( i miss you, im sorry ) ♡ ayachan #1

Le son du violon l'interpelle, presque inconnu à ses oreilles, en dehors des divers cover qu'il a pu voir sur les réseaux de la bien aimée. La ligne est fine, douce, se laisse emporter par le vent, et l'écho de la pièce quasi vide, emporter la note si loin qu'il a la sensation de la revivre deux fois. Son cœur s'arrête, à l'idée de la voir lover contre son instrument, les yeux clos, sûrement, le visage de poupée, il se demande comment réagir, comment l'aborder. Si les mots vont suffire à transpercer la rage, si le coeur est encore alourdi par ces mots échanger à la voler.

Te laisseras-tu séduire si tu te sens en sécurité ?
Me laisseras-tu m'approcher sans que le doute n'y ai sa place ?

Il ne te veut aucun, mal, Ayaka.
A tes côtés, la vie à toujours eu un goût particulier.

Finalement, il ose avancer. Il n'avait aucune idée de quoi emmener. Des heures dans ses rayons à loucher entre les étagères, sans savoir à quoi céder. Ces doigts s'arrêtent sur un plaide, assez grand pour deux, et de quoi faire frémir les papilles, pot médium du kimchi maison, fais par ses soins. En y repensant, elle n'aime peut-être pas ça, elle est japonaise, et le kimchi est un met purement coréenne, il se tâte lui offrir, avance par peur de reculer.


La porte s'entreouvre et il baisse la tête pour lui faire un signe. I was looking for you. murmure t-il, comme un secret, que personne d'autre à part elle, ne mérite d'entendre. The people in your basement.. appartement, sorry, told me you've been in this way.. I just.. Follow the sound. il fait un geste de la main de son oreille au reste du monde, comme un bruit qui la caracrétirse, l'odeur qui va avec, comme tout ce qui fait d'elle, elle. Il ne peut s'empêcher de sourire en douceur, efface l'espace entre eux. Im sorry. un autre murmure, pourquoi était-il désolé ? Pour tout, pour rien, pour cette vie qu'il n'arrive pas à gérer, au point de lui faire du mal sans le vouloir. Im.. I was worried about you.. And I.. need to make sure everything is alright.

pour toi, pour vous
pour que plus jamais rien
ne t'empêche de dormir la nuit.

phalanges qui se posent délicatement sur les cordes pour y chanter ses peines ; celles qui refusaient de s'échapper de ses lèvres qui finissent par être libérée à l'aide de l'instrument et de l'archet tenus délicatement par des mains trop habituées à trembler. les yeux fermés, immergée dans un monde invisible à l'œil nu, les digitales venaient valser sur le manche ; les dos, les rés et les mis venaient réverbérer contre les murs de la pièce alors que son chagrin se déversait, larmes qu'elle n'arrivait plus à faire couler se métamorphosaient douces notes. et quand son esprit se posait sur lui, la mélodie devenait tendre mais amère.

mots qui font écho dans son cœur comme l'aria du violon dans la salle ; souvenirs doux qui l'emportent sur ceux âcres, à ne pas pouvoir s'empêcher de penser à lui et les sentiments qu'il avait fait naître en elle, petite pousses d'affection dans son esprit qu'elle avait fini par sanctifié, élans affectifs trop précieux à ses yeux pour être ignorés. et comme si l'extériorisation de ses émotions avait attiré l'élu, la porte s'était ouverte ; mélodie doucement arrêtée.

"Yunchan ?" dernier message envoyé qui lui revint soudainement en tête comme un douloureux rappel. "Sorry... Rain." mots murmurés entre ses lèvres alors que son regard déviait sous la honte, le violon quittant délicatement son épaule pour être posé sur une table. "Oh." son attention qui se pose sur lui à nouveau–à penser un instant que la muse de ses dernières compositions était un mirage, rêve né uniquement pour tourmenter son esprit angoissé et son cœur en peine. et le sourire qu'il affiche lui fit monter le rouge aux joues–à se dire que si c'était vraiment un songe, elle accepterait d'y plonger sans retour à la réalité. excuses qui viennent panser amèrement ses plaies quand elle s'y croyait la seule fautive ; à venir empoigner ses mains sous le coup de l'émotion. "Don't apologize. You did nothing wrong." et ses prunelles sombres plantées dans les siennes, conversation silencieuse alors que ses yeux lui criait de lui assurer que tout ça n'était pas qu'une rêverie et qu'il était là. "I'm the one who should apologize. I'm sorry. I thought I was doing something good by saying this, but I ended up hurting you." à enfin éviter son regard, ses mains pressant un instant les siennes. "I'm alright, thank you. I'm safe." murmuré entre ses lippes. "Were you safe ? Did something happen ?" regard qui revient croiser le sien comme un aimant dont l'invisible connexion ne pouvait être rompue–quand soudain la chaleur des mains du héros la ramenait à la réalité de son geste, mains qu'elle lâcha, embarrassée, par peur d'avoir franchi ses limites à nouveau. "Sorry."

et si la mélodie de son violon te ramenait à elle,
pour toi elle pourrait jouer une mélodie éternelle.

Amertumes du bout des lèvres, il n'a jamais voulu ça, jamais voulu cette distance. Sacrifice dans un moment d'égarement, incapable de voir correctement ce qui s'écoule de leur relation. Eux, que sont-ils réellement ? Eux, qu'ont-ils envie d'être sincèrement ? Il ne pourrais répondre à ces questions, se contente de trouver du réconfort dans les bribes de ce qu'ils ont été, la mélodie qui ne cesse de tourner en boucle, l'odeur de sa chaire sur ses vêtements, et les souvenirs cristallins, règne en maître sur la nostalgie du coeur.


Son touché le ramene à la réalité, il n'avait pas rencontré ses yeux depuis des semaines, et se demander comment survivre sans ces deux galaxies si profondes, qu'il s'y perd souvent. constellation dans ses veines, ciels étoiles dans ses yeux, et sa voix, si douce et agréable que marin aurait laissée la sirène l'emporter dans les profondeurs des abysses.

Il se déteste, ayaka.
Un peu plus chaque jour.
Mais à tes côtés
la douleur d'exister semble moins difficile.

Tes doigts contre sa peau fait frissonner son être, et il la sensation d'être guérie de nouveau. Déglutis, sans savoir par où commencer. Don't be sorry.. Please, never be sorry. Ange tombé du ciel n'avait pas sa place parmi, nous, les autres, le commun des mortels. I never mean to hurt you, I try.. I really try my best for being honest with you, Aya.. I wanna be a better man, someone who can bring happiness to you. Et c'est si dur à dire, sur à verbaliser. Les choses qu'il souhaite au plus profond de lui n'ont jamais réussi à s'exhausser, tel un enfant mettant à nu ces émotions, le gamin essaie de s'y accrocher.


Il pose sa tête contre ton épaule, soudainement trop lourde pour la porter, laisser un instant flotter, entre l'odeur de ta nuque et la chaleur de ta peau. Il se demande ce que ça ferait de te prendre dans ses bras, de ressentir les frissons sur tout son être, jusqu'à atteindre son coeur que tu as déjà entre tes doigts. I'll be better.. I promess.. Give me a chance, please, I swear, i can be.. a better person. love you and protect you, avait-il envie de rajouter, mais sa tête se redresse pour faire face à tes yeux, pour te transmettre, toute la sincérité de son coeur.