lighthouse ((hora))

Without you here
Everything feels so clear

À trébucher vers le déni toujours plus fort, s'emparer du peu de choses dont elle peut en créer une attaque féroce, lui bloquer l'accès des messages et presque en rire de s'épargner un instant de sa présence, si dangereuse.
Aux creux des poumons.
Chaque poussée d'oxygène.
Il y est.
À se rappeler comme il les cassait, c'est tout ce qu'il en reste, esprit à s'accrocher aux chevilles, n'en jamais relâcher la moindre prise pour s'hanter de ses traits même les yeux ouverts. Incapable d'assumer proprement, comme il avait raison de te le reprocher.


Tout ce qu'elle aimerait se faire croire à elle-même, les papillons, bourdonnements au creux du ventre exprimant la hâte, une nervosité nécessaire de revoir les traits, s'arrêter sur chaque visage et espérer y relire les mêmes traits. Repousser pour mieux retrouver et continuer de feindre l'indifférence. Refuser de voir les réalités criantes devant soi, démon réel qu'il était fréquentation qu'elle devait laisser derrière. Et tout ce qu'elle trouve pour calmer les palpitants, cylindre goudronné à étouffer les poumons de tabac avec des espoirs de calmer les nerfs abimés, à l'attendre au détour d'une ruelle, comme si elle ne voulait pas être vue avec lui.
Tout était bon pour y croire.


L'araignée sait toujours se faufiler, à faire sursauter, Lilith, sans jamais longueur d'avance. En juger la carcasse, ces envies de vouloir s'accrocher au cou pour unir les pulpeuses et étouffer les envies revenant toujours à la nicotine. «Tu t'es pas perdu, bravo.» Espérer qu'il en perde un peu le nord et le magnétisme qui ferait en sorte de la retrouver peu importe l'endroit.
Mais c'est le tien, Heera.
Qui le retrouve.
Ta propre attirance ravalée.
((En train de te tuer sur place.))
«T'as parlé combien de temps dans le vide avant de réaliser que je t'avais bloquée ?» Fierté des coups bas pour n'attiser que la course et espérer la venue au point de rencontre.

et comment respirer ?
quand les poumons, en avaient été volés.


il déchante ! trahis les jeux infâmes ,, quand il en vient à prier que tu ne t'en éloignes jamais trop. empare toi de ses Enfers ,, il voulait venir respirer : ces candeurs que tu lui offrirais. cache ses monstres ,, au font des cages thoraciques. dissimules les crimes : comme pour ne pas t'effrayer. et pourtant, chaque instant passé ensemble venait à t'en faire croire un peu plus humain ! oublie ,, ces hérésies ! vient à lui fermer les yeux, sur ces maux que tu venais à créer. alors ne t'en montre pas trop proche : cache toi de lui, en public. car personne ne devait te voir avec lui.



malédiction lancée ,, sort inarrêtable ! bannissez les de ces royaumes artificiels ! qu'il t'emmènerait parcourir le monde ,, pour en fuir les oracles néfastes ! et aujourd'hui ,, peut-être viendrais-tu à comprendre : qu'il n'en était que figure à se faire fantôme, dans ces mondes ! quand il vient à t'observer, de loin ,, savoure les visions ! cache les visages, d'un masque à ne pouvoir qu'en être ôté de nuire. comprend le, ce n'est pas toi, qu'il viendrait à fuir. mais eux, de leurs regards à transcender les esprits.
alors il s'approche !
te dérobe : tes nicotines
pour te saluer ,, de ses arrogances.
vient à t'en voler bouffées de poisons ,, habitude qu'il finirait par te prendre aussi : pour que tu en trouve toujours plus agaçant, celui qu'il était. — Tu vois, je retrouve toujours mon chemin. à toi, s'en grandir ! pour en imposer les prestances. t'en rendre tes cigarettes, venir sourire délicatement, pour en hausser les épaules. — Tu n'as qu'à me débloquer. Tu verras tous mes petits messages. comme pour se jouer de lui : et regarde, à quel point il t'en était dédié !


dans ces allées à s'en devoir si précieuses. — Mais je te supplierai peut-être plus tard. Allons-y, à moins que tu ne veuilles que je le fasse au milieu de la rue. car ainsi, il pourrait continuer à t'admirer ,, toi à en être plus qu'un simple souvenir.  qu'il t'attrape alors la main ! vient t'en offrir visite dans ces lieux si particuliers ! s'approche des entrées, saisit l'épaule de l'un de ces gardes : pour venir effacer leur visite prévue ! quand tu découvrirais : que les murs y étaient vides de monde. — Tu voulais aller au musée, non ? Alors profite. Ca n'arrivera pas tous les jours. de l'avoir seulement pour toi. de ces paradis recrées, il viendrait t'en protéger silencieusement.  car il en avait réservé ces allées ! soudoyé les âmes : leur avait tout fait oublier. — On a un peu de temps devant nous. avant que ne vous rattrape les réalités maudites. car tout était éteint : à en avoir déjà fait le tour ! personne ne vous verrait, aujourd'hui. garde la pour lui tout seul ,, à en empêcher le monde de t'aduler toi !
que tu resplendis
entre les arts !
mystérieux.

