we are the warriors (hokuto)

une nuit sans lune,
un jour sans soleil.

la pluie s'abat sans cesse, sillonnant les rues de son passage humide, froid, déprimant. risible moquerie des dieux, voilà ce qu'il en pensait salem. ses divinités qui rient au nez des autres, de ceux qui finissent plus bas que terre et posent le genoux au sol sous leurs courroux.
doigt d'honneur levé en étendard, sourire mesquin accroché aux lèvres. les affronter était devenu habitude exaltante tant les lèvres s'étiraient. un brin de bonheur sous la morosité des jours, sous les coups qui s'abattent toujours, marquent le corps d'une présence pourtant éphémère.


ressortir toujours victorieux. poing en l'air à accueillir la puissance dans son être. anéantir ceux qui s'élèvent contre lui, qui désirent le voir toucher le sol, sans savoir qu'ils seraient les nouveaux tapis sur lesquels il viendrait s'essuyer les pieds. sourire aux lèvres tel l'enfant mesquin qu'il était.



un coup,
deux coups,
trois coups,
et la sueur perle sur le visage tiré, concentré sur l'ordre des coups qui s'abattent sur le sac de frappe. les pensées sont ailleurs, muettes ( pour une fois ). l'esprit est libéré, vide de parasite et de haine qu'il en oublie autrui. qu'il en oublie les sentiments des autres, ceux qui l'attirent, qui l'appellent pour qu'il les écoutent. pour qu'il écoute leurs peines, leurs douleurs et les laisse enfin faire entendre ce qu'ils ont à dire ; en dépit des autres.
il n'y avait plus que lui.
lui et ses poings.
lui et la douleur des heures d'entraînement qui tournent sans jamais s'arrêter. le sablier se retournant encore et encore pour de nouvelles séances.
— yo hokuto ! que la voix s'élève ( enfin ) en sa direction. — c'est quand que tu viens prendre une raclée ? ça te dis pas une vengeance de la dernière fois ? quelques coups dans le vide qu'il lance à sa direction. — il me tarde de te mettre au sol.

Enfers ,,
aux saveurs :
sucrées !
viennent à se répandre, les maux à frapper les chaos : et c'est les phalanges, qui viennent à s'irriter de quelques rouges carmins. ruissellent les visages, miroitent les songes d'un jour sans fin comme pour en refléter dans ces lieux les carnages à en être évités. et tout viendrait à se briser, tout viendrait à s'éclater : qu'importe le temps à passer, ici il venait à accueillir les haines du monde pour les déverser sur ces corps inanimés.


là, où personne ne viendrait à faire attention à eux : lui venait à observer, de ses silences meurtriers, de ses allures si pacifiques ! cachant pourtant les crimes, aux bouts de ses phalanges. alors à en apercevoir son visage, entraînement à durer : se rapprocher ! observer les entêtements, comme pour s'amuser discrètement de ces airs à se vouloir invaincus. — Je ne savais pas que tu étais si pressé de toi, finir à terre. qu'il se mit à rire tout doucement : de ces points à gigoter dans les airs ! il viendrait à s'approcher, tenir son sac de ses fins doigts, pour mieux contempler les exploits. — Dépense toi sur le sac, au lieu de t'amuser., à simplement l'embêter !


— Peut-être que si tu m'impressionnes je te laisserai essayer de me toucher sur le ring. car il se moquait : de perdre ou de gagner ! à en dévoiler techniques, celles qu'il viendrait à lui murmurer : celle que l'on retrouvait dans les rues. pour vivre un peu plus facilement, malgré les horreurs qui venaient à naître. — ...ou alors peut-être pas. qu'il en hausserait les épaules, tapoterait ce sac déjà si abîmés par les coups, comme pour en observer ses gestes. jouer de ses sourires, pour attiser les envies de réussir ! et tu vois, il t'en lancerait défi ! pour te faire participer : te faire jouer à ces jeux, où vous pourriez ne plus avoir de regrets sur ces vies si illogiques.

