lighthouse ((hora))

Don't wait for the dust to settle
Don't wait till it's not enough
Don't wait for the world to let go of the both of us

You'd be a better memory if no one else forgot

De ne pas en croire les démons qui lui scanderaient d’être prudente de tomber dans les pires griffes. N’en connaitre que les sourires et les baisers bourrés d’étoiles. D’une envie d’y revenir et de se perdre peu à peu dans tout ce qu’elle était. Tout ce qu’elle n’avait jamais connu. Heera, en proie aux folies, aux passions démesurées qui ne l’avait jamais accablée. Rythmer dans un seul prénom, Hokuto, à flotter sur les neurones, sur sa peau, sur ses propres rictus qu’elle aimerait anéantir.
En brasser les feux de forêt.
L’hiver a reposé sa robe.
Un amalgame jamais sans bon ménage.
Car la vérité faisait éternellement surface.
Pour n’en laisser que tes pires mensonges. «J’ai peur que tu t’ennuies.» Terreur réelle de ne plus captiver les grands iris sombres. Muse redoutant le piédestal fragile se rappelant de ses racines découvertes ne rimant en rien avec l’adulation d’une même et seule âme. Volage comme il pourrait en s’envoler si facilement, n’en laissant qu’un brouhaha interminable dans un crâne prêt au refus du premier décalage.

Emprisonne-moi.
Ne dessine jamais la prochaine fuite.
Étouffe-moi pour de bon.
Ma conscience.

Même si elle grimace aux surnoms doux, des sourcils qui se froncent.«Arrête avec tes surnoms à la con. Tu essaies juste de me faire peur tout le temps. Hokuto, le grand méchant loup.» Pour le moment simplement, des éphémérités toujours plus grandes quand elle n’était la seule pour annoncer le départ, il devait rester pour faire bonne figure. En mourir sous les incisives, serrer la mâchoire, pluie de souvenirs réelle, tout ce qu’elle se refusait de revivre, ses bras, cette prison, panthéon des paradis qui avait sonné les plus belles symphonies et trépas dans son corps. ((Mes pétales n’avaient jamais offert plus belles lumières que sous tes doigts.))
N'en serait-ce que ce danger-ci
Pour l’instant dans son esprit.
Dérouter par les stratagèmes refusés.
«Comme tu veux. C’est toi qui va le regretter de toute façon si tu perds mon attention.» Le vent qui tourne, les légendes sont vraies, elle ne reste jamais longtemps, détachant les corps scindés sans dernier baiser, imposant les sagesses demandées, un seul esclave possible dans cette union.
Même si le contraire est prononcé.

Tenter d’aimer les tableaux de nouveau, banc laisser à l’abandon posant le cœur et n’en observer qu’une œuvre. «Les musées tu te demandes pourquoi ? Parce que tout le monde les oublie maintenant. Ça permet de penser à autre chose. Autre chose que toutes les conneries à l’extérieur. Les tableaux ne sont plus aussi célèbres que les humains, mais ils le sont plus que moi. » Déception d’un peu de tous, ton lasse des plus grands, presque éteint. «Tu penses que je suis quoi Hokuto ?» À vouloir penser toutes les possibilités qu’il y ait à l’intérieur dans la tête. Des idées fausses, vérités peut-être cherchant se faufiler. «Je peux te faciliter la tâche pour une fois. Je suis surtout une héroïne de classe C assez blasée dernièrement. J’endors les gens malades ou les mourants et je les laisse partir sans qu’ils se souviennent de moi. »

Muse fatiguée.
Espérer être aussi grandiose que toi.
Pouvant tout manipuler.
Sans en deviner comme tu étais dévoré par les pires enfers.

que crèvent :
les oracles !
s'en noient
les naïades.


