reclaiming our place ((meili))

— they will all know
the fear of the end
growing near.

là tu étais, regard posé sur ses grandioses statues de visage qui n'était pas familier. leur nom, bravement brandi sur les plaques à ta hauteur pourtant était suffisant, suffisant pour rappeler tout ce qui était nécessaire, tout ce qui devait être connu. des héros, tous autant qu'ils sont. des visages masqués ou non, des noms, des alias connus de tous pour leurs actes courageux. certains avaient perdus leur vie pour protéger le peuple autour d'eux, d'autres se tenaient toujours, ici, droit et grand. stupide. tout était si stupide. ce culte de la personnalité de personne qui ne pouvait même plus avoir une vie hors des caméra. ce culte de la personnalité donnant espoir à des pauvres jeunes gens, que eux aussi pourrait agir héroïquement, amenant à la mort de pauvres idiots qui les idolâtraient. tout était si stupide.


qui aujourd'hui les connaissait tous ? ces pauvres idiots qui baignaient sous la popularité et les cris des fans ? qui en avait quelque chose à faire de toutes ces personnes qui pourraient sauver le monde ? est-ce qu'il ne devrait pas plutôt trembler de peur devant ceux assez puissant pour détruire ce monde d'un claquement de doigt ? d'un égoïsme qui pourrait amener à la fin de civilisation entière ? « je devrais être là. c'est ma place. » après tout, les romains, les grecques disposaient de dieux de la destruction, de la guerre, en chine il existe même une déesse de la peste, alors pourquoi pas elle ? pourquoi n'avait-elle pas le droit à être tenu aussi haut que ciel sur son piédestal de pierre ? pourquoi devait-elle être confinée au rang de nouveau, de trainee, de pauvre stupide subordonné aux réels héros ? regard fixé sur les visages qu'elle ne pensait avoir jamais vu de sa vie, regard perçant tel la haine, la rage, la jalousie, qu'elle renfermait en elle depuis si longtemps, avant de se décider, une fois pour toute. elle atteindra ce rang, qu'elle en souffre ou non, elle deviendra la déesse de la Peste sous forme humaine.

d'un pas décidé, fière et hautaine, la brune se retourna, comme si elle venait de trouver un nouvel objectif dans sa vie, avant de venir pousser une personne sur son chemin, certes involontairement. pas s'arrêtant pour fixer le visage sombre, flou, indescriptible comme tous les autres, avant de le prendre de haut, comme toute autre personne sur cette terre. « quoi. t'étais sur mon chemin. pousse toi la prochaine fois si tu veux pas pleurer après. » peut-être qu'un jour viendra l'existence d'une woni douce, aimante, capable d'empathie et reconnaissance. mais ce jour n'est pas aujourd'hui.

Démarche assurée, traversant le lieu en saluant le peu de personne qui pouvait se trouver la. Téléphone en main, écoutant un peu plus son planning et les nouveautés la concernant. Il y avait toujours un travail monstre derrière ses exploits, ses chansons et les missions qu'elle évitait comme la peste. Elle n'avait pas le temps d'être sur le terrain. Et elle le savait, Athena ne l'avait pas choisi pour ça, elle avait été choisi pour son talent, sa renommée plus qu'autre chose. Et cela lui allait très bien. Les discordes entre les membres ne la regardaient pas et ne l'arrêtaient pas pour autant. Elle écoutait Susu au moins. Parce que Susu ne cherchait pas à la piétiner et la renverser un peu plus. "Oui, oui, c'est compris, j'ai rendez-vous dans trois heures, je serais prête et en forme." affirma t elle suite à la proposition d'un photoshoot important.

Et quand quelqu'un devait parasiter, il parasiter particulièrement. Secousse suite à une rencontre avec quelqu'un - insignifiant. Effleurant ses vêtements comme pour enlever les poussières que cette personne pouvait laisser. Et un sourire étira ses lèvres à ses mots. Ah. Une personne, un insecte insignifiant à écraser. Relevant la tête pour notifier sa présence à cette demoiselle qui ne connaissiat pas sa place. "Oh Darling, je suis désolée, je ne te voyais pas admirer nos statues." Son regard traîna dans le jardin pour regarder les dernières avant de regarder la chose insignifiante. Elle lui sourit un peu plus et posa sa main sur son épaule. "La prochaine fois, quand tu es en tort, évite d'agresser les autres et reste à place, n'est ce pas?" Ton mielleux, laissant sous entendre son agacement certain. "Tu ne t'es pas fait mal au moins?" Fausse inquiétude car elle le sentait Meili, ce petit moustique n'aurait aucune compassion ou empathie pour elle. Pourquoi en aurait elle? "Je ne voudrais pas que tu te mettes à pleurer parce que n'as pas su te pousser." Sourire amusée s'élargissant légèrement. Allait elle mordre de nouveau ?  