il n'y avait pas plus exaltant que de voir le sac marquer de ses coups, s'aplatir sous la force qui s'abat sur son épiderme.
vitesse des poings à n'en jamais faiblir malgré les heures qui s'écoulent. toujours à s'entraîner, jamais à s'arrêter pour souffler. faire perdurer l'entraînement pour en ressortir plus fort qu'à l'arrivée, plus puissant. atteindre les sommets des cieux, s'élever sur les corps de ceux qu'il aurait achevé pour venir saluer ces dieux assis sur leur mont de l'olympe. venir leur sourire en retour et leur tendre son majeur en signe de victoire.
être le plus puissant de tous.
c'était tout ce qu'il désirait en ce bas monde.
tout ce qui l'intéressait dans cet univers où la puissance semblait résumer tout ce qui avait de l'importance. pouvoir montrer des poings pour se faire entendre, ne jamais courber l'échine en signe de faiblesse. non. ce n'était pas ainsi qu'il tiendrait sa vengeance sur les dieux de ce monde. il devait le faire.
pour lui.
pour raiden.
— et si c'était toi qui finissais à terre ? sourire espiègle qui s'accroche à son visage alors que d'un mouvement de bras, il essuyait les quelques traces de sueur qui perlaient de son front. — ton défaut ? tu me sous estime bien trop, tu serais surpris de me voir en combat. les matchs qui s'enchaînent, encore et encore. il ne pouvait en rester qu'un :
et ce serait lui.
pour la force, la puissance ou l'argent qu'il amasse et lui permet de (sur)vivre une semaine de plus.
— tu n'es toujours pas impressionner par ma force ? c'est que tu es dur en affaire Hokuto ! à nouveau, les coups retrouvent le sac et s'abattent pour en laisser de nouvelles traces éphémères. — ou alors tu as peur ? un instant de pause, le regard qui dévie pour l'analyser. observer ses réactions. observer le rictus qui viendrait courber légèrement ses lèvres en coin. une quelconque trace d'un message silencieux qu'il ne viendrait pas traduire par les mots.

chantent les disharmonies
dans ces lieux :
aux éclats éteints.
ils sifflent dans le noir ! viennent à en guetter les instants précieux ((pour en dévorer ! ces figures essoufflées.)) se meurent les chaos ,, siphonnent les tragédies de leurs engouements : car malgré tout ils venaient à respirer, dans ces lieux à se cacher du monde. devenir fort, venir en perdre ses idées contre les machines quelconques ! se défouler : s'amouracher des douleurs, jusqu'à s'endormir.


de leurs envies, de leurs espoirs, crèvent les organes dans ces salles si emplies de ces quelques dieux vivants : ils n'avaient pas besoin d'être officiels, pour s'en proclamer héros ! héros d'une vie, où le monde n'avait fait que leur tourner le dos ,, où les chaos venaient à régner : qu'importe leurs titres !


et d'un rire presque innocent, sous tes défis à venir s'en faire comme promesse à lui même, il en hausserait les épaules ! viendrait se jouer doucement de toi : comme pour te provoquer à son tour. — Un jour peut-être, mais pour l'instant tu parles plus que ce que tu agis. à ne pas se vouloir méchant, simple taquinerie à venir s'envoler entre les tympans. — Je ne te sous-estime pas, jeune homme. J'observe. C'est différent. de tes compétences : il venait à constater ! les éclats que tu venais à prendre. contre les coups, à se tenir si rigide ! souplesse à venir retenir ce sac que tu venais à violenter.

comme si :
tu venais à le viser
lui.

de ses iris, qu'il viendrait à faire rouler. sourire léger, à te dévisager. coups analysés, à venir te décrypter tout doucement, il en stoppa les sacs, en posa sa main sur ton épaule : comme pour répondre à tes envies d'en toucher les cieux. — Me mettre deux-trois coups dessus, ça te calmerait ? d'un sourire presque parieur : à se moquer, de se faire frapper. à avoir ces intelligences plus merveilleuses encore ,, que les poings violents. quand pourtant, il en maîtrisait ces arts si imparfaits ! à dompter les chaos, venir accrocher ses phalanges ! dans les carmins permanents. — Mais je te préviens, je ne me retiendrais pas, Salem. d'une voix à s'en faire douceur, qu'il murmure sous les lumières artificielles : comme conseil à vouloir lui offrir ! d'un exercice ,, à s'en mémoriser que sous les pratiques ! — A moins que ce soit toi, qui aie peur ? car tu en avais crée là : faiblesse si subtile !

celle de vouloir jouer :
encore et encore
jusqu'à tomber.

des coups s'éteignent les pensées volages
trop dysphoriques pour en extraire leurs véritables puissances.

et des coups qui allongent le corps, encore et encore, l'être maléfique face à lui n'est que la cible qu'il rêve d'atteindre. brillance d'un regard à en décrire toute la force qui sommeille dans les coups invisibles. aussi maléfique que lui, gamin à l'art d'apprendre d'un simple regard.
hokuto,
ou celui qu'il désirait voir se dessiner en son dernier combat. le dernier à atteindre - le dernier à achever. dernier obstacle pour atteindre les cieux, les sommets de l'olympe qui ne cessaient de résonner en finale idyllique. il serait là sur son chemin. sourire risible en coin à l'inviter dans une dernière danse enflammée. ensemble, pour fêter le triomphe du dernier debout, ensemble.

