Like an Overdose - ft. Soo Daehyun

24.09.24 21:49

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When it's too heavy to carry
Sa sollicitude était touchante, ce désir de vouloir le préserver et de créer ce cocon protecteur autour de sa personne. Il y avait de quoi se sentir honoré et heureux. Mais en était-il véritablement digne ? Le jeune homme ne saurait le dire. Intérieurement, il estimait que toutes ces attentions demeuraient bien trop belles pour lui. Enfin... A l’évidence, il n’allait guère lutter à ce sujet et ne chercherait en aucun cas à le contredire. Cette tendresse lui procurant bien trop de bien-être interne pour décider de la rejeter. Daehyun avait cette faculté de l’empêcher de se braquer complètement. Quelque chose d’inédit malgré tout...

Malheureusement, cette situation tendre et délicate prit une tournure beaucoup plus malaisante. Cette proximité et cette curiosité tactile eurent des conséquences sur son propre corps. Ce dernier ne pouvant contenir quoi que ce soit face à la découverte de l’inconnu. Nao savait que ses paumes et mains demeuraient très sensibles, mais pas au point que l’éveil ne soit aussi spontané. Etait-ce une simple réaction naturelle du corps ? Ou bien était-ce car il s’agissait de son ami d’enfance ? Peu importe la raison, il se sentait bien bête et ridicule d’avoir ce genre de désagréments. Son premier réflexe fut de cacher son visage, car la honte l’acculait. Cependant... Sa tentative de fuite fut tout de suite réduite à néant quand son visage légèrement rosé par la gêne, fit face à celui plus abrupte de Daehyun.

- Je...

Les mots ne vinrent guère, comme s’ils s’envolaient instantanément. Ses lèvres entrouvrent, il ne parvenait pas à trouver les paroles justes afin d’exprimer ce qu’il pensait. Son esprit bien trop embrumé et embrouillé par ce manque de contrôle, il sentit l’étreinte se desserrer sans pour autant se rompre. Ses lippes se pincèrent entre elles alors que le trainee tentait de trouver une façon de s’exprimer sans que cela soit futile.

- J’ai proposé la douche mais... Dans ces moments-là, je ne sais pas quoi faire... Quand ça m’arrive et que je suis seul, j’attends juste que ça passe... Sauf que ça prend du temps... Je ne veux pas te mettre mal à l’aise...

Car il ne fallait guère se leurrer... Rester dans les bras de quelqu’un alors que l’on avait ce genre d’éveil... Cela pouvait être très gênant, notamment pour celui qui restait calme. Les frissons revenant de plus bel... Se rendait-il compte que le simple contact de ses doigts contre sa paume suffisait à le réveiller davantage au point que cela devenait presque douloureux ? Heureusement que le vêtement était bien plus large et qu’il ne sentait pas d’oppression. Les images se succédant un peu plus dans son esprit, la chaleur continuant de monter... Il inspirait doucement puis expirait délicatement.

- Je comprends pas ce qu’il m’arrive...

Vraiment ? Pourtant, il y avait des indices qui ne trompaient pas. La douce apparition du déni se fit bien plus rapide qu’à l’accoutumée. Non. Il savait très bien ce qu’il était en train de se passer. Ses phalanges tremblant légèrement alors qu’il avait l’impression d’étouffer sous ce haut trop grand. Ses iris se posant sur le visage de son ami qui semblait bien moins paumé que lui. Il avait l’habitude... Il le disait lui même. Comme par dépit, il s’extirpait à contre coeur de cette étreinte pour se placer juste à côté de lui, posant un coussin sur son bassin en s’affalant sur le canapé, rejetant sa tête en arrière. Sa respiration demeurant bien plus rapide, il essayait de se tempérer... Il éprouvait cette “envie”, ce “désir” mais il ne savait absolument pas comment le quantifier ni comment le qualifier.

- Tu dois me trouver ridicule... J’ai l’impression d’avoir des papillons dans le ventre et je ressens comme un besoin étrange.

Sa gorge s’asséchant, il tournait discrètement la tête vers ce pauvre Daehyun qui était spectateur de cette scène grotesque. Il n’en avait pas conscience, mais la lueur dans ses iris était similaire à une supplique, brillante et pétillante. Ses songes n’étaient plus un secret à cet instant, son visage, son corps et ses yeux trahissant absolument tout.