celui inoubliable ,, qu'importe si tu viendrais à le craindre : du moment que tu n'en oubliais, aucun de ses traits. à être comme ça, Hokuto ! qu'il te prie pour venir en briser les espoirs : d'un futur où les sourires viendraient à perpétuer. car les promesses sont belles, sonnent comme infinis : toi et lui, à parcourir les mondes à vous faire obstacle ! alors protège, tout ce qu'il n'avait jamais compris : savoure, ces instants aux lueurs si intenses ! à savoir, ces funestes orées ! celles à se teindre de rouge, celles qui viendrait à lui murmurer : combien tu en étais mieux ailleurs, Heera.
car même le diable :
pouvait avoir
un cœur.
plongé dans les chants des abysses, tu en attires ses éclats les plus purs ! il se ferait hiver : là où tu en serais ses printemps. — Je ne serais pas là, si je m'ennuyais. qu'il t'en susurre les interdits, dévoile les affections : là, décrypte ses mots ! car il n'en scanderait jamais ces merveilles oubliées. alors il se noie contre toi ,, veut t'en combler de ce qu'il pouvait seulement t'offrir ! et peut-être était-ce lui qui en était effrayé ,, que tu finisses par te lasser ((de ses jeux psychotiques)).


vient à t'agacer, comme pour ne pas te laisser croire qu'il en était parfait. veut en entendre ta voix : pour lui rappeler, qu'il n'en était qu'idiot sans âme ! celle que Satan avait déjà volée ,, pour se nourrir de ses infamies. — Alors comme ça j'ai pas l'air si méchant ? vient à lui briser le cœur, de ces mots si innocents ! et ça lui fait mal : de te laisser croire, que les baisers pourraient en être toujours si doux ((avec toi)) ! quand d'autres fois, ils en aspiraient les vies. de ses doigts à s'accrocher à ta taille ! qu'il t'en vole de quelques embrassades ces pensées si sombres : pour respirer, à nouveau ! sous les jougs miraculés. menace proclamée : il en profanerait tes prophéties ! pour te montrer, que tu ne pourrais en faire disparaître celui à régner dans l'ombre.
et d'un sourire :
il te suit ,,
dans ces carnages.
vient à t'écouter, contourne la silhouette, pour se planter debout dans ton dos ! dépose les phalanges sur les épaules : caresse la peau ,, masse tes fins rebords ,, pour savourer ces confessions éveillées. — Pourtant à mes yeux tu es plus célèbres que ces vieilles peintures. Il n'y a rien de plus beau que le réel. Et de sentir la chaleur d'un corps. car tu vis, douce nymphe à éveiller ses regards. et comprends : que tu en es plus que ce que tu viens décrire, à ses yeux. — Qu'est-ce que je m'en fiche. qu'il souffle, laisse les pouces appuyer délicatement sur les omoplates ! pour t'en détendre : ces coeurs meurtris. — Qu'est-ce que ça peut faire, que tu sois C, A ou S ? Tu aides des gens. Tu leur évites des souffrances inutiles. C'est pas rien. Il faut juste pas que tu t'enfermes dans ça. Tu aides des gens. Et c'est sans doute quelque chose de bien plus remarquable que peut faire une personne. d'un sincérité à frapper : entend le, de ses plus beaux chants. — Si t'es déçue de ce que t'es, moi je suis fier.

car tu sais :
tu en étais grandiose
pour lui !


qu'il vient à se courber ! déposer simple baiser contre ta nuque, il en caresse les peaux, vient à passer ses bras autour de toi : comme pour secrètement t'empêcher, de le regarder. — Tu voulais savoir, pourquoi tout un musée entier ? murmure les horreurs, et les doigts se crispent, de ces peurs à vouloir t'en cacher, tout ce qu'il était. — Car tu le mérites. Mais aussi parce que contrairement à toi, j'ai pas hérité des jolies lettres. J'suis un V, Heera. Et si tu savais ce que je fais en dehors de nos rencontres, tu ne serais pas là à me laisser t'embrasser. Et tu t'afficherais pas non plus avec moi. car il t'en protège à sa manière : toi qui n'en avais demandé ,, que les lueurs des cieux ! pour te bercer entre ces chaleurs si subtiles. — Alors vois la chose positivement, tu es merveilleuse, Heera. Oublie cette fichue lettre.
pour vivre de nouveau :
qu'il t'emmènerait !
là où les rires :
rayonneraient !