À n'en vouloir voler plus que l'étouffante nicotine.
D'une âme tout entière dévorée
Et les successions de pensées pour tes traits.

Take away the memories
Erase them, push them out to sea

Les permissions trop présentes, trop rapprochées, ils étaient encore là, à s'entrecroiser dans ce monde qui ne voulait pas d'eux.
Danger.
En jouer des interdits.
Elle n'avait pas assez consciences des vérités horribles pour le laisser s'approcher aussi facilement, le laisser l'énerver trop facilement, renvoyer que de simples regards mortels quand il se voulait jouer à chaque instant qu'elle respirait. «Rends ça.» ((Échange les places, immisce-toi à sa place.)) Jamais ne lâcher les prunelles volant au ciel, au rire sarcastique pour se moquer à quel point il pouvait bien ramper. Toi, Lilith, qui aimait toutes ses révérences, à l'imiter pour en faire de même. Qu'il te remarque encore et encore pour ne jamais tomber dans son oubli douloureux.  «Je verrai si tu mérites..»


Ne jamais laisser la belle réfléchir, ses fuites si terribles, si rapides, mains déjà jointes, éclats des souvenirs comme flashback qui la tourmente et lui en chatouille la nuque tout l'épiderme. «J'aurais aimé te voir me supplier en plein milieu de la rue.» Et d'un pouce qui caresse l'intérieur de la paume, la sienne, chaque parcelle de sa chair portant les éponymes du lys blanc. Puis l'écarter quand il fait son manège, en froncer les sourcils, puis soupirer, presque une envie de rebrousser chemin quand elle comprend.


Descendre une marche. «T'es sérieux ?.» Les échappatoires volatilisées, il en offrirait les silences si souvent réclamés. Alors il n'en resterait que leurs regards et leurs pensées, prisonnière de Lucifer de nouveau.   «Je vais aller avec toi toute seule là-dedans ? » Entendre le vide ravissant, le coeur qui balance, voir comment il pouvait tout donner pour elle. Charmée, bordée de ses colères.  «Putain. » dit-elle entre les incisives s'engouffrant dans les lieux.  «Hokuto...» Murmure entre les lèvres. «T'avise pas de me coincer dans un coin pour... » Des paroles qui s'arrêtent en plein milieu, prunelles qui s'agrandissent et rougeur des pommettes.
Toujours la même.
Le devançant entre les oeuvres, presque en fuite.
Ainsi, évitez d'en poser ses iris sur toi.
Pour en devenir le seul chef d'oeuvre qu'elle puisse vouloir admirer.

vie insupportable :
quand les corps
s'en éloignaient.


te piéger, dans ces lieux si merveilles, tu en amuses, extases à faire frémir les regards : et peut-être que juste un instant, il venait à rêver de quelques poisons à s'en partager ! pour vous tuer à deux, dans ces tragédies si sublimes. qu'il en rit ! roule des yeux, vient à te capturer un instant entre ses doigts ,, pour que tu ne lui échappes pas à nouveau : loin des lueurs des cieux.
juste un peu :
à serrer vos phalanges !
comme destins
liés.
— T'es sûre ? Ca peut toujours s'arranger, mais j'espère que tu encaisseras les conséquences. de ces regards à juger, de ces yeux à vriller : quand lui viendrait à faire cela dans l'ombre ! pour que personne ne t'admire. pour que personne ne t'observe : à en ruiner tes triomphes ! ceux à flâner sur le bout de tes cils, épouse les rougeurs passées de tes joues. qu'il en savoure les caresses, jusqu'à ce que tout ne s'estompe !



qu'il t'en délivre de tes prisons : vient t'en offrir instant de liberté ! et peut-être venais-tu à ranimer les éclats ,, de tes pensées ,, à s'en faire plus vives que les siennes. ((à avoir déjà : tout imaginé)) de ces murs, à abriter : déesse éternelle. — Te coincer pour ...? Dis moi...Tu penses à des choses bien trop peu innocentes en ma compagnie... vient à t'en retourner les ferveurs : car qu'importe ô combien il viendrait à t'épouser de ses regards ! il ne t'en écorcherait pas à nouveau. — Dans tous les cas, le musée est à toi, alors fait ce que tu veux..J'ai des manières, tout de même. d'un sourire à se faufiler à ses lèvres, qu'il en vient à te rattraper !

s'accroche à toi !
enlace les tailles :
pour t'en susurrer...


— Je ne compte pas te sauter dessus ici, rassure-toi. effleure de son souffle ton oreille ! — Alors profite, et amuse-toi. à ne pas vouloir en avoir fait tout cela : pour t'en tirer tes simples colères. qu'il en relâche sa proie si délicate : pour s'éloigner, ranger ses mains dans ses poches ! te laisser vivre : dans ces lieux qui t'en étaient dédiés. comme pour en repousser les silhouettes ,, vient à se poser dans un coin : t'observe discrètement, à tourner entre les peintures. sans ne jamais s'en retrouver ,, dans tes allées. splendide lys ,, reprend de tes blancheurs, ici. car personne ne viendrait à en déranger : ces paix si grandioses ! alors il te laisse respirer, essaie de t'attraper du bout de ses doigts au loin ! comme dulcinée si délicate.
comble tes absences :
par tes figures
divines.