killshot,, solya

vibes
music
may 20,, (2am)

stolen nectar
misadventure
something like a death kiss
growing cold, under your control

tw,, strip club

diaphane de sa chair brodée par les craquelures de toute son usure. poupée de cire, perchée sur ses talons aiguilles avec disgrâce.

« go ahead sol, it's your turn. »

une étoile argentée s'éclipse pour laisser la voie lactée au diamant de la soirée. (fracturé, certes, mais ça on ne s'en douterait jamais.) entre mille lueurs bariolées, le phœnix renaît. et sol laisse déployer ses ailes comme un astre du jour frimant ses mille rayons dorés. aveuglant à son lever toutes les prunelles se risquant à le défier. elle oublie sa candeur et les derniers fragments de sa pureté. ses orbes de velours ne pleurant plus que des gemmes et des strass, qu'elle avait très soigneusement saupoudrées.

déchéance. féline s'avance en disgrâce, ses doigts effleurant avec délicatesse la barre métallique. elle n'entend plus qu'un écho presque dissonant, de ces lèvres pendues, ces regards exorbités, qui l'ont déjà déshabillé avant même qu'elle ne laisse couler une étoffe de sa dentelle. carmine, contraste voluptueux. venant fondre entre ses courbes de porcelaine. comme une rose majestueuse perdant ses pétales rubescentes. sans pudeur, seulement un cœur en pleurs. mais le sourire est plus étincelant que jamais, lorsqu'elle ondule et se laisse suspendre contre cette barre. vole et effleure une autre dimension, où le monde est moins étouffant. dernières ovations et le soleil s'éclipse, laissant derrière ses pas enflammés un sillage de parfum et les débris de sa dignité.

« you were outstanding. »

éclats de sourires, et le dos qui se courbe face à des compliments qu'elle aurait souhaité ne jamais recevoir. et entre ces silhouettes, celle qu'elle commence à aisément reconnaître. le cygne noir, qui vient déployer ses ailes avec un brin d'arrogance presque irritant. elle déborde d'éloquence. une grâce qui se découle avec aise, dans le moindre de ses petits gestes. quand elle replace une mèche de ses cheveux bien coiffés, ou ce rictus, qui redessine le coin de ses lèvres lorsque sol se met à trop balbutier.

« well well well. »

et la rose déplie son venin et ses épines. ondule subtilement des hanches quand elle s'avance. n'a que sa beauté pour intimider. la vérité, c'est que le cygne pourrait très facilement l'écraser.

« are you coming to arrest me, officer ? »

battements de cils auréolés, les orbes se croisent, mais le sort n'a pas encore été lancé (pas maintenant.)

« or were you maybe hoping for a private lap dance ? »

knowing better
twisted pleasure
got me feeling breathless
growing cold, will you let me go?

vibes
music
may 20,, (2am)

avance toi des ombres,
élance toi sur les devants des scènes,
montre aux dieux que tu existes.

et de l'obscurité se dessine l'ange noir des mirages. solmin, déesse des comptes que l'on ne conte plus, mais qu'on observe. admire sous ses regards abjectes aux mille et unes pensées frivoles à en faire tourner de l'oeil. elle la regardait, analysait ses gestes qui en faisant tomber plus d'un. pour son bonheur et son plus grand malheur.
solmin ou ange déchu.
princesse enfermée en haut de sa tour,
elle n'avait plus que la scène pour un instant de liberté, ou un semblant. là, enfermée sous ses obligeances à n'être que l'objet des désirs des hommes. étrangetés humaines qui en perdaient leurs moyens sous un regard charmeur, un sourire en coin ou il en traduisait mille et unes pensées scandaleuses. il n'y avait plus d'âme à pardonné dans ses corps sans saveur. juste un tout à haïr et à faire disparaître, d'un claquement de doigts, sous les pleurs naissants des cauchemars.

mais elle était belle solmin, d'une beauté à faire pleurer tant le monde venait briser sa coquille. à paraître si ravissante sur scène, à s'accrocher à cette barre métallique, elle n'en paraissait que plus cassée dans une infinie de morceaux. tous éparpillés au sol, invisible à tous :
sauf à ceux qui le voulaient.
pourtant si peu nombreux.

