( hard to love ) ♡ layong

Un feu qui s’embrase d'une seule présence,
L’envie qui se faufile, douce et dévorante,

( il le mérite, kyong, tout ce qu'elle peut offrir, sera à sa disposition. ) Lacey ne résiste jamais à ces moments de douceur, il l'attrape trop facilement par le coeur, les tripes broyer et le souffle en suspend, il est trop doué avec les mots, les tendresses, et ces petites choses qui conquissent son coeur. elle a besoin de lui, comme pièce manquante à son être à chaque fois qu'il disparaît.

Comment tu te sent, mon coeur ? Lacey est au-dessus de la baignoire, les pétales de rose qu'elle laisse trainer dans l'eau tiède, suivie d'une suite de mousse dont elle ne pourrait citer le nom. Elle n'a aucune idée de ce qui est bénéfique, enfin, elle a lu les flacons, elle sait que beaucoup d'amour et un peu de patience, peu guérir un abîmer. Vient, j'vais te masser les épaules. Son collier et un tee shirt à lui, c'est tout ce qu'elle porte par-dessus sa culotte. Les cheveux en arrière, elle avait laissé des indices sur le chemin, pour monter son arrivée.

Doucement, elle tend sa main vers lui, se redresse pour l'accueillir, et dans la douceur de retrouvaille, ses mains retrouvent sa nuque, baiser contre ses lèvres. I wanna thank you for the gift elle montre le collier autour de son coup, brille par-dessus son vieux tee shirt pyjama.

Discrète convalescence, contraint à la douloureuse décadence, les tempes torturées, l’esprit acculé, le corps quémandant d’être réconforté. Et dire qu’en s’emmurant dans le silence, il n’aurait pu sentir cette douce fragrance. Les gouttelettes salvatrices offrant une maigre consolation, mais la délicieuse présence apportant exaltation. Un soupir d’aise sera extirpé, les paupières closes s’ouvriront fébrilement dans la contemplation, en voilà une délicieuse invitation. Le rictus s’étirant sur ses lippes, il acquiesçait doucement. Observant cette volupté dans sa timide majesté, le pendentif magnifiquement arboré.  

- Il te va à ravir.  

Les lippes féminines sauront caresser sa peau tendue. Une vague d’amusement venant briser la trop grande précaution, la pauvrette sera attrapée et... plongée dans ce bain aux essences rosées. Comme si un simple vêtement aurait suffi à faire barrage à sa malice. Ses phalanges glisseront sur ses délicates formes avant d’y ôter le tissu imbibé, laissant choir ce dernier à l’extérieur de la baignoire. Les baladeuses viendront à la recherche de cette gorge délectablement parée de diamants, ses lèvres malmèneront sa nuque puis ses canines croqueront ce lobe offert.  

- Je te préfère comme ça.  

Bienveillance appréciée, il estimait que cette dernière méritait une récompense. Malgré ses douleurs, il se plaisait à faire chavirer le coeur de sa douce mort. Les dextres continueront de parcourir cette échine lascive, la couvrant d’attention toute plus libidineuse, dans le seul but de la taquiner mais également d’oublier ses propres maux.  

- Hm... De nous deux, on dirait que c’est toi la plus tendue. Va falloir y remédier, qu’est-ce qui te préoccupe ?  

Vil tyran usant de son aisance tout en questionnant la pauvre captive de ses phalanges. Difficile d’avoir une conversation sensée, n’est-ce pas ? Cette délectable détresse avait le mérite de l’amuser d’autant plus. Tout moyen était bon afin d’atténuer cette souffrance perpétuelle.

Les doigts rampent le long de l'échine, allaitant à l'idée de se retrouver, encore. Des mois de séparation, sous le poids de la déesse, maîtresse de toute situation. Elle ne peut pas aller contre le vent, ça n’a jamais été son genre. Rébellion qu'elle a laissée au placard, dans sa folle jeunesse. Jouvence qu'elle s'autorise petit à petit, dans les baisers offerts par ces astres, par la tendresse des moments volée, dans les souvenirs qui font miroir au fur et à mesure des années. Rien n'est jamais perdu, tout se retrouve, quand ils sont eux. 