- Promis... Tu me détestes pas pour ça ?...

Comme s’il s’agissait d’une fatalité, de quelque chose d’inacceptable. Alors qu’il lui avait dit plus tôt qu’il connaissait que trop bien ce type de situations. Foutu corps chaste et trop sensible...

20.09.2024

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24.09.24 22:42

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Il est entre mes bras, je le retiens même un peu. Ce petit malaise qu'il ressent me parvient et la rougeur de ses joues jusqu'à ses oreilles à quelque chose d'adorable.. Ai je vraiment le droit d'être observateur de cette scène ? Je ne sais même pas si je devrais seulement le toucher alors qu'il doit ressentir la chaleur de son corps en cet instant. Le mien frissonne une seconde lorsque je croise son regard. Je ne suis pas choqué ni dans le jugement. Je sais très bien les effets du désir sur un corps et je ne sais que trop bien comment les faire passer. Cependant, je ne peux décemment pas lui proposer mon aide.

Alors pourquoi je le retiens ?

Ma raison se réveille enfin et je relâche ma prise sur sa taille. Je l'écoute oui, mais j'essaye surtout de ne pas me laisser aller à des pensées que je n'ai aucun droit d'avoir. C'est un ami d'enfance. Un gosse perdu que j'ai connu depuis trop d'années. C'est indécent que de même songer à poser mes mains sur lui. J'aurais du voir les choses venir lorsqu'il m'a dit être sensible alors que je lui ôtait ses gants. Enfin, je ne m'attendais pas non plus à une réaction si soudaine. Oh.. C'est vrai, il venait de m'avouer n'avoir jamais rien fait d'osé..

- Attendre que ça passe n'est pas toujours suffisant en effet. Ton corps réclame sans doute bien plus que ce que tu sembles lui donner.

Mes yeux repassent du mur à Nao. Je le sens d'abord s'écarter, avant de le voir s'affaler dans l'autre sens sur le canapé. Un de mes coussins contre son bassin, cachant ce qu'il trouvait trop honteux comme réaction. Est ce que je lui ai déjà vu cet air qui me faisait frissonner ? Chez lui non. Chez quelqu'un d'autre ? Sans doute pas. L'innocence n'avait jamais été quelque chose qui m'avait attiré chez mes partenaires. Certainement parce que cela faisait longtemps que la mienne avait disparu. M'en voudrait il de l'approcher ?

Je secoue un peu la tête, ferme les yeux, pince l'arrête de mon nez et inspire profondément. C'était moi le plus vieux des deux. Celui qui connaissait mieux ces choses. Celui qui devait se contrôler. Il me dit ne pas comprendre ce qui lui arrivait et je ne sais quoi lui dire en cet instant. Cherchait il réellement une explication à sa réaction ? Quelque chose de logique ? Dans ce cas, il devrait savoir que cela faisait partie des instincts primaires de la plupart des hommes.. Non ?

Mes yeux se rouvrent et se pose sur mon cadet lorsqu'il me parle de ses papillons dans le ventre. Je peine à avaler ma salive alors que je ne peux me détacher de l'image qu'il renvoie en cet instant. Ce devrait être interdit d'être ainsi.. Finalement, ma raison va peut être finir par s'effriter..

- Bien sur que non, je ne te détesterais pas.

Avançant sur le canapé, une de mes mains sur le dossier, l'autre venant caresser la ligne de sa mâchoire, je souffle tout bas sans quitter son regard du mien.

- C'est même sans doute toi qui finira par me détester..

A peine mes mots prononcés que je viens effleurer ses lèvres. Mon coeur bat à une vitesse folle dans ma poitrine, la crainte d'aller trop loin assurément. Je ne peux fermer mes paupières, observant la moindre de ses réactions. Mes doigts glissent lentement sur sa joue et viennent se perdre dans ses mèches alors que je passe lentement la pointe de ma langue sur ses lippes. Un contact plus humide, mais tout aussi doux. Je prend mon temps. Je ne presse rien et touche avec précaution ce garçon que je ne voyais jamais comme plus qu'un gosse avant ce matin.

- Je te promet de ne rien faire qui te déplaira. Alors n'hésite pas à me dire si c'est trop pour toi.