et les mains se joignent, applaudissent pour venir détacher la présence de l'être parmi les autres. il n'y avait plus qu'elles. elles et leurs regards qui s'accrochent alors que la distance entre leurs corps se fait plus mince à mesure que l'ange s'avance. démarche féline de ses hanches qui ondulent et qui viennent tirer les lèvres en leurs coins.
— first, it's captain ... les mots s'échappent en un soupire et la main s'élève pour replacer la mèche qui cherchait à camoufler le visage de sa maigre présence.  — and would you let me arrest you ? iris à venir capter les siens pour ne plus en ressortir.
contenance à venir enfermer l'âme de sa présence. la main s'abaisse se cacher dans les poches.  —you often offer private shows ? carmine de ses lèvres à venir s'enfermer délicatement dans une légère morsure. —how sweet you are with those awful men.

tu fuis quand tu croises mon regard
depuis que j't'ai dis mon dernier au revoir
tu m'fermes la porte maintenant
par peur de finir dans le désespoir

vibes
music
may 20,, (2am)

stolen nectar
misadventure
something like a death kiss
growing cold, under your control

tw,, strip club

douceur vénusiaque soufflée par des lèvres teintées de cerise. séduire pour mieux détruire. poupée ne détient entre ses paumes que des mots mièvres pour étouffer les non-dits. et une trainée de papillonnements de cils, par lesquels elle tente de captiver le cygne avant que celui-ci ne la recouvre entièrement par ses plumes. les secondes qui s'écoulent, font le décompte de qui succombera en premier. valse presque lascive entre une douceur saupoudrée de carmin et un charme cérulé.

vaporeuse, est la plume qui à la coulée de chaque nuit, réapparaît. comme une chimère venue effleurer les stigmates saignantes encore d'une poupée parfaitement désarticulée. rappeler que le sablier coule mais que toi, sol, tu es toujours cloitrée ici. le regard éteint, beauté devenue mièvre à trop la contempler, et nudité lassante à force d'être exhibée. tu l'enrages anya. à te faufiler, raffinée, comme une plume insaisissable. à regarder le monde de haut, parce que personne n'oserait t'effleurer.

« well I bet you would like to handcuff me, captain. »

qu'elle souligne avec une ironie brodant les mots aguicheurs. tout, pour repousser les questions que la belle ne tardera à lui poser. comme à chaque fois qu'elle vient la visiter. coutume ponctuant dorénavant ses soirées, anya pose les questions, et sol les esquive en valsant entre mille émotions. se fait volage, avant de lui soupirer son envoûtement. tu devrais la dégouter, sol, pourtant. mais le regard du cygne étincelle, d'une ruse qui ne cesse de s'amplifier à chaque nouvelle contrevérité. (bientôt, tu seras cramée.)

« are you interested ? I can get even sweeter, with awful women. »

clin d'œil.

« now I would like to keep this conversation going. I know you're thriving to ask me your usual questions, but I'm in a rush. see, those private shows you're demeaning are what help me fill my very empty pockets. »

et les talons se remettent à danser contre le marbre. aérienne, poupée fait valser ses cheveux de jais sur son dos.

suis-moi.
(qu'elle espère bêtement.)

knowing better
twisted pleasure
got me feeling breathless
growing cold, will you let me go?

vibes
music
may 20,, (2am)

exaltation venimeuse
se dessine sous le sourire empoissonné.

réel intérêt qu'elle ne portait qu'à cet ange déchu. curiosité mesquine a venir s'immiscer dans ses ailes pour en découvrir ses plus grands secrets. les plus profonds, ceux qui se camouflent sous les sourires charmeurs et les regards aguicheurs, là, perché en haut de sa tour ( la scène ). refuge éphémère où elle se montrait au monde pour mieux l'amadouer. elle n'avait pas fait exception à la règle qu'elle avait elle-même installée.
sol,
aussi venimeuse que son être.
un tout à l'attirer jusque dans son antre. une excuse réutilisée pour exprimer sa venue et les questions se perdent dans une habitude lassante. presque fausse qui se dessine sous les charmes de chacune.

— what if i would like to ? et que main baladeuse de perd contre sa hanche, trouve refuge dans la poigne des quelques plis de tissus qui la recouvre. d'un regard, le défi est lancé  - comme toujours. l'invitant dans cette danse charnelle où aucune n'en ressortait jamais vainqueur.
toujours perdante dans la luxure des ténèbres,
quand désir et dégoût se mêle
à estomper les limites du bien et du mal.
— so you know how to be sweet ? how sad when i thought you were more like ... a bad girl ? rire qui se camoufle dans les sourires en coin. le regard à l'analyse de la jeune femme pour en lire ses forces et faiblesses pour mieux l'atteindre. — who said we were done ? de sa main sur son bras elle venait stopper sa course qui cherchait à l'éloigner. et les corps se rencontrent ( enfin ) alors que la voix se veut murmure contre sa peau. — if it's money that you want, i can pay you to have you with me all night long ..

