(fb) BAD BLOOD — HOKUTO

May 2023 —

Sa peau est encore douloureuse des derniers combats,
son esprit est encore épuisé de la l'impact d'Athena sur lui.
Il s'habitue difficilement à ce changement de vie radicale. Sait qu'il n'avait plus le choix. Celui de partir, de fuir enfin - découvrir le monde et ses libertés.
Même s'il sait que tout n'est que factice ! Il sera toujours un peu prisonnier.
De son passé, du souvenir de Naru, celui de maman.
De ceux laissés à Athena.

Et il ne peut plus reculer - n'a plus le droit de regretter.
Ici, il peut se cacher, pleurer de temps en temps.
Il peut de nouveau dessiner, dormir, rêver d'un avenir sans prison.
Et pourtant, le poids de son passé continue à l'entrainer dans les limbes. Il s'enfonce, petit à petit, ses pensées divagues, pourraient se noyer dans les rives du Styx.
Il a sombré, est tombé comme Icare et ses ailes brulées.
D'avoir trop approché le soleil, on n'en revient jamais entier.

La silhouette enveloppée dans les draps, une chaleur étrangère à celle qu'il a pu connaître - c'est un peu froid, un peu vide. Mais il s'y habituera - ne s'en occupera plus quand Morphée l'emportera avec lui, une fois de plus.
Ses paupières sont lourdes, se ferment alors qu'il sombre dans un profond sommeil. Et Nana, ces images hantent ton esprit, les pieds de maman dansant dans le vide. Les pleurs de Naru. Les hurlements sans cesse qui résonnent, encore et encore.
Cette vie n'a été que douleurs, tortures, et dans le repos, les fantômes viennent le hanter.
Son crie ricoche contre les murs de l'appartement, alors que son corps se redresse, les perles de sueur coulant le long de son front, le souffle court - il fixe le vide, ne voit rien, la lumière ne transperce pas les volets.
Il sent son coeur battre si vite dans sa poitrine.
Mais ici, personne ne viendra apaiser ses craintes.
Ici, Naru ne peut plus l'étreindre après chaque cauchemar.

May 2023 —

et siffle à ses tympans :
les Enfers
à s'entrouvrir.
car les nuits s'en font amies précieuses. elles hantent les souvenirs ,, viennent à effleurer les peurs absentes : car tu cours toujours, Hokuto. tu fuis les réalités, t'en fais ombre de ces chaos que tu venais à provoquer. essaie de respirer ,, d'en sentir les poumons respirer les vies : sans avoir à courir, là où le monde venait à vous repousser.


et la lune transperce les baies vitrées ! celles à refléter la nuit, illumine ces lieux si fragiles : car se suspend entre les murs les douceurs ! retire les habits trop lourds, s'apaisante un instant dans les silences de ces carcasses aux conforts merveilleux. et c'est ta voix ! qui viendrait à le sortir de ces torpeurs trop calmes. anime ses journées : car Nana tu en es repère dans ces sanglantes tragédies.
approche :
glisse derrière ta porte
les pas pressés.
qu'il observe un instant ta figure, s'approche alors légèrement pour en voler tes cauchemars. — Had a nightmare ? qu'il prononce tout doucement, finit par s'assoir sur le rebord du lit d'une délicatesse sans nom ! quand du bout de ses phalanges, il viendrait à dégager quelques mèches de ton front ! décolle les horreurs ,, et peut-être pourrais-tu finalement en trouver rédemption auprès de lui : même s'il n'en serait jamais compagnie fantastique. à en être pourtant épaule qu'il viendrait t'offrir !


mais juste cette fois ,, montre tes présences, Hokuto ! pour que tu saches que malgré tout les solitudes ne viendraient pas à survivre, ici. alors chante lui ces maux si fragiles ,, quand les nuits s'en feraient tourments insatiables. hantent les visions de ceux à tenter d'en rattraper ces temps trop perdus. — Wanna...talk about it ? de tes visages si pâles ,, vient à s'en inquiéter un instant de son visage trop calme. susurre les propositions, offre oreille comme recueil pour tous tes mots : alors offre lui ces confiances à en effrayer tes propres immondices.

