Like a vi...hero | ft Yuri

Oisillon aux ailes bleutés, cajoles-tu cette cage qui séquestre ta liberté ? Ronges-tu le verrou pour batifoler vers l’inconnu ou te complais-tu dans ce factice bonheur ? La chimère semble idolâtrer ton idylle. La chaleur de leur palpitant, leur amour embrasant ton propre organe vital contrastant avec tes flammes purificatrices. Le purgatoire hilare de ta malédiction. Tes cordes vocales ne peuvent ébruiter cette agonie interne. Délicate esquisse choyant ses pulpeuses qui épouse tes sanglots. La sincérité de tes propres émotions s’adressant aux piliers de ton existence. Si tu t’amouraches de leurs espoirs, tu vas calciner leurs épopées. Comme avec lui… La solution est le néant de ta propre fatalité.

Les élogieuses notes de cette cacophonie, les susurrements de son agonie. Somptueuse mélopée, incroyable fatalité vibrant sous les hurlements interne du damné. La geôle de cristal, les larmes des cieux embellissent son entité en quête de rédemption. Son âme meurtrie par l’incommensurable contrôle d’une déesse psychique. Un nuage de particules fuit la finesse de ses pulpeuses écorchées par l’emprise des canines. Les gouttes s’échouent sur cette essence dont la température ne cesse de grimper en flèche. Le couronnement d’un succès chimérique, la pénombre enlace sa psyché. Un doux baiser s’octroie la ramure de sa jugulaire avant d’exprimer une certaine suffocation. Factice liberté, le jouvenceau se noie dans sa perpétuelle condamnation. Néanmoins, même au travers de ce dédale de ténèbres, des lucioles s’invitent à danser à ses côtés. Ce fut le cas lors d’un battement des cils, une somptueuse lumière illuminait ses songes. La beauté d’un sourire, la chaleur contrastant avec celle de sa prochaine fièvre. Un deuil qui le hantait sous le dernier sourire de son frère.

Un soufflement de son nez s’ébruitait au travers de cette chimère psychique. La monotonie s’enivre de sa prestance, le morose lui sied. Comme la tragédie. Délicats traits faciaux à la ramure d’une poupée de porcelaine épuisée, souillée, sa fragilité n’est plus à démontrée. Un pas suivi d’un second, sa magnificence batifole avec l’absentéisme de son mental. Obstrué par les songes, par les rêveries infantiles, par l’anéantissement de son paradis. L’adonis s’octroie la pureté d’un voile immaculé. Pourtant ses traces laissent une teinte pourpre… Tout ce monde rocambolesque s’émerveille dans son esprit.

Une entrevue fut quémandé après ce désastre médiatique. L’hypocrisie se repaît des gouttelettes de sanglots. L’âme chiale les déchirures d’un idylle d’une famille heureuse, son essence vagabonde sous les fils illusoires de sa propre volonté. L’espace dont laquelle il était amené à affronter cette audience lui rappelait les longues journées d’entrainements en compagnie de son modèle. La Lycoris radiata s’est estompée face à une silhouette. Une droiture exemplaire et pourtant, humant la senteur du parjure et de la putride perfection humaine. De cette magnificence aux doigtés dominateurs, Minjae s’agaçait déjà de son prochain courroux. Si l’amour en était un sentiment presque inconnu dans sa psyché, la haine elle, avait le nom de ce TEN à l’esquisse du malin.

« Dois-je comprendre que tu souhaites t’entretenir avec moi ? Quelle déplaisante nouvelle, tu m’en excuseras ma joie invisible de te voir. »

Vous n'êtes rien.
Le vide.
Une simple existence. Qui n’a pas de sens.  
On vous oubliera demain. On vous connait même pas aujourd’hui.
Et vous persistez à respirer cet air qui pourtant vous suffoque.  
(T’aurais dû partir avec ceux que tu pleures.)

Il faut ramper pour avoir ce qu’on veut.  
Sais-tu le faire ? Ou tu vas encore larmoyer sur ton sort ?
Impitoyable. Ridicule, surtout.  

Les gens viennent. Les gens repartent.  
C’est le cycle de la vie.  
D’une lumière à des cendres.  
De tout à rien.  

Et ça arrive que le séjour s’écourte.  
(Ça te tente ?)  

“Vouvoie-moi.” Dès que t’en finis ta phrase. “C’est The Void.”  
Encore une fois, j’espère que tu n’as pas peur de ramper.  

“Avant que je t’encastre dans un mur à jouer ton malin. Sache que je suis ton nouveau mentor.”  
Et ose te plaindre, le mur est juste à quelques mètres.  

“Maintenant, excuse-toi.”
(J’ai dit que t’allais ramper.)

Rules. Control. Closes your eyes.

Decrepitude de l’espoir philanthrope. L’insoluble souffrance d’une psyché s’amourachant de la faucheuse, sifflant son espièglerie, profanateur du substitut du geôlier. Imposteur des louanges glorifiées. Le Narcisse teinté par le sang des damnés. L’entité qui se présentait tel un ange, n’avait plus la moindre plume de pureté. Calcinée par l’approche du feu, le purgatoire sonnera son gong… Le couronnement de cette principauté impétueuse. Yuri n’est que la représentation de la colère étouffée de l’humanité.

Magnificence crainte et respectée, le poupon sombrait dans les torrents du styx pour y ébranler un semblant de sincérité. Les mots susurraient les maux. La mélopée d’une âme profanée et écrasée par l’autorité du tortionnaire. La finesse de ses charnues ébranlait une délicate esquisse. Le destin s’émerveillait à l’empoisonner. Un tel mentor, l’horreur d’un homme qui laisse ses prochains dépérir. Un claquement de ses fibres osseuses, le majeur de sa senestre s’élevait pour profaner le respect, un doigt enflammé qui exprimait une effronterie à son paroxysme. Délicieux sourire infantile, l’émerveillement factice d’une joie orchestrée.

« Oh ! Je suis bien désolé et heureux de l’apprendre ! Quelle chance. »

Simulacre.
Le jouvenceau quémande la mort, alors pourquoi idolâtrer comme tous ces sujets…