Long live the walls we crashed through
How the kingdom lights shined just for me and you
I was screaming, "Long live all the magic we made"

Le monde se souviendrait de notre histoire
De notre épopée
De tout ce qui était impossible
De tout ce qu’on ne pouvait s’accorder
Et que pourtant on quémandait.
À en créer les pires plaies béantes qu’il pouvait maintenant admirer sur sa chaire quand elle se livrait des pires secrets, des pires ronces à se ronger elle-même. Ta plus grande déception c’était toi, Heera. Bien au-delà de tous les regards dégoûtés que tu pouvais renvoyer aux autres. Bien plus que ces figures parentales désespérées de te vouloir en lumière qu’elle repoussait sans cesse comme elle dérobait à tous les autres aussi. Pléonasme terrible. Perte totale. Sa propre chute. À ne plus être capable d’être un parfait tableau à ses yeux quand elle sait au fond ce qu’il pourrait dire.

Nous ne sommes pas du même monde
Nous sommes ennemies

((Dis-le qu’on en finisse)). Comme elle le ferait taire à arrache les moindres mots voulant vibrer sur ses cordes vocales. Et comme le monde est beau quand il l’admire encore. À repousser tout ces mots, toute ces croyances erronées qu’il n’aurait jamais pu l’associer. Somptueuse, magnifique c’est tout ce qu’elle pourrait choisir comme adjectif dans l’esprit d’un démon torturé, entiché d’une déesse maudite. Emprisonne-moi dans les enfers.
Broie-moi de tes flammes.
Terrifie-moi
Et tue-moi à petit feu
Pour oublier que je n’en suis plus que péchés face à leurs yeux accusateurs.


«J’aurais aimé que tu me le dises jamais.»  Les doutes si fort, persistant même quand ils revêtaient les plus beaux costumes, à se vouloir trompeurs, troués toujours quelque part en dessiner la mascarade derrière. Que sa noirceur soit plus vibrante que la lumière, même lorsque les pulpeuses n’en connaissent que la lisière d’une nuque. Que les touchers des clavicules endolories en soir tout ce qu’elle désire. Des bras qui se referment, des mains qui tremblent contre le marbre de vouloir rejoindre les siennes et qu’il la berce, rien qu’une fois, encore une fois. Une ultime folie pour la guérir. Faire fleurir les pétales, lys blanc, chante tes plus grandes querelles.


Les souffles échappés, fermer les prunelles et chercher à vouloir bousiller la conscience et n’en afficher que les traits sans cesse, carrousel vertigineux, exposant un rire, un sourire, opales qui se plissent de bonheur, des grains de peau et même les cicatrices pouvant rimer à la perfection. «Pourquoi tu me dis ça ? Tu sais vraiment pas te taire, tu m’épuises. » ((Mens pour une fois.))
Comme le beau parleur que tu es, pour tous ceux qu’il avait fait rêver, incapable d’en faire pareil avec elle, Lilith, qu’il avait déjà maudit à se vouloir possessif de son être.


Au dos qui retombe contre le torse, les bras offerts, la tête se renverse contre lui, à s'abandonner, à hurler la douleur des prochains mots qu'elle prépare. Mais promets-moi que tu ne me laisseras jamais atteindre cette finalité que je m'apprête à souffler. «C'est la dernière fois que tu me vois. » Terrifiée qu'on l'arrache de cette tour d'ivoire. Phalanges qui résistent toujours d'en caresser sa noirceur éternelle, retourner les figures un peu vers le tissu, le haut, revivre le parfum, en presser le front, puis cette joue. «Mais avant répète encore que t'es fier de moi.» Car les assurances d'en connaitre les plus grandes certitudes de ne jamais valser avec lui en laissent la possibilité de réclamer les désirs plus profonds. Les hontes de la belle. «Répète que je suis merveilleuse Hokuto.» ((Sens la chaleur de mon corps.))

