medals and sweat : rp de situation

volleyball homme.

« qu’est ce qu’il fout. » marmonné en pointant un doigt insolent vers la raison de sa venue. billets pris avec ses nièces, il s’était laissé traîner par ruby et blossom jusqu’aux gradins de l’épreuve de volleyball homme où nahil avait annoncé participer. pas un siège de libre dans les gradins, l’épreuve semblait avoir la côte, notamment auprès d’un public particulièrement féminin ? « … il a chaud ou il veut juste montrer ses abdos? nahil enlève ton haut » subitement braillé par l’aîné qui voulait anéantir une fois pour toute tout ce teasing dont son neveu était friand, ignorant les regards reçus en retour et… des remerciements ? haejin s’enfonce à nouveau dans son siège, bien protégé par ses lunettes de soleil, se sentant encore plus vulnérable maintenant qu’il avait accepté l’existence d'harim et de sa côte de popularité. partager le même visage que psych lui paraissait alors plus compliqué. le trio ne tarde pas à se concentrer sur la balle, en chœur avec le public. et ça devient intense pour haejin, se sentant alors personnellement concerné par ce match, se faisant plus vocal jusqu’au final, les deux équipes qui égalisent et la balle de match qui le mis au bord de la tachycardie, et le cri final de victoire ; il déclara aux filles que le volley et lui, c’était fini. trop intense pour un ancien comme lui.

boxe féminine.

et peut-être que nida n’avait pas cru à son message quand elle lui avait annoncé sa participation aux hérolympiades de boxe, que la pancarte n’était que du vent. elle avait probablement oublié que haejin était un homme de parole. peut-être qu’elle le regrettera de l’avoir prévenu mais lui, ne va certainement pas le regretter. surtout avec tous les paris (légaux ou non) qu’il avait fait à son arrivée dans l’arène. il n’avait pas hésité une seule seconde sur nida, il comptait sur ses deux années d'entraînement mentionnées pour qu’elle bute tout le monde. à ce stade de paris, haejin n’avait plus trop le choix. bien placé dans l’arène, il ne manque pas d’applaudir comme un manager quand elle apparaît sous les rugissements de la foule. l’arbitre lance alors le match qui se lance alors dans un fracas assourdissant, « BUTE LA NIDA » lancé en écho aux autres cris, sans pour autant le penser premier degré, non nida, ne bute personne, incapable de rester assis dans l’ambiance électrique de la scène, les coups s’enchainent et la supériorité de l’une d’elle évidente. et haejin, pourtant si distingué, avait tendance à perdre pied quand les paris étaient lancés. « NIDA N**** *** ** **** » ce soir-là, aucun sou ne sera perdu et un haejin tout sourire sortira du stade.

contexte : Eli concourt en tout à 6 différentes épreuves de natation, comprenant 5 auxquelles il a obtenu respectivement les places suivantes : 4e, 6e, 3e, 3e, et 5e. Dans ce one-shot, Eli concourt pour sa sixième et toute dernière épreuve le 1 500m nage libre, avec l’espoir de décrocher au moins l’argent.


et aujourd’hui, peut-être
les étoiles t'écouteront-elles, eli ?
quand sur le podium, l’or te fera luire.


O child of destiny,
may the celestials
be kind to you.

là-haut sur les gradins, il y a des myriades qui ensorcellent le ciel. les chants de gloire, les cris d’espoir, et quelque part il l’entend elle — son étoile à lui, qui chahute encore si bien les nuages du paradis. sourire se peint à ses lèvres, eli est encore dans les vestiaires ; l’esprit est stellaire, pétille d’adrénaline et s’effraie de chuter du haut de son trône éther. gamin souffle, écoute les psalmodies de l’univers ! garde-la tête haute, bambin soleil, et illumine-les de tes merveilles. montre au ciel que toi aussi, la rage t’esquisse en éternel.

un souffle, un battement,
des applaudissements.
un souffle, un battement,
des applaudissements.
un souffle, un battement,
un souffle, un souffle.
un souffle.

et finalement, il est temps.

petit prince glisse sur la voie lactée, voyage avec l’espoir d’Astrée ; le coeur est palpitant, les pensées en pétards ! eli apparaît pour la première fois sous les prunelles de l’univers, étoile acclamée d’un système qu’il cherche à conquérir. “Et voici venir pour ses premiers Hérolympiques, le jeune trainee Kang Eli !” entrée solaire, il rayonne dans ce bout d’univers. “À tout juste dix-neuf ans il est sans nul doute l’espoir de la jeunesse héroïque aux côtés de ses coéquipier.ère.s d’Astrée ! Le voilà qui arrive, sourire aux lèvres et dans la tête un seul rêve : devenir héros et s’élever au niveau des majestueux TEN !” ainsi sous les voix des commentateurs, eli se prépare, esprit nu face à cet illusoire, il s’avance et s’habille le corps de ces éclats d’eau. le derme dénudé frémit sous les frissons d’été, ça y est – “La dernière épreuve va commencer.”

un souffle. un battement.
eli a l’corps qui vibre, c’est aujourd’hui
il faut briller, c’est ton moment.

eli se penche, soupire un dernier mot ;
une prière à son ego.

le signal est donné !

puis tout s’éteint, il s’élance et plus rien ne le retient. pas même ces chimères, ses démons de colère. pas même la rancoeur de sa mère et son frère. pas même leur pitié ; leurs regards qu’il a croisés dans ces gradins pourris d’immondes célébrités. aujourd’hui il brille, il s’élance comme un astre filant ! dépasse déjà un chrono que le monde peine à croire, on lui hurle l’inconcevable, on le nomme en roi sous cette remontée infernale. “Et c’est absolument incroyable, Kang Eli prend la tête devant le champion britannique, et il ne s’arrête plus ! on ne l’arrête plus !” car le voilà qui ne cesse, se dessinent déjà les prouesses sur son palmarès, Eli ô enfant du soleil, tu règnes en étoile dans ce cosmos en fête !

