprécié.

Et la magie des rêves
s'envolant au loin
dans le désespoir de peter pan
oubliant de grandir

Hokuto is writing  

et les nuits sont noires
comme vos regards
à s'effacer !
ça hurle dans les tympans ,, voix à s'éteindre : ça caresse les peaux, brûle vos enfers. et qu'importe vos naufrages, il n'en resterait qu'écume à caresser vos idylles. car tout s'efface, tout revient : tes souvenirs divaguent, mais tu veux te souvenir de son visage. alors juste un peu, juste une fois : laisse vos folies corrompre vos ardeurs ! capture les présents, pour les graver à nouveau dans ses mémoires.

mélancolie certaine
à envoûter
vos lucidités.

illusions données ,, tu en attends les silences pour soupirer un coup : te laisse en être renversé, observe les maux te prendre. et c'est les colères qui viendraient à te ronger ! qu'il en laisse les armes s'en pointer sur son visage. spectacle désolant, déchire les myocardes déjà amochés ,, et tu ne t'étais attendu à rien ! du moment que tu pouvais en admirer regards déjà trop lointains. vos songes en sont terminés, les rondes viendraient à noyer vos poumons de quelques remords ! mais c'en étaient les rancœurs, qui y survivraient. celles à tuer les espoirs, de quelques écœurements à enfler au creux de tes doigts.


du moment qu'il pouvait se souvenir : de toi. — Apparemment. Je suis plutôt doué, tu trouves pas ? que tu es bête ! n'en n'est que subtile démence à se jouer de tout : sauf de vos vérités splendides. deux âmes si différentes ,, t'en es presque désolé d'en être misère ambulante. car devant toi, c'est les sourires qui viendraient à renaître ! comme pour redessiner vos enfances dont il parvenait à se souvenir ((encore un peu)) ! cherche comme douloureux présages. — J'aurai préféré d'autres retrouvailles mais comme tu vois...c'est plus charmant comme ça... remue son doigt, vers ton revolver ,, s'appuie contre ce mur : à en être seul rempart entre vos secrets. — Et à moins que tu ne comptes réellement tirer...tu peux baisser ton jouet ?
luit les regards :
d'une malice
éternelle !
elle se joue de tous ,, même de lui ! délaisse ses logiques pour ne t'en offrir que cacophonies immaculées. il est déjà mort, celui que tu connaissais ! aux innocences perdues, les dérives fustigent, les utopies s'en font mirages infinis. qu'il aurait aimé t'en offrir tout ce qu'il n'était pas, n'en retrouveraient jamais tes joies : il le sait. les passés s'en feraient oubliés, éclatés par vos réalités misérables. et il n'y avait que lui, qui en était resté perdu : quand toi tu en avais retrouvé les astres pour briller un peu plus, là où personne ne vous pourchasserai. là où tu pourrais détruire ce qu'il était devenu.

Azusa is writing