ah ce qu'elle aimait tombé sur une personne qui pouvait tenter, même pendant quelques courtes secondes, de lui tenir tête. ça lui rappelait les bons vieux temps, alors qu'elle n'était encore qu'une jeune enfant, venant se défendre contre ses frères et sœurs, entre coups et insultes. ah qu'elle était mignonne, cette inconnue aux airs de princesse, à vouloir tenter de peut-être menacer la pestilence sous forme humaine. c'était lors de ses doux moments que woni devait s'efforcer d'écouter les mots de son psychologue, de ne pas vouloir la mort de chaque personne, trouver bonté, joie, et vie dans son quotidien. voici la joie qu'elle avait trouvé. « oh mais c'est trop mignon ! » prononcé bien fort, comme fière, heureuse même, car elle l'était, plus que jamais. elle n'avait pas la moindre idée de qui était l'idiote devant elle, mais ce qu'elle était heureuse qu'elle soit là. enfin un challenge, une chose à faire ! une personne sur qui crachait son venin sans trahir sa promesse à athena.

pour autant, le contact physique n'était pas autorisé, mais qu'est-ce que c'était tentant. mademoiselle a s'imaginé si forte, si puissante, à péter plus haut que son cul, posant une main sur son épaule. juste quelques secondes, si seulement elle pouvait utiliser son pouvoir juste quelques secondes, lui donner dieu sait quelle maladie juste pour s'amuser. mais ça aussi, elle en était interdite. patience woni, patience. « elle pense avoir du répondant la petite conne, c'est tellement drôle. admirer quoi, je sais même pas qui t'es. » car elle ne mentait pas, si sa statue était potentiellement juste derrière elle, ça ne voulait pas dire qu'elle avait la moindre idée de qui était devant elle. tout ce que la brune voyait était un corps, une démarche, une façon de se tenir, et rien de plus, aucun visage, rien, comme à son habitude. si elle ne la connaissait pas, elle n'était probablement pas importante. « oh non bien sûr que non, je ne me suis pas fais mal, mais je peux recommencer si tu veux. oh non, tu voudrais pas un bleu sur ta pauvre petite peau, ça serait si dommage. »  elle ne bougea pas la moindre seconde, le moindre geste, sourire mesquin approchant le bout de ses lèvres. elle était dans son élément, dans ce qu'elle faisait de mieux. « oh mais dis moi, avec la belle gueule que tu as, je pense qu'il est mieux que tu te taises non ? c'est pas ce qu'on te demande de faire après tout ? être belle et te la fermer ? ça t'irait si bien. maintenant bouge. » geste de la main fait juste devant le visage de l'inconnue, comme pour la balayer du chemin. et si jamais la pauvre idiote venait à poser la main sur elle à nouveau, elle avait le droit de qualifier la chose comme une "agression" non ? ce qui veut dire qu'elle avait le droit de se "défendre" non ? ah si seulement, patience woni, patience.