“C’est mon petit fils ! ELI, C’EST MON PETIT FILS, MON PETIT FILS !” que grand-mère crie, pancarte qui s’élève haut dans le ciel. et psyché en prend un coup quand il touche la ligne d’arrivée, explose en artifices quand sous le minois dévoilé, l’écran s’habille peu d’argent mais de doré. son nom est scandé, pleuré à travers l’immensité ! La nouvelle étoile brille, elle frôle peut-être un record (hér)olympique de quelques centièmes. Eli lève son poing en hurlant sa rage, il ne marque pas l’Histoire, il marque la sienne — s’impose enfin dans l’arène pour rejoindre Athena, la Reine.

Plus tard le voilà sorti, bouclettes brunes qu’il secoue d’un geste de la tête à la manière d'un petit chiot, il lève les yeux et croit voir la princesse. Maelynn, étincelle dans sa tête, et peut-être même à côté, Bomi sa coéquipière d’Astrée. Il les salue, et quand il monte enfin sur le podium, solaire auréole se glisse en majesté à son cou, le doré espoir de briller finalement en astre tout là-haut sur l’Olympe éthérée. mais à son visage de bambin, il n’y a qu’un limpide doucet qui attendrit ses traits, qui s’éclot en bouquet à ses prunelles stelées.

dis ahni, tu me vois d’ici ?

regardez les tous.
des insectes que tu pourrais piétiner.  

et pourtant t'es là, dans les gradins, parce qu'apparemment faire tomber vingt personnes à même le sol en moins d'une minute c'était pas assez un sport pour athena, mais aussi parce qu'il fallait pas "te montrer" au public. stupide. tout était si stupide. l'autre là il avait eu le droit d'y participer, de faire son beau devant tout le monde. tu le connaissais même pas mais tu le détestais déjà.
non, le problème n'était pas ton rang,
c'était toi.
c'était eux.

ils se balafraient tous là, eux dont chaque visage viendrait un jour à s'effacer de prendre la forme que tu voyais jour après jour, car leur vie était si éphémère sous tes doigts. tous ceux idiots à tes côtés, à crier pour encourager leurs héros, être vu par leurs héros, ils pouvaient tous disparaître en quelques minutes si elle le souhaitait.
est-ce que tu devrais woni ? laisser ton âme sombre parler ?
les voir tous, spécial ou non, souffrir sous tes pieds afin de devenir ton siège ?

non,
pas encore,
c'est trop tôt.

à la place, tu étais là. la râleuse des gradins, à observer chaque étape, chaque sport, chaque idiot se dandiner devant des milliers, s'imaginant qu'ils étaient importants. c'était mignon, leur idiotie. c'est beau ce que le monde peut créer sur le dos de personnes mortes n'est-ce pas ? imagine alors toi, ce que tu pourrais créer s'ils osaient enfin te donner une chance, d'être, d'exister, de briller, d'être le démon des nuits de milliers, la déesse de million. tu pourrais être plus que tout ça, plus que cette supercherie. à la place tu étais là, à jeter des grains de pop corn sur la personne devant toi dès qu'elle commençait à crier.

sois donc patiente woni,
car l'obscurité éternelle ne tarderait pas à arriver.

fourmis minuscules dans un simulacre d'applaudissements, hailin n'avait pas envie de participer à cette mascarade de muscles ostentatoires et d'encouragements niais,
et pourtant, il était là. ange brillant parmi la foule, cheveux d'argent soigneusement peignés, mains gantés repliées contre son fin visage. il s'ennuyait à mourir, et quiconque le connaîtrait vraiment le saurait en le voyant.
mais personne ne te connaît vraiment, monstre sans visage.
soupir glacé, coincé dans la gorge. quelque part, de la jalousie. sans doute aurait-il aimé participer, se montrer à autrui, dans une autre vie. démonstration de force, gloire infinie. mais hailin n'est pas de ceux que la force brute a béni, dans son souffle chaotique et ses poumons flétris. alors il reste aigri sur le banc des spectateurs, mimant de prendre place à la mascarade.
un goût amer entre les lèvres, qui sifflent et encouragent n'importe qui.
sois joli, brille, pétille.
sois ton miroir inversé.

Ce mois-ci, c'est les Herolympics dans toute la capitale. Mei n'a pas pu y participer par manque de temps et de réel talent dans une des disciplines. Si elle ne se débrouille pas trop mal dans chacun des sports, le fait est qu'elle n'est pas une étoile montante dans ce domaine. On ne peut pas briller partout. Elle en a conscience et ça lui convient très bien, de laisser la lumière à d'autres pendant un temps donné. Après tout, en tant qu'orpheline elle a été habituée à l'ombre dès le plus jeune âge. Puis elle aime aussi être juste là en tant que supportrice. Elle vient bien évidemment encourager, montrer son soutien à tous les membres de son entourage. Elle s'est arrangée avec ses collègues pour ne louper aucune épreuve où ses amis participaient, rattrapant les heures perdues là où elle a pu. Elle s'est décarcassée pour eux comme toujours avec comme toujours le sourire sans se plaindre. Le restant des épreuves, elle l'avoue elle a seulement regardé les résultats sur internet n'ayant pas le temps de les regarder en replay.  Elle est rentrée trop souvent à l'appartement épuisée alors que tout le monde dormait déjà profondément.

Oui ce mois-ci c'est les Herolympics et effectivement si toutes les étoiles sont dans les cieux, on s'est concentrés sur certaines seulement ces derniers temps. Mais ne t'en fais pas Mei, tu brilles juste d'un autre éclat.