Parce que je ne veux pas qu'il croit que je le force. Que je profite. Mes lèvres capturent avec douceur les siennes. Mon corps se tend doucement, craignant qu'il me haïsse alors même que j'avais dis que je ne le l'aurait pas touché. L'heure d'avant, jamais l'idée ne m'aurait effleuré l'esprit, c'était plus que certain. Ce baiser, je le veux doux et chaste pour le moment. Pourtant, j'ai envie aussi d'explorer plus. Pressant délicatement ma langue contre ses lèvres pour lui réclamer l'autorisation. Mes doigts descendant lentement vers sa nuque et mon regard toujours ancré au sien.

L'autre main sur le dossier se crispe un peu. Je me retiens de toute ma raison de ne pas faire plus. Parce que je me refuse à le toucher. Oui je veux l'aider, lui offrir de nouvelles sensations. Mais je ne peux toucher sa peau. Cela m'est interdit. Lui peut le faire, seul. Je pourrais l'aider, le conseiller, le diriger. Mais certainement pas le faire. Je ne m'en donnais pas l'autorisation et je préférais presque que lui même ne me la donne pas. Parce qu'alors, je ne sais jusqu'au je pourrais aller avant de le blesser.. Finalement, il n'était peut être pas si loin de la réalité lorsqu'il parlait d'objet sexuel.. simplement ce n'était pas moi l'objet en question, mais les partenaires qui partageaient mes draps.

A cette pensée, mes lèvres s'écartent des siennes et un éclat dans mon regard pour m'excuser de ce que je venais de faire. Le souffle un peu court, le corps frémissant d'une envie que je ne devrais pourtant pas ressentir..

20.09.2024

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24.09.24 23:39

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Non simplement attendre ne suffirait pas. Il fallait être sot ou se voiler la face lourdement pour songer le contraire. Néanmoins, il était plus simple de feindre cette fausseté afin de préserver son semblant de dignité. Malheureusement, la franchise prenant le dessus, il ne pouvait s’empêcher d’évoquer tout haut ce qu’il pensait tout bas. L’incompréhension se mêlant à l’imprévu de la situation, il était perdu et éprouvait le besoin de s’exprimer en conséquence. Aussi maladroit cela pouvait être.

Un simple acquiescement honteux sera donné comme unique réponse à cette affirmation. Il avait raison… Le nier serait tout simplement ridicule. Plus pathétique que sa posture ? Sûrement pas. Il essayait en vain de se dépêtrer de cette gêne qui lui collait à la peau. Tellement désespéré qu’il craignait que son ami le déteste pour ce moment de faiblesse. Une réaction naturelle du corps, c’était ce qu’il essayait de se convaincre. Alors que ses songes et pensées voguaient et divaguaient dans ce miasme d’incompréhension libidineuse. La caresse de sa main sur sa mâchoire le faisant presque frémir, il l’observait en silence. Essayant de contenir ses propres réactions. Ses sourcils se fronçant légèrement sous l’étonnement dubitatif.

- Mais… il n’y a aucune chance que je te déteste.

Ce serait un comble… Il était l’initiateur du malaise mais aurait le culot de lui en vouloir ? Non… Ce serait particulièrement déplacé, cela n’aurait aucun sens. Du moins, ce fut son état d’esprit avant qu’il ne sente cet effleurement au niveau de ses lippes. Ce cœur semblait manquer un battement, mais il parvint à le contenir. Avait il bien senti ? Ou était ce une hallucination due à cette trop grande dose d’éveil ? Il devenait fou ? La sensation humide de cette langue mutine passant délicatement sur ses lèvres. Un frisson semblant parcourir l’intégralité de son échine, le rose continuant de teinter ses joues alors qu’il clignait doucement des yeux. Non… il n’avait pas rêvé. Les paroles qui suivirent, suffirent à lui faire réaliser la véracité du geste.

Il hochait donc faiblement la tête. Comme captivé parce qu’il venait de se produire. Il revient vers lui, ce premier baiser sera donc fauché ce matin même… mais quelle douceur, quelle exaltation et quelle délicieuse sensation. Guidé par la chaleur de ses lèvres, il se laissait faire et tenter timidement de répondre à cet appel. De telle sorte qu’il sentit sa propre paume oser se presser contre le bas dos de son ami. Un contact bref, faible et surtout la raison lui revenant… Il ne devait pas le toucher… Il n’en était pas digne. Et pourtant, ses lippes répondaient à l’invitation des siennes. Une parfaite union qui fut assurément bien trop courte à son goût. L’air hagard, il sentait son cœur battre la chamade, la chaleur en ses entrailles semblant le liquéfier sur place, alors qu’un petit rictus s’étirait sur son visage face à cet air désolé sur le visage de Daehyun.

