antiheroes.

un soupire quitte les lèvres, las d’une énième dispute hautement médiatisée.

cette appellation insulte déjà sur les lèvres de tout le monde, à s’amuser de sa fuite et à déplorer les dégâts causés ; quartier en lambeau qui devra être reconstruit après leur passage. disque rayé, à se rejouer encore et encore.

il sent déjà les effets de l’effort s’installer sur la psyché ; l’esprit poussé au-delà de ses limites, à en faire sonner le tambour de la douleur. il soupire, l’envie de s’échouer quelque part et d’attendre que ça passe repoussée, conscient qu’echo l’attend.

entend déjà son inflexibilité dans ses reproches ; ses minutes si précieuses gâchées à l’attendre. connaît déjà les tirades par coeur pour les avoir entendues trop fréquemment, parfois souvent accaparé par les tâches ; recherches et patients nécessitants son attention, réclamant sa passion.

titubant, il émerge dans le lieu de rencontre silencieux ; rencontre d’un regard mutin les prunelles désapprobatrices de l’employeur ami. cette même tête de mec coincé qu’on voit à tous les coins du quartier des affaires ; de ces grands hommes qu’ont pas de temps à perdre parmi la plèbe, trop occupés à jouer de la destiné. s’excuse pas, se laisse juste tomber sur la chaise devant lui. " spare me the criticisms, my head feels like splitting open, and i probably ate some rubbles thanks to my ex-wife. "

les doigts s’étirent vers le verre vide sur la table, en effleure le bord sans y toucher. l’erreur fait naître un soupire sur les lèvres, et c’est avec un peu trop de force que les surfaces se percutent sur la deuxième tentative. instant miroir, les gestes qui sont répliqués avant de finalement remplir le contenant d’eau limpide. un cachet placé sur la langue avec trop d’aisance avant que le tout ne disparaisse au fond des limbes — espérant qu’il emporte avec lui le martelage au fond de la psyché. " so, what do you need me to do? "