Rencontre fortuite, changement dans son quotidien. Peu lui tenait tête au vu de son statut. En réalité, à part les TEN eux-même, personne ne venait contre elle. Qui serait assez fou pour le faire? Pour l'insulter et la descendre ainsi. Si Meili trouvait ça amusant, elle n'oublierait pas non plus l'égo de cette gamine. Alors elle la laissa parler, elle la laissa dire toutes ses âneries. Ne pouvait elle pas la voir? Etait elle aveugle? Cela expliquerait bien des choses. Meili rit jusqu'à la fin de son discours. Elle frappa dans ses mains pour l'applaudir un peu plus. "Mais c'est que le chihuahua aboie très fort." Elle devait bien lui donner ça au moins, elle savait avoir des répliques bien épineuses. "Me taire et être belle? C'est sur que toi, on doit te demander d'aboyer à chaque fois vu comment tu parles aux autres." Meili sourit un peu plus. "Et te taire et réfléchir? On te l'a déjà demandé? As tu déjà eu ne serait ce qu'une petite pointe d'intelligence dans ta vie?" Meili la regarda de la tête aux pieds, scannant ce qui pouvait être intéressant sur cette gamine. Ah. Rien. Rien du tout. Sa belle gueule qui était présente tout de même, disparaissait dès qu'elle l'ouvrait. "Tu rêves d'avoir ta statue chez les Ten ? Et tu n'es même pas capable de comprendre ta place? Tu n'es rien et tu ne seras jamais rien ma jolie. Parce que le peuple ne voudra jamais d'un chihuahua qui oublie qui il est. Tu es une inexistence insignifiante. " Son ton se refroidissait à chaque mot, claquant sa langue contre son palais. "Ah. Et darling, avant de vouloir me toucher, réfléchis deux secondes si tu veux Athena sur le dos. Toucher une Ten, ça pourrait te faire passer directement dans la catégorie V. Et je me ferais un plaisir de te traquer mon doux petit cafard." Aurait elle finalement compris? Ou lui en donnerait elle un peu plus?

ah ce qu'elle aimait les madame je-sais-tout, celles qui se pensaient tellement supérieur. ah ce qu'elle lui rappelait cette idiote qui avait fait de sa scolarité un enfer, celle qui ne pouvait plus entendre son prénom, voir son visage sans tremblait de peur, sans crier au démon, au diable en personne. car si elle pensait faire si peur que ça, la belle soi-disant TEN, elle ne connaissait pas celle que woni repressait depuis si longtemps. ah que ce serait si drôle, de juste lui donner un sort similaire à cette pauvre fille, sur la route de la mort. tant qu'alors qu'elle rigolait juste devant son nez, continuant à fermer et ouvrir son clapet sans jamais se taire, la brunette ne fit que sourire, imaginant toutes les maladies qu'elle pouvait conjurer en quelques secondes si elle venait à poser sa main sur elle à nouveau. car un toucher était tout ce qu'il lui fallait, mais il n'avait pas à venir d'elle. elle n'avait pas à agir pour se venger. elle pouvait attendre, et la laisser faire sa connerie en se pensant si intelligente. « c'est bon, t'a fini ? je sais toujours pas qui tu es et c'est pas que je m'en fous, mais si. » jeunesse venant à peine de toucher sa seconde décennie, il était temps de commencer les choses en beauté, de laisser une belle trace dans la mémoire d'une personne apparemment importante, afin qu'à jamais, cette scène ne quitte sa mémoire.

puis, à nouveau, la mention qu'une ten se tenait devant elle, comme si elle devait trembler de peur, comme si elle devait faire attention. ah oui faire attention, chose qu'elle n'a jamais réellement fait de sa vie. la cadette lui tourna le dos quelques secondes, sourire imprimé sur son visage, afin de réaliser la chose. oh, cette chose là, cette statue, c'était probablement censé être elle, bien qu'elle ne voyait aucune ressemblance. visage qu'elle pouvait comprendre sur cette statue bien mieux que sur le modèle vivante, elle se permit de comparer l'oeuvre à la réalité, avant de lâcher un petit rire narquois. « ah mais c'est censé être toi ça ? ils ont pris une image photoshoppée ? parce que ouf... gênant. » main venant couvrir le haut de son visage pour mieux visualiser le visage sur la statue, avant d'enfin reprendre place, grande et fière, devant la ten. elle avait rêvé de ce moment, de les énerver, de les agacer tellement qu'elle serait retenu, comme celle qui pourrait tous être la cause de leur fin. « ou alors t'a fais du travail sur ton visage depuis ? parce que c'est vraiment pas ça. le nez... le front... oh j'y pense, mais je vois pas quand est-ce que j'ai dis que je voulais te toucher ma vieille, que je sache c'est toi qui m'a touché sans mon consentement, deux fois même. j'ai aucune envie de toucher une chose comme toi ne t'inquiètes pas. » abandonnant tout caractère humain dans ses insultes, dans ses paroles, après tout, elle s'adressait à elle, la pestilence humaine, comme une moins-que-rien alors ce n'était que lui donnait la monnaie de sa pièce, rien de moins, rien de plus. « je connais mes droits, je sais que j'ai le droit de dire que tu ressembles à rien, que j'en ai absolument rien à battre de qui tu es, que personne n'a peur et n'aura jamais peur de toi, que personne ne te respectera jamais et que tu n'es qu'un corps sur patte que athena met en avant parce que les ten avaient probablement besoin de leur quota d'étranger. » racisme ? non, juste une observation. la prononciation de certains mots, de certaines expressions, une ouïe qui s'était améliorée par défaut de sa vue, suffisante pour comprendre qui elle était d'après les dires. se transformant en ce qu'elle détestait autrefois, elle visait chaque point potentiellement sensible, afin de trouver ce qui touche le plus et de s'acharner sur ce même point. tout ceci cacher derrière un sourire de pierre ne quittant jamais son visage. car encore une fois, si elle venait à être agresser, elle n'avait qu'une chose à faire, et ce ne serait que de la self défense, et une façon de lui dire que la prochaine fois, tout sera bien pire.  