- C’était… Bien plus agréable que je l’aurais imaginé…

Sincère parole tandis que son corps en quémandait plus. L’envie de le toucher était bien présente, il luttait intérieurement pour ne pas utiliser ses mains. Quoi que… il se bridait lui même alors que son pouvoir était encore actif… C’était stupide. Ainsi… dans un élan de désir, la paume de sa main vint à glisser sur la cuisse du A-Class et il murmurait doucement.

- Finalement, tu as tenu ta promesse.

Une maigre taquinerie afin de l’aider à ne pas culpabiliser, il se redressait avec difficulté pour finalement presser son front contre son épaule, sa respiration encore trop rapide à son goût, ses sens bien trop en émoi et surtout, il avait l’impression que son corps n’allait cesser d’augmenter en température. Les yeux clos, il restait ainsi contre lui. Si un frêle jeune homme comme lui avait eu du mal à se contenir, comment un vétéran y parviendrait ? Dans une fièvre brûlante, il demandait sans se contrôler.

- Qu’est ce que tu désires que l’on fasse en ce moment même ?

Il ne demandait que sincérité. Se rendait il compte de l’usage de ses pouvoirs ? Non. Trop embrumé par ses désirs. Et puis… il n’y avait pas de témoin, donc pas de risque… La seule personne qui pourrait le dénoncer… était celui qui se trouvait en face de lui. Pauvre Daehyun… certainement tiraillé entre ses émotions et sensations. Tandis que ce cher Nao ne savait plus quoi penser, ses sens trop éveillés pour raisonner pleinement.

20.09.2024

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25.09.24 0:18

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Aucune chance qu'il me déteste ? C'était parce qu'il ne savait pas les pensées qui commençaient à traverser mon esprit. C'est parce qu'il ne connaissait pas cette part de moi, que je ne partageais qu'avec des amants de passage. Pourtant, je ne le voyais pas ainsi. Comme l'un de ces partenaires que je ne gardais même pas jusqu'au matin. Il était une personne précieuse pour moi, l'un de ceux que je voulais protéger du monde. De moi.

Alors pourquoi j'avançais ainsi sur ce chemin que je voudrais m'interdire ? Mes lèvres frôlant les siennes. Les touchant doucement, les goûtant finalement. Elles sont douces, un peu abimées aussi en preuve qu'il devait souvent les maltraiter. Un petit amusement à cette pensée, qui ne se perçoit sans doute pas sous le sérieux de mon visage. Sous la concentration que je mettais à ne pas toucher plus que nécessaire ce garçon trop pur pour moi. Est ce que je ne risquais pas de l'abimer avec mes vices ? Il avait déjà tant de malheur à ses chevilles..

Cette promesse que je lui fais, je compte bien la tenir. Jamais je ne le forcerais à quoi que ce soit. Mes doigts restant dans sa nuque et mon regard observant cette rougeur que je trouvais adorable sur son visage. Teintant ses oreilles aussi. Un éclat quelque peu troublé dans ses iris, peut être faisant même écho à celui dans les miens. Ma main se serre un peu plus sur le dossier du canapé, faisant blanchir les jointures de mes doigts. Je me prend à apprécier la sensation de ce baiser, à frissonner à la simple pensée d'être le premier à les capturer. Cette main dans le creux de mon dos est aussi agréable qu'elle me brûle. Sensations étranges qui se mêlent en moi, que je ne saurais réellement décrire.

Et puis, comme si je me rendais compte de l'hérésie que c'était d'ainsi abuser de sa candeur, je m'écarte. Le relâche en essayant de ne pas vouloir l'attraper contre moi. Je me répète encore et encore que je n'ai aucun droit de le désirer si soudainement. Ses mots provoquent de longs frissons le long de ma colonne et un léger rire m'échappe. Je ne saurais dire si c'est réellement de l'amusement ou si c'est plus nerveux en cet instant. Trop troublé de toutes ces pensées qui envahissent mon cerveau. Je ne réfléchissais jamais autant dans ce genre de moment d'habitude. Enfin, faut dire que ce n'était pas quelqu'un d'important en face de moi aussi en général..

