artlessness ((maxmi))

aujourd'hui était un autre jour, simple, heureux, sans le moindre problème. chaque jour était comme ça pour maxwell, lui qui avait fait le paris de la joie de vivre n'en manquait pas, malmgré tout ce qui pouvait le garder éveillé la nuit, il ne perdait jamais le sourire. même la pensée qu'il avait pu perdre un de ses habits, une vulgaire veste, aurait pu le stresser mais non, il sourait, heureux, pour une fois chanceux d'être tombé sur une bonne personne n'étant pas simplement parti avec ses affaires ou pire, les ayant jeté dans les ordures.la chance lui avait enfin souris, et cette fée résidait dans les archives du bâtiment. pour être bien honnête, il ne savait pas qu'il avait le droit d'y mettre les pieds, peut-être qu'il s'agissait comme d'une bibliothèque et la venue était gratuite et libre, ou alors peut-être qu'ils rentrerait dans l'illégalité grâce à une personne lui autorisant l'entrée pour une courte mais simple transaction. il n'y pensait pas, à tout ces petits problèmes potentiels, il avait bien mieux à faire, à penser.  

alors en rentrant, il réalisa une erreur dans son jugement, dans son idée principale : certes, il avait le nom de la personne qui avait récupéré ses affaires, son lieu de travail, ses heures de pauses, mais rien de physique. tout ce qu'il savait était qu'il cherchait une femme, sous le nom de romi, le reste était du domaine de l'inconnu. pour certains, cela aurait pu les arrêter, mais aps lui, pas max. à la place, il se dirigea tout simplement devant la jeune femme derrière un bureau, sourire aux lèvres, sac sur son épaule, sans la moindre peur. « excusez-moi, vous êtes bien romi ? si non, vous pourrez me dire où elle se trouve ? je suis peut-être en avance... » une mauvaise ou plutôt bonne habitude qu'il avait, de ne pas perdre une seule minute devant un rendez-vous, de toujours être bien en avance, mais ceci était une situation bien différente, et bien souvent, être en avance pour des personnes que l'ont ne connait pas, ou mal, suffit à donner une mauvaise image. il espéarit simplement que son sourire, son enjoi, et envie de bien faire ne déarnge rien ni personne. sinon, il attendra, comme une bonne personne ferait.

l’attente était longue, un peu trop longue pour romi, à s’être fait belle, plus que d’habitude, si certains auraient pu penser qu’elle allait aller en date, ce n’était aucunement le cas. non, elle allait rencontrer un “inconnu”. il ne la connaissait pas mais elle, ô, qu’est-ce qu’elle le connaissait par cœur. à en avoir entendu son prénom au hasard, avec un prénom pareil il était impossible pour d’être pauvre, maxwell, m a x w e l l, il sentait la richesse.  exactement ce que romi recherchait, peut-être qu’elle avait gagné au lotto en tombant sur lui, il ne fallait plus que le faire tomber, tomber pour elle. à jouer la fille qui ne l’avait pas reconnu lorsqu’il s’approchait de son bureau dans les archives, pure, tu ne l’étais aucunement romi, avoue le, avoue que t’avais un plan bien précis dans ta tête. à laisser un petit rire doux échapper de ses lippes, en avance ? bien sûr qu’il l’était. lui qui avait l’air si doux, si pur, ô, qu’est-ce qu’il en était parfait aux yeux de romi. « oui c’est bien moi ! j’aurai peut-être dû vous envoyer une photo de moi durant notre conversation, non ? votre veste est tout juste là, je n’y ai pas touché ! »  à venir en prendre la veste bien pliée dans ses bras, est-ce qu’elle avait osé l’essayer ? bien sûr, discrètement, rien que pour voir la différence de taille et voir si, dans un futur proche, très proche, elle pourra lui voler ses vêtements.

toute personne censée aurait au moins fait quelques recherches sur la personne qu'il allait rencontrer n'est-ce pas ? maxwell lui faisait confiance entièrement à la personne qui l'avait contacté. après tout, il s'agissait d'une personne au sein d'athena, dans un métier qui demande beaucoup de minutie, beaucoup de patience et douceur, est-ce qu'elle pouvait être une mauvaise personne ? non, c'était impossible à ses yeux. il n'y avait qu'à poser ses yeux sur elle pour confirmer cette pensée. non pas qu'il jugeait les personnes par le physique, il n'oserait pas, mais vraiment. regardez la : comment imaginer le pire ? « une photo non, je n'aurais pas osé ! mais peut-être des traits ou juste un style vestimentaire pour savoir à qui je parle aurait été intelligent... excuse moi, j'ai la tête ailleurs en ce moment. » sourire d'oreille à oreille, léger rire s'échappant même ses lèvres, pur embarrassement, mais rien de trop sérieux pour qu'il ne se replie sur lui.

prenant la veste des mains de la jeune femme à ses côtés, il la garda sur son bras, afin de ne pas l'oublier à nouveau. « c'est donc ça les archives... j'imagine qu'il y a beaucoup de choses à faire... » lui même qui n'y avait jamais mis les pieds, voir des bibliothèques complètes de livres, cette odeur particulière, et pas un seul point de poussière, c'était assez imposant. l'histoire d'athena était importante certes, il le savait bien, mais il n'avait jamais imaginé... autant. « tu y travailles depuis longtemps ? » et la conversation continuera, jusqu'à qu'on lui dise de se taire, ou à jamais.

jouer, jouer l’innocente, romi savait très bien le faire, à faire semblant de ne pas connaître maxwell alors qu’elle le connaissait quasiment sur le bout des doigts. à avoir absorbé le plus d’informations sur lui, tout pour le connaître et l’avoir dans sa poche plus facilement. ô, maxwell, tu étais bel et bien son ticket de loto. léger sourire qui venait alors embellir son visage lorsqu’il se rapprochait d’elle, soit pure romi, joue la petite timide et tout ira bien.  « la prochaine fois j’y penserai alors ! enfin, si vous ne m’oubliez pas si on se revoit une autre fois.. et vous excusez pas, je n’y ai pas pensé non plus pour être honnête.. » se revoir une autre fois, oui, romi avait bien l’intention de tout faire pour se retrouver toujours sur le chemin de maxwell, tout pour qu’il finisse par la chercher, tout pour qu’elle lui manque lorsqu’elle n’était pas dans son champs de vision. si certains pourraient voir ça comme du gros stalk, d’autres pourraient le voir comme du hasard pur et dur ? le destin existait après tout, non ?  « c’est bien ça les archives. hum, faut ranger, trier, parfois ressortir les dossiers pour certaines personnes. ah et numériser certains dossiers aussi. mais c’est assez cool comme travail, je m’ennuie jamais.   » ou rarement, parfois les journées étaient bien trop longues, d’autres étaient bien trop courtes. cela dépendait réellement des jours et des tâches qu’elle avait à faire. mais ranger et trier étaient les deux choses qui calmaient son cerveau.  « depuis quelques années ? je vous avoue, le temps passe tellement vite ou.. lentement, les deux à la fois, que je sais plus trop. mais c’est mon deuxième job depuis que je suis majeure !   » romi ne voulait pas faire un métier avec de trop grosses responsabilités, et encore moins montrer une seule once de son pouvoir. car si elle osait le faire, c’en était fini pour elle, réellement, à jamais enfermer dans les morgues d’Athena.