— t'es déjà si vieux pour sortir des paroles digne d'un sage ? sourcil arqué alors qu'il le dévisage derrière le sac de frappe. —tu parles plus que ce que tu agis. d'une voix plus grave, plus lente pour se calquer à l'image qu'il désirait donner. s'estompe un rire moqueur sous un nouveau coup qui enrage à venir pulser l'adrénaline. — tu observes trop, agis. conseil à effet miroir qu'il lui retournait, sourire grand dessiner sur le visage qui se tire sous l'effort qui puise dans son corps.

et le regard ne se perdait que trop bien sur les traits de l'acolyte éphémère.
un œil suffisant pour l'observer,
l'analyser alors qu'il vient freiner ses coups de sa présence. de ses mains encadrant le sac martyriser depuis bien trop longtemps qu'il parvenait presque à apercevoir la trace de ses gants gravés à sa surface. — enfin tu te réveilles ? tu m'as assez laissé me fatiguer pour enfin accepter ma demande ? que c'est moche de ta part ! profitez des fins d'entraînements pour te proposer au combat. tête qui s'agite en désaccord, mais le sourire trahit de son désir d'enfin croiser les armes ( les poings ) avec lui.
hokuto.
— je rêves d'un réel premier combat entre nous ! il n'en était que pure nemesis de son désir de grandeur et de puissance. — je n'ai jamais peur de rien. sérieux qui estompe sourires et rires moqueurs. il n'y avait plus aucun masque pour camoufler son véritable visage.
celui de sa quête à la puissance.
à la fin il se devait d'être le dernier.

et s'élèvent les violences
au creux de ces sacs
à se déferler !
perlent les sueurs, à exploser en quelques artifices : les regards viennent à luire ! brillent les infinis, dans ces allures à s'en défouler à son visage. gamin miraculé, à amuser les arrogances, venir faire sourire les froideurs : comme s'il ne viendrait qu'à lui en offrir, ces ferveurs passionnées.

à vouloir gagner ces couronnes
qu'il tenterait
du lui arracher !

de ce Colysée que tu souhaiterais conquérir, n'en resterait que ruine à devoir rebâtir : alors forge-toi, Salem ! de ces vigueurs à te représenter, pour en gagner tout ce que tu désirais. — Peut-être, mais toi tu t'agites pour pas grand chose. qu'il vient à l'observer ! fatigue à le prendre : sous ces énergies débordantes !
à n'être que calme
dans ces mirages
infernaux.
— Prend le temps de réfléchir, sans frapper dans le tas.. C'est parfois plus utile que la force brute. recadre celui trop énervé ,, à s'acharner contre ces pauvres cuirs abîmés ! pour en érafler les phalanges si fragiles.


quand tu refuses, viens à le faire rire : fatigues prononcées, et ça l'amuse, Hokuto ! que tu en tiennes ces allures si courageuses : pour pouvoir tout affronter. qu'il en serre ses prises, sur ce sac maltraité, vient à te regarder de sa tête penchée sur le côté ! et alors peut-être un jour, viendrait-il à t'en refaire cette offre qui venait tant à te faire trépigner .— Rien de mieux qu'un entraînement en étant fatigué. Ca te force à être prêt dans toutes les circonstances. qu'il s'amuse ! à s'en faire si théorique, trop pragmatique : toujours trop joueur. — Mais peut-être que t'as raison...c'est juste pour m'amuser à te mettre au sol.

espiègle jeu :
à simplement en charrier
les allures explosives.

—Mais un autre jour alors. Histoire que tu te prépares mentalement. qu'il vient en aiguiser les égos ! tente d'en enflammer qu'un peu plus ces envies de le terrasser. et peut-être en serait-il capable ! quand Hokuto viendrait à en être plus fervent de ces logiques pures ,, réflexions éloignées des combats ! à pourtant en être : si virulent. — En tout cas réfléchit bien à une stratégie. Car me foncer dessus comme tu le fais sur ce pauvre sac...ça t'aidera pas beaucoup. mensonge ! car tu en serais capable de bien des choses : en arrêtant, de l'imaginer si grandiose, celui à n'en connaître que les ombres des rues.
les silences :
à se meurtrir !