- Finalement, j'ai volé ton premier baiser..

Ma gorge un peu nouée, quelques mots que j'ai soufflé avec le dépit d'avoir l'impression de rompre une promesse pourtant pas si vieille.. Et sa paume qui revient sur moi. Je trouverais presque le pantalon de trop, mais bien content d'avoir un jean et non quelque chose de trop fin en tissu. En revanche, cette chemise un peu large passée à la va vite ce matin et pas fermée.. J'aurai du mettre les boutons. Je n'avais jamais imaginé que ce serait un problème et pourtant cela risque de le devenir soudainement.

- Je viens de te toucher d'une façon inappropriée, tu trouves que c'est respecter ma promesse..?

Mon sourire se fait un peu amer et je n'ose plus croiser son regard. Ce désir que je n'assume clairement pas m'envahit de plus en plus. Mes doigts s'enfonçant plus encore dans le tissu du sofa alors qu'il s'appuie contre moi. Son front sur mon épaule, son souffle qui tombe dans mon cou. Mon corps se tend à nouveau et je ferme les yeux avec force pour essayer de me concentrer sur autre chose.

Jusqu'à sa question. Les mots quittent alors mes lèvres de façon incontrôlable, me rendant compte un peu tard qu'il n'était pas en état de retenir son pouvoir alors qu'il agissait toujours sur moi.

- Je meurs d'envie de t'embrasser encore. De laisser mes mains se poser sur ta peau aussi. Pas seulement de toucher tes mains ou ton visage, mais le reste de ton corps aussi.

Un frisson plus violent me prend et je rouvre les yeux brusquement. Mon souffle est un peu plus court, plus rapide. Mes doigts se referment sur son poignet pour éloigner sa main. Bien que je sache que cela sert à rien, c'est déjà trop tard.

- Mais je le ferais pas. Je te respecte trop et je ne veux pas que tu crois que je te traite comme ces amants ponctuels qui peuvent partager quelques heures de plaisir avec moi. Je ne veux pas que tu te sentes comme un simple nom sur une liste trop longue..

Parce qu'il méritait bien mieux. Parce que je ne voulais pas être celui qui lui offrirait un vice de plus. Déjà accro par ma faute à ces sucreries que je maudissais, je ne voulais pas en plus lui faire découvrir le plaisir charnel alors qu'il semblait vouloir se garder pour la bonne personne.

20.09.2024

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25.09.24 0:47

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Voler… Le terme paraissait un peu fort. Était ce véritablement quelque chose que l’on pouvait obtenir à l’arrachée ? Dans le cas actuel, le jeune homme ne le ressentait pas ainsi. L’infinie douceur demeurant trop en contraste avec la gestuelle délicate de son ami. Oui, ses lèvres n’étaient plus innocentes, elles ont pu connaître la délicieuse saveur de cette union sensuelle. Aussi délicat fut il, la chasteté de ce baiser semblait particulièrement hypocrite. L’un comme l’autre ayant des pensées impures, il s’agissait simplement de l’assouvissement d’une frénésie, d’un profond désir. Entre celui qui convoite ce qu’il a perdu trop tôt et celui qui effleure curieusement la sensation d’éveil. Le trainee n’avait pas cherché à mentir, il avait sincèrement apprécié. Même si ce n’était pas prévu, même si la spontanéité fut bien plus vive qu’il l’aurait songé. Un aléa supplémentaire dans son existence déjà bien bordélique.

- Tout est relatif, tu sais.

Une maigre tentative de le faire relativiser. Un échec assuré car il était évident qu’il allait s’en vouloir pour son acte et ses pensées. Même si le jeune homme tenterait de le convaincre du contraire, il n’aurait aucune assurance d’être écouté.
Cependant, après avoir posé délicatement son front sur son épaule. Sa question ne put être contrôlée et surtout, il sentit la prise sur son poignet et ce rejet qui en disait trop long. Il avait dépassé les limites. Se redressant d’un air presque dépité et désolé, il acquiesçait faiblement.