May 2023 —

La peau qui brûle,
Et les joues rougies des larmes qui s'écoulent de ses yeux, y'a plus personne pour les sécher, plus personne pour passer ces mains rassurantes dans son dos - Nana est seul, et dans sa poitrine, ça fait si mal, ça implose, tout doucement, comme une bombe à retardement.
Il déteste ça, a l'impression de mourir, petit à petit, de s'éteindre à petit feu, alors qu'il devrait vivre ! Devrait éblouir de monde de cette liberté qu'il a tant désiré -
Mais finalement, il sera toujours prisonnier.
Les chaines à ses chevilles ont laissé des traces qui ne partiront jamais.
Son colocataire se dessine à la porte de la chambre, et son regard s'élève vers lui, un léger hochement de tête alors qu'il ne laisse s'installer près de lui - il hésite un instant avant d'accrocher fermement le tissu qui recouvre la peau de l'homme de ses doigts fragiles, avant de s'abandonner à son cou, étreinte qu'il n'aurait jamais penser initier envers lui, lui qui l'a retrouvé comme un animal blessé. I’m afraid... I’m afraid I have to go back. Paroles étouffer contre son épaule, où ses larmes s'échouent à leur tour, ses mains serrent son corps comme s'il était un rocher sur lequel il pouvait enfin s'accrocher, après tout ce temps, après tout ce qu'il a du subir pour en arriver là. I left her, Hokuto, i'm... I'm a monster... And i can't stop dreaming of this. Whne i close my eyes, i see her face... And she's really mad at me. Il renifle, incapable de lui faire face avec ces confessions - Nana déteste la fragilité, et le voilà pourtant, à chercher reconfort dans les bras d'un homme qu'il ne connaissait pas il y a peu.

Et Hokuto,
Que feras tu pour le sauver ?

May 2023 —


et dans le noir
il n'y avait
que vos peurs
à vivre !

elles sont là : viennent vous hanter ! et Hokuto, tu les avais enterrées il y a déjà bien trop longtemps. quand le vent n'en n'apportait que les parfums de la pluie pour en ravir vos nocturnes. ça virevolte ,, dans l'ombre : les cauchemars à guetter vos regards. c'en est misère à se noyer dans les carmins oubliés, et toi Nana, que venais-tu à voir dans ces abysses ?
quand tout panique :
que tout divague !
Enfers infinis.
approche alors tout doucement, recueille les pleurs comme mélodies à oublier. et les bras à tout doucement se retrouver ,, étreint tes sanglots ! caresse tout doucement ton dos : pour en faire taire tous tes maux. les tympans écoutent : miroitent les malheurs au bout de tes poèmes ! pour en délivrer un instant ces épaules aux visions si perdues. — Nana. qu'il murmure ! d'une douceur à vouloir en calmer les amertumes passées.

car les regrets :
venaient à tuer !

laisse la paume en caresser le haute de ta tête ! console les terreurs à devoir en être terrassées. — The only monster here is me. Sadly, you live with it. qu'il vient à tout doucement sourire, à en resserrer tout doucement les étreintes comme pour en étouffer ces calvaires. — And you know, people often have different minds, and hopes, and wish. She might be angry, and ? car c'est triste : mais là réalité en était toute autre, et à présent, tu devais vivre pour toi, Nana. — You made your choice, one to feel better and to live as you wanted. It's hard, it's not fun. And you know what ? It doesn't mean it's over. car il ne sait pas tout !
mais il en devine :
les affections !
comme destinées.
— People often get mad, it doesn't mean anything. Moreover, it's only a nightmare. Guess what ? It's already hell, outside. et les mots sont maladroits ! à pourtant essayer ,, de quelques gestes doux pour en apaiser ces idées à hanter tes têtes. — Or...Is she even more scary than me and the outside ? qu'il en recherche tes rires ,, veut en entendre les symphonies nouvelles ! quand il t'en offre réconfort comme simples chaleurs possibles ici.