Et libère mes mains sur ce banc.
Qui n'ose plus te toucher.

souvenez-vous d'eux :
à bafouer
vos règles !


de mots inconnus, ils en parcourent les peaux ! viennent à crier contre les tympans : ô combien tout en était trop injuste ! car peut-être que dans un autre monde, aurait-il pu venir t'en offrir : ces âmes entières ! quand la sienne en était pourrie et rongée depuis l'origine ,, qu'elle vient à se décomposer, pour venir fleurir sur tes épidermes ! toi ,, douceur d'un temps à en recueillir ses macabres vertiges : il chuterait avec toi, s'il le devait ! pour ne plus jamais en revoir ces lueurs que tu venais à voler.


à en demander les attentions
qu'il n'avait jamais eues.


alors il en tairait les carnages ! ceux à en faire cauchemars ,, quand il n'en voulait que joies subtiles, aux côtés d'une muse si éclairée. vient à en créer doutes de sa voix railleuse ! s'en fait vermine jusqu'au bout : car de ces confiances, tu ne devrais lui en donner, que ce que tu pouvais reprendre ! comme avertissement ,, à n'en sonner que comme poésie qu'il voulait te faire croire. et au fond, tu viendrais à pouvoir choisir de l'oublier, Heera : car il t'en accorderait tout ce que tu viendrais à désirer ! quand du bout de ses doigts, il t'en dédie quelques repos ,,  vient à vouloir que tu l'entendes : lui ,, à t'aduler comme tu en méritais toutes ces beautés si fragiles ! de tes mains, à choyer les âmes ,, tu en étais un peu faucheuse, l'une de celle à accompagner ,, venir rediriger ! les pas parfois perdus.


— Sans doute parce que je suis idiot. et pourtant il ne voulait plus vivre, dans ces mensonges. et toi, juste toi ,, tu viendrais à avoir le droit : d'en savoir toutes les misères. encore un peu de temps ,, préserve là de ces Odyssées présomptueuses ! car il ne t'emporterait jamais, dans ces voyages sans retour ((si ce n'était : pour t'en garder entre ses bras.)) qu'il en siffle, ces chaos perlés, déverse ses frayeurs, cache les mal-être : pour en paraître grand ! à tes côtés !
rêvez des impossibles :
là ,, dans les lieux
abyssaux.
alors il te promettrait, de ne jamais te laisser partir. qu'il s'oublie un peu, vient à te vouloir : comme seul refuge ! où les mots n'en étaient pas nécessaires. délusion à ne rien savoir ! et il ne sait pas, Hokuto, que tu en étais déjà trop importante, pour ces mains teintés de vermillon. — Tu dis toujours ça. qu'il en embrasse de nouveau la courbe de son cou, cache le visage, entre les épaules ! pour te serrer toujours un peu plus, d'une délicatesse sans nom : car il pourrait tout te voler, Heera. ne l'abandonne pas. car ça le tuerait. — Je suis fier de toi. Et tu es merveilleuse. Alors retiens bien ma voix, Heera. car si c'en était les dernières sérénades qu'il pourrait te faire : il voudrait que tu en mémorises, chacun de ses timbres. serre tes épaules ! comme si tu pourrais de nouveau te volatiliser : accroche ses doigts à toi ,, quand le monde en était trop horrible, pour te laisser seule.



— C'est pas la dernière fois qu'on se voit, Heera. qu'il soupire ! cale quelques baisers contre la peau ! pour te susurrer : que tu n'en étais plus maître de ces jeux absurdes. — J'ai encore pleins de choses à te raconter, avant que tu n'essaies de fuir à nouveau. et jamais il ne t'en lâcherait : jusqu'à ce que tu en chantes, ses dédains mortuaires. — Alors ose me redire une fois...que c'est la dernière fois...et je t'efface cet instant de ta mémoire. menace somptueuse au creux des tympans ! règne les désordres. et quand tout ne vient pas à lui sied, il venait à dérailler, de ces airs si perfides. — Je suis assez capricieux, alors maintenant, je te garde comme ça. qu'il vient à caresser ton visage ! t'en garde contre lui ! glisse ses phalanges entre tes mèches.

pour ne jamais :
que tu t'en détournes
de lui !



reine de ses tombeaux :
épouse les solitudes
pour qu'il en corrompe ,,
ces envies dissidentes !
éclate les mots :
car jamais il ne viendrait
à oublier les tiens.