- Pardon… Je n’aurais pas dû te toucher sans ton autorisation…

Sa malheureuse lèvre sera de nouveau mordillée nerveusement et il prit l’initiative de se reculer. Le laissant maintenant son poignet si tel était son désir, mais il s’était éloigné pour le laisser respirer. Daehyun semblait si à l’aise dans les contacts et là… Nao avait l’impression de l’étouffer. Tout comme lui se sentait suffoqué. Il soupirait doucement, essayant de reprendre ses esprits avant de se redresser.

- Je ne te demanderais jamais quoi que ce soit à ce sujet. Même si j’en éprouvais l’envie. Merci d’avoir été franc avec moi.

Il était lâche… Il l’a toujours été dans l’âme et le cœur. Ainsi… le moment semblait ne plus se prêter à la douceur mais bel et bien par la froideur de la réalité. Il tendit délicatement sa main en direction du visage de son ami mais se résigna à la dernière seconde. Secouant doucement la tête avant de le faire relâcher sa prise, à la recherche de ses gants, il récupérait ces derniers en retournant dans cette salle de bains qu’il avait quitté plus tôt ce matin. Allumant l’eau de la douche, il n’avait pas fermé la porte. Il s’était contenté de se laisser choir au sol. Passant une main dans ses cheveux et son visage. Qu’est ce qui lui avait pris ? Il n’arrivait pas à savoir. Ayant l’impression d’être l’unique fautif, sa propre bêtise l’avait mené à ça. Ses doigts glissant sur ses lèvres, se remémorant ce contact exaltant, il observait son corps avec un soupir las.

- Idiot…

Marmonnait-il à lui même alors qu’il pressait sa tête contre le mur frais. Le mal était fait… Malgré ses désirs et envies, il était incapable d’initiative. Douce frustration que d’être un peureux.

20.09.2024

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25.09.24 1:17

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Ce "non" qui tourne en boucle dans mon esprit me fait garder le peu de raison encore présente. Mes doigts sont douloureux sur le dossier du canapé et mon regard est pourtant tout sauf éteint. Mon corps réchauffé et réveillé par sa voix, par sa vision. Si je lâchais ne serait ce qu'une seconde ma concentration, je suis sur que je succomberais. J'avais volé son premier baiser. Et en plus de cela, des pensées si impures virevoltaient dans mon esprit. Un désir soudain que je ne pouvais pas lui imposer..

J'aime le poids de son corps contre le mien lorsque nous avons nos étreintes tranquilles comme tout à l'heure. Mais cette fois, c'est mon poids que je voudrais faire peser sur lui. Ce n'est plus un simple moment de réconfort que j'ai envie.. Et cette question qu'il me pose, ma réponse bien trop honnête pour ma raison. Son contact brûlant. Son souffle qui me fait perdre le fil de mes pensées. Mes doigts sont sans doute trop serrés sur son poignet et je m'en veux en croisant son regard. En entendant ses paroles à nouveau.

J'ai tellement envie de lui dire qu'il n'avait pas besoin de mon autorisation pour me toucher. Qu'avec ou sans gant, ça m'étais bien égal. Mais alors, ce serait ouvrir une porte qu'il n'avait même songé à pousser.. Mon regard s'égare vers ses lèvres malmenées. Vers cette main qui se tend, avant de se raviser. Et ma prise sur son poignet se fait plus légère, avant qu'il ne m'échappe. Je l'ai blessé.. J'ai bien vu à son regard et mon coeur se serre trop fort dans ma poitrine. Je me déteste en cet instant. Ma gorge se noue et je ne peux que le regarder partir vers la salle de bain.

Mon corps retombe dans le canapé et ma main endolorie vient passer sur mon visage. Un simple mot que j'entends trop bien, l'eau qui s'écoule sur le sol de la douche. Je ne sais si je veux hurler ou m'enterrer le plus profondément possible. J'ai la sensation de brûler de l'intérieur et cela faisait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Mes doigts se tendent vers une petite boite en bois sur la table basse. Soulevant le couvercle, j'effleure l'une des sucreries présente.. avant de me raviser. Je me redresse, fixant cette boite et son contenu. Une idée.. mon coeur s'emballe à nouveau..

Passant mes deux mains dans mes cheveux, déglutissant un peu difficilement, avant de me relever du canapé. Au fond de cette boite, une épingle à nourrice que je gardais toujours précieusement, l'attrapant entre mes doigts. Jouant quelques secondes avec, puis la pressant contre ma lèvre inférieure. A deux reprises. Assez fortement pour venir faire naitre deux très fines perles de mon sang. L'abandonnant sur la table basse, j'approche de la salle de bain, d'un pas trop lent pour être assuré..