in the glim of our emotion,
show your scars and i'll show mine

tu fuis quand tu croises mon regard
depuis que j't'ai dis mon dernier au revoir
tu m'fermes la porte maintenant
par peur de finir dans le désespoir

vibes
music
may 20,, (2am)

stolen nectar
misadventure
something like a death kiss
growing cold, under your control

tw,, strip club

sylphide, elle est. soufflée par les ténèbres de minuit, anya effleure les maux. de ses lippes murmure presqu'une chanson. quand la ruse devient mélodie, une feinte qui résonne comme une symphonie. elle tisse des mots enjôleurs, dans l'espoir de faire faiblir un cœur, bien trop craquelé pour fléchir. ô combien tu es belle anya, quand tu roules tes yeux dans l'ombre d'un sourire. fais frémir, quand tes doigts effleurent une carcasse fêlée. se déposent, pansement éphémère sur la taille de velours. bien trop accoutumée aux caresses sans sapidité. pincement au cœur, parce que jamais tu ne pourrais véritablement la désirer.

« I can be whatever you want me to be. an angel in the streets, a devil in the sheets. »

paume qui se courbe devant les lèvres pour camoufler le doux refrain de ses rires. harmonie enivrante apaisant toute une cacophonie. et la poupée s'éclipse, presque. collision de deux corps, leurs âmes s'en embrassent presque. éclat interstellaire, fait flamber les prunelles qui se contemplent de plus près. valse exquise entre une douceur acariâtre, et un tempérament venimeux, exhibant la douceur de quelques pétales qu'elle ne lui aurait jamais imaginé. elle est plus belle de près.

« you're talking a big game. »

un regard sur ses lèvres pourpres (elle se demande si elles ont la même saveur que ce qu'elles laissent imaginer. ) sol s'enivre étrangement de cet encens qu'elle recherchait à fuir auparavant. légèrement ambré, presque épicé. fait tourner la tête et doucement soupirer. notes envoutantes flottent dans une atmosphère dense. ses mots sont une caresse sur sa peau, et son parfum, enivre comme un doux poison.

« lucky for you, I do love a game. »

princesse effleure avec délicatesse les plumes entachées d'un cygne déployant ses ailes en toute légèreté. son doigt enroulant une mèche de ses cheveux, avec une tendresse presque lascive, une délectation subtile.

« it's 100,000 won per hour for exclusive attention. just you and me. trust me, it'll be worth every penny. »

ready to dive in, fade ?

knowing better
twisted pleasure
got me feeling breathless
growing cold, will you let me go?

vibes
music
may 20,, (2am)

exquise danse charnelle,
avant que l'inconfort ne s'en mêle.

du regard aux battements du myocarde, un tout dans l'être se prête au jeu constant qui résonne entre elles. des voix de murmures, sol s'élance pour en ressortir plus belle que toutes. là, sur scène ou face à elle, elle y régnait gagnante de ces jeux à en perdre l'âme profonde. déesse de ses souvenirs envoûtants, c'est qu'elle en oubliait presque l'écœurement étrange qui résonne quand les cœurs s'éloignent.
des opposés qui se rencontrent,
les sentiments se mélangent
pour ne plus se discerner.
sol en image éternelle dans l'esprit. marquée d'un fer rouge sa présence jusque dans les songes apaisants. ceux à en plonger l'âme endormie vers les cieux plus merveilleux. loin des cauchemars qui résonnent constamment dans son être.

— whatever you said ... vois à résonner sous les sous entendus qui surplombent les pensées par centaine. elle était là, posée au creux de ses bras, à la merci de ses mains avides d'en découvrir toujours un peu plus. sol qui résonne de mystère à en garder l'âme éveillée. insomnie illustrée sous l'image de son visage. ange déchue qu'elle était. elle restait bien trop angélique pour résonner en harmonie dans des lieux si en désaccord.
cacophonie de ses mondes qui s'assemblent sans parvenir à émerveiller les étoiles.

— who doesn't love a good game with a woman that beautiful ? esquisse en coin à en défaire les ailes de l'ange. — if it's worth it .. what are you doing ? get me a refund ? something else ? mille et unes pensées en travers de l'esprit à venir l'embrumer. les mots se délectaient du rapprochement des âmes pour s'échapper des lèvres avant que les songes ne les rattrapent. plus rapide que la raison, anya se laissait doucement tenter par les douces mesquineries qu'on lui offrait. — hope you're not against leaving that place. that is not worth any penny.

tu fuis quand tu croises mon regard
depuis que j't'ai dis mon dernier au revoir
tu m'fermes la porte maintenant
par peur de finir dans le désespoir