(Ensemble, puis c'est tout)

Et quand le tissu tombe au sol, elle se laisse porter jusqu'au bain. Les rôles s'échangent toujours quand elle est avec Kyong, il veut le lead et ne laisse jamais la chance aux autres de lui rendre l'appareil. Malgré la douceur des gestes, Lacey stop la démarche. C'est toi le malade, moi l'infirmière. Baiser posé contre sa joue, tandis qu'elle se positionne de nouveau dans le fond de la baignoire, accueil le corps rouillé et les muscles fatigués dans le  creux de ses bras. C'est à moi de te masser et non l'inverse. Insiste t'elle. Laisse-toi faire, laisse-moi te guérir, Oblivion. Sa langue claque contre sa bouche, ses yeux ne quittent pas les siens, et le corps aimanté fini par se retrouver dans une douceur qui leur est propre.

Qu'est-ce qui trone dans sa tête ?
Qu'est-ce qui bouffe tes songes ?
Qu'est-ce qui te tiens éveiller la nuit tombée ?
Toi aussi tu rêves de nous ?

Tu me manques. Murmure t-elle. Je suis fatiguée de ne plus t'avoir près de moi, de m'inquiéter pour toi.. J'ai sollicité Athena pour que nous soyons affectés à des missions ensemble. Peut-être une mauvaise idée, gamine fragile ne supporte plus le stresse des missions, pourtant, elle voulait le faire, pour lui, pour eux, pour qu'ils ne soient plus dans deux mondes différents. Ses mains presse sur ses épaules, remontent sur sa nuque, détendent ces muscles. Je ne veux plus.... De cette distance, ça me fait du mal.. Ça m'étouffe.. tu comprends ?

Un choix de métaphore bien ficelé, le regard face à cette réalité, le pendu soupire face à cette attentionnée. Les maux laissaient un goût amer entre ses lippes, les effluves florales tentant de les endormir. Aussi douce pouvait-elle demeurer, cette douleur ne pourra jamais s’envoler. L’équilibre de ce monde offrait le positif mais ordonnait en contrepartie son négatif. Il fallait bien que la justice puisse s’épanouir, sans quoi... L’humanité aurait déjà sombré dans le despotisme. C’était déjà le cas ? Pouvait-on véritablement s’en étonner... A quoi bon se draper de naïveté.

Les phalanges habiles seront contraintes à relâcher ses délices, la poupée qu’elles adoraient torturer retrouvera sa liberté. L’échine se laissant choir sur la finesse de cette magnifique sveltesse, les omoplates viendront à la rencontre de ces rondeurs féminines et les épaules se plairont au profit de ces caresses rassurantes.

- Nul besoin de te voir pour savoir. Je sais que tu n’es pas contente, "Mirage”.

Ton taquin, langue légère, la plaisanterie facilitant l’oubli. Le corps se détendait au rythme des pressions effectuées, appréciant la tendresse de chaque geste. La quiétude venant à s’effacer à l’instant où la révélation fut soufflée. Les sourcils froncés, le regard légèrement agacé, le mutisme prolongé... Le pendu sentant cette cordelette enserrer son cou, prenant une douce respiration interne. Il glissait ses dextres sur ses mollets offerts.  

- Tu penses sincèrement qu’en me suivant en mission, j’utiliserais moins mon pouvoir ?  

Il ne fallait guère être dupe. La démarche était aussi limpide et claire que le cristal. Son inquiétude se muant en paranoïa, la petite mort s’imaginait les scénarii les plus troublants. Allait-il lui en vouloir pour autant ? Pas le moins du monde. Un soufflement las sera extirpé avant que le dos de sa tête se pose sur l’épaule de la demoiselle.  

- Je continuerais mes missions très dangereuses avec mon partenaire. Mais si être à tes côtés suffit à te rassurer, je crois que j’ai pas le choix.  

Bien évidemment qu’il ne l’avait pas, si la jeune femme avait déjà sollicité la déesse... Il n’était plus question de négociation. Aussi bon élément demeurait-il, face à la sagesse, il se devait d’obéir avec ou sans son approbation. Ses doigts vinrent à la rencontre de sa joue, glissant sur sa nuque afin de l’inciter à se pencher.  

- Tu sais que moi, je peux faire avec. Mais je te déconseille de reproduire la même idée avec Saek. Il sera bien moins sympa que moi et tu le sais.