- Nao..

Murmurer son prénom pour lui faire comprendre que j'approche. Que s'il veut fermer ou m'interdire d'entrer, c'est maintenant. Une seconde. Puis deux. Finalement, je repousse un peu la porte et la franchit pour le voir sur le sol. Contre le mur. Le sang à délicatement coulé sur ma lèvre, venant sécher sur le haut de mon menton, mais qu'importe. Je viens juste devant lui, tendant la main pour attraper la sienne, caresser à nouveau sa paume et déposer un baiser sur ses phalanges. Puis sur son poignet que j'avais un peu trop serré.

- Pardonne moi Nao..

Est ce que j'avais au moins le droit de lui demander de m'excuser pour mes actes ? Pour mes pensées ? Doucement, je le fais se relever, mais sans l'éloigner du mur. Approchant mon corps, une de mes jambes se glissant entre les siennes, sans pour autant que nos bassins ne se touchent. Encore trop honteux de ce désir qui m'enserrait dans un jean pourtant pas si près du corps..

- Tu peux me toucher, autant de fois que tu le voudra. Tu n'as pas besoin de ma permission à chaque contact, tu l'aura toujours.

Et je viens moi même presser ma joue contre la paume de mon cadet, fermant une seconde les yeux. Comme si cela pouvait m'offrir un peu plus de courage. Avant de les rouvrir pour m'approcher encore un peu.

- Mord moi aussi fort que tu le peux.

C'est un murmure tout près de ses lèvres, espérant qu'il comprenne que je parle des miennes. N'avait il pas parlé du fait d'un partenaire ayant goûté mon sang à travers un baiser ? C'était là ce que je lui proposais. En appuyant assez fort ses dents sur ma lèvre, il pourrait ouvrir un peu plus les deux petites piqures que j'avais faite quelques instants plus tôt et ainsi avoir cette addiction dans un nouvel échange que je comptais bien lui offrir. Un gage de pardon ? Peut être.. Un désir que je voulais simplement assouvir ? Sans doute aussi. Mais je préférais ne pas trop y réfléchir pour le moment.

20.09.2024

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25.09.24 8:12

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Telle une retombée spontanée d’endorphine, ses sens semblaient confus. La présence de frustration ne désirant pas s’envoler, le corps commençant à s’alourdir face à cette chaleur trop encombrante et le cœur plus compressé par la faute commise. La sensation fantôme de cette main enserrant son poignet avec une force non souhaitée, il revoyait la scène dans sa tête. Comment avait il pu lui faire ça ? Comment pouvait il encore se regarder dans le miroir ? La culpabilité croissante, le désagréable ressenti d’avoir des clous perçant son crâne, le bruissement de l’eau tambourinant sa tête, similaire à une punition qu’il s’infligeait sciemment pour expier ses péchés. Ou sûrement dans l’attente désespérée que ses pensées finissent par se focaliser sur autre chose. Un espoir bien vain. Il en avait conscience, la seule chose qui parviendrait à calmer ses ardeurs, était cette pluie glaçante qui risquait de lui causer bien des tracas. Du genre frileux, le simple songe de l’eau excessivement froide sur sa peau le fit grimacer intérieurement. Son meilleur ami serait bien aise de cette situation… Lui qui avais toujours eu le droit à une lourde contenance de sa part, il ne put s’empêcher de penser aux innombrables taquineries qu’il se serait fait un plaisir d’enchaîner…

Néanmoins, ce dernier n’était pas là pour profiter de ce moment de faiblesse. La voix de Daehyun fit sortir le trainee de sa torpeur tortueuse. Il l’appelait ? Non… Il devait rêver. Peut être que cet appel était simplement la matérialisation de ses espoirs ? La folie l’ayant déjà submergée à bien des moments, il préférait faire comme s’il n’entendait pas. Le léger grincement de la porte le ramenant à la réalité, il perçoit la carrure de son ami se matérialiser devant lui, cette main tendue… Il relevait lentement la tête, priant mentalement de ne pas divaguer. Et non… il ne nageait pas en plein délire. Après une brève hésitation, il prit sa main. Sa paume allant à la rencontre de la sienne. Sa douceur et ses gestes trahissant son propre sentiment de culpabilité. Lui aussi s’en voulait. Mais pourquoi ? Il n’était pas fautif ? Dans l’incompréhension, Nao s’apprêtait à répondre mais… une odeur sucrée vint perturber ses sens et la contemplation de ses lippes masculines confirma son appréhension. Il s’était blessé au sang ? Il n’avait pas à s’infliger un tel traitement… Cependant, il n’eut guère le temps de lui faire la moindre réprimande, puisqu’il l’invitait à se redresser. Ce qu’il fit docilement. Son dos toujours pressé contre le mur, la proximité s’accentuant, il était pris au piège. Cette réalité réveillant ses désirs. Ses paroles étaient douces, trop pour quelqu’un comme lui. Le jeune homme ne méritait pas d’être aussi bien traité…

- Daehyun… Tu es sûr de toi ? Tu sais ce que ça implique…

Il y avait de lourds risques qu’il lui arrache encore des confessions, des secrets et des pensées qu’il ne saurait pas retenir. Était il véritablement prêt à endosser une telle contrainte ? Il lui offrait sa joue, ses phalanges pouvant caresser cette dernière. Un frisson venant le percuter de plein fouet. Il devait se ressaisir mais il n’y parvenait pas. Trop de stimuli pour un garçon inexpérimenté. Il se rapprochait encore. L’effluve addictive venant chatouiller sa patience et les mots qui suivirent… Il ne pouvait pas faire semblant, ni ignorer ce que son corps lui ordonnait. A vrai dire… Les paroles de son ami sonnaient comme un ordre, n’est ce pas ? C’était ce qu’il tenta de se convaincre. Il ne souhaitait pas l’utiliser, ni lui laisser sous entendre qu’il était à ses côtés pour cette drogue qui parcourait son sang. Ainsi, sa main libre glissait délicatement jusqu’à son cou, ses doigts caressant doucement sa nuque jusqu’à ce que ses timides lippes viennent à la rencontre des siennes. Un premier contact chaste, mais de sa propre initiative. Puis ses dents s’exécutèrent pour y extraire le précieux nectar. La décharge de dopamine foudroyant son échine. Fremissant de cet exaltant contact, sa langue mutine venant prélever un peu plus de la source de son addiction. Une pensée fugace le questionnant sur si ce liquide carmin était l’unique facteur de sa dépendance. A l’évidence, non. Elle avait le simple mérite de lui briser ses chaînes mentales, endormir ses doutes et faire taire sa souffrance. En son for intérieur, il le savait. Mais oserait il l’avouer ? Pas encore. Sa lâcheté lui imposant le silence. Après de longues secondes à obéir, il reculait légèrement son visage avant de susurrer entre lèvres de Daehyun.

- Je suis désolé….

Les phalanges glissant de sa nuque jusqu’à son bas dos en passant par son torse, il vint effectuer une légère pression sur sa peau, l’invitant sans détour à rompre cet espace qui les séparait. Ainsi, l’un comme l’autre purent sentir leur éveil commune. Plus aucun faux semblant n’était légitime. Même si la maladresse et la timidité guidaient ses gestes, il ne parvenait plus à contenir ses mouvements. Il pourra aisément mettre la faute sur ce qu’il venait d’ingérer afin de justifier cette outrecuidance. Il ne savait pas ce qui allait suivre, il ne pouvait que supposer les quelques possibilités. Malgré cela, l’appréhension ne le gagnait pas. Ses lippes étant revenues à l’assaut de ses jumelles pour un baiser bien plus langoureux. Les habitudes ayant la vie dure, ses doigts effleuraient presque précieusement le dos de Daehyun, à la recherche de sa peau, il osait occulter la moindre barrière le séparant de cette douceur. Il délaissait les pulpeuses pour finalement enfouir son visage dans son cou, son souffle chaud s’écrasant contre celui avant que ses caressantes ne goûtent le grain de sa peau. Sa pureté flagrante ne lui permettant que de faibles initiatives comme celles-ci. Les images se succédant dans son esprit, il perdit la notion du temps et se plut à songer à la pression de son torse dénudé contre le sien, à la délicieuse crispation des doigts de Daehyun autour de sa gorge et à l’étreinte sulfureuse de leurs deux corps. Il n’avait assurément pas été assez assidu dans l’observation de ces films débauchés que son meilleur ami se plaisait à passer en boucle pour