Petit chihuahua aboyant sans relâche, démontrant une haine sans fin pour l'humain. Un désintérêt qui faisait lever les yeux au ciel de Meili qui en avait probablement rien faire. Elle ne voyait la qu'une gamine qui rêvait d'un empire sans fin, oubliant le mot humanité. Bien que, Meili n'était pas la plus humaine des héros, son intérêt avant tout autre. Elle pourrait faire partie des TEN mais ce petit démon voudrait sûrement briser le monde entier. "Et bien comme ça, on est deux ! On se moque littéralement l'une de l'autre, si cela ne nous fait pas un point commun dis donc !" Voix faussement chantante, son expression montrant son désintérêt. Actrice hors pairs mais si elle pouvait la pousser un peu plus loin pour voir, elle le ferait. Après tout, elle retournerait à son quotidien de star, sous les flashs et l'amour. Tandis qu'elle pourrira dans l'ombre et la noirceur qui lui collaient si bien au teint. Autant la laisser briller quelques minutes dans sa vie.

Son corps se tournant vers une statue, la faisant sourire. Elle l'écouta, décrire tout cela. Si elle pensait l'avoir sur son physique, c'était clairement peine perdue. "Vraiment, tu trouves que c'est refait par rapport à la réalité?" Elle fit mine de réfléchir avant de taper dans ses mains. "Je transmettrais ses mots à Susu alors. Qu'elle devrait arrêter le bistouris." Et un sourire narquois ourla ses lèvres après tout ça. Un racisme infondé, un tout qui faisait doucement rire la jeune Ten. "Mais oui, les étrangers, les belles gueules, les TEN, blablablablabla." Elle secoua ses mains pour ajouter un peu plus d'effet à tout ceci. "Par contre, t'as des problèmes de vision ma puce non? Parce que je le remarque depuis tout à l'heure. Tu ressembles à ses rats morts et aveugles? Tu n'es même pas capable de discerner un humain et une statue, critiquant notre pauvre Susu. Vraiment, critiquer un leader de TEN, j'ai de l'admiration pour toi. Encore un peu, et tu critiquais Yuri. Vraiment pas de bol là." Meili secoua la tête. "Puis pour ta gouverne, ils ont pris une étrangère parce qu'ils ont vu ta relève et ils ont eu peur. Je les comprends après tout. Tu ne sais que cracher, insulter, rabaisser."
Meili la regarda finalement. " Je savais que les gens pouvaient être complexer mais toi, t'es un complexe ambulant. Tu devrais peut-être aller chez les V. Tu aurais bien ta place. Et je te ferais un petit coucou de prison." Meili regarda son téléphone qui lui rappelait qu'elle avait un job. "Ah oui. Et Athena qui met un corps en avant, tout ça tout ça, ma belle, touche vraiment un TEN une fois, j'ai hâte de voir la réaction de tout le monde. Je devrais peut être dire à monsieur Pak qu'une fan remplie de jalousie déambule librement et menace chaque passant? Hum...ça pourrait être intéressant après tout?" Elle tapota son menton, faisant signe de réfléchir. "Bon c'était une entrevue très charmante et rempli de mots fleuries plus que les autres, mais tu vois Athena, appelle son pantin." Elle lui fit son plus beau sourire. "Ah mais...toi aussi non? Ah oui c'est vrai. J'avais oublié. Tu n'es rien. Excuse moi, je ne voulais pas te blesser et voler le boulot aux coréens. C'est vrai."