— ça c'est ce que tu penses vieux sage ... mais en as tu la preuve ? sourire espiègle qui étire les lippes en leurs coins. poing qui s'élève contre la tempe pour en tapoter légèrement le gant contre l'épiderme.
toujours à titiller les êtres qui se tiennent face à lui.
toujours à élargir le mystère qu'il ne cesse de faire grandir autour de lui.

salem ou arès.
salem ou raiden
il n'en restait pas moins trop énergique pour rester au plus bas sommet. conserve le regard levé vers l'avant, le point culminant des monts de l'Olympe en ligne de mire. l'éternel but qu'il se donnait à atteindre quitte à en écraser ses camarades sur le chemin. et hokuto, vieux sage des airs qu'il se donnait face à lui. âme aux conseils qui se succèdent pour lui en étirer un sourire.
— qu'est-ce qui te dis que je ne réfléchis pas avant de frapper ? je suis jeune, mon esprit est plus vif que le tien tu sais ? t'as perdu en vieillissant mon pauvre hoku'. toujours à venir secouer l'arbre pour en extraire les risibles moqueries. piquer au vif l'être qu'il respecte pourtant grandement. peut-être trop pour en laisser apercevoir une seule once dans ce regard qu'il lui porte constamment.
ce regard avide de ses connaissances.
avide de partager un savoir qu'il semblait être le seul à détenir. une brillance dans le regard. un mot, pourtant innocent, placé au centre d'une phrase. un tout, mais aussi un rien qui trahissait du savoir qui le faisait tant rêver.
le combattre pour en partager les supplications.
et s'il devait s'abattre face à lui pour en découvrir les coutumes, non sans une once d'égo piétiné, il le ferait pour être capable de s'élever plus haut que lui les fois prochaines.
des erreurs qu'il fallait apprendre, bien que son désir de grandeur et de puissance demeurait premier.

— je rêve de voir le regard que tu poseras sur moi quand je vais te mettre au sol. ce jour sera jouissif pour moi. poing qui s'élève en sa direction, comme une invitation de défi qu'il lui tendait. — la prochaine fois nous croisons le fer toi et moi. je veux ce combat hokuto. à bas les moqueries et les airs de grandeur. salem, sous couvert d'admiration et d'impatience, se présente en duelliste à abattre face à lui.

virevoltent :
dans son regard
les envies de gagner !
là ,, dans ces mystères à venir flotter : c'en est les puissances que tu atteindrais ! quand tu l'attendris un peu, de tes airs enfantins, à t'en voir déjà tout en haut. et peut-être avais-tu raison ! quand les motivations venaient à jouer beaucoup ,, éclaire les chemins pour en tracer les victoires !


celles à frapper sans réfléchir ! brute pure sans en apposer quelques poésies : alors il viendrait à te faire regarder en arrière, sur ces choix passés. éternels paroles à venir s'en faire toujours trop posées ,,  dévorent les enthousiasmes ; ne s'en laisserait dépasser que celui à ne pas en prévoir chacun de tes gestes ! là où les agilités s'en faisaient moindres mais où les regards s'en feraient toujours aussi aiguisés. alors surprend le ! il n'en n'attendrait que tes coups, pour que tu lui prouves ces réalités que tu lui prônais. — Ne parle pas trop vite. Ca serait bête de te ridiculiser maintenance pour ne pas tenir tes mots par la suite.
car tu sais :
il n'en est pas
si innocent !
celui à rêver des horreurs : quand les doigts venaient à provoquer les vermeilles sous leurs passages. en apprécie pourtant les douceurs que tu venais à lui procurer : de tes idioties à ton enthousiasme ,, vent frais à effleurer les joues ! et il t'en montrerait tout ce que tu viendrais à désirer ! quand il n'en était pourtant pas exemple à suivre, Hokuto.


— Tu es optimiste. Mais soit, tu auras ton combat. à venir poser sa main sur la sienne pour en baisser le poing ! accepte les combats, comme si le temps vous en était compté : et alors peut-être que n'en seraient qu'amusement ces confrontations amicales. — Mais fait gaffe, maintenant je m'attends à ce que tu me battes. Je serai déçu sinon, après tous ces beaux discours. qu'il en vient à ébouriffer tes cheveux ! comme pour t'embêter. d'un simple geste affectueux, il en détournerait la silhouette ; jusqu'à en reposer son regard sur toi. — Ah et pense à prendre une pause. Même les plus grands des gagnants se reposent. sourire à se dessiner ,, il surveillerait, au loin ! que rien ne manque à cette figure si enfantine.

veille : à ce que rien ne dérape
à ce que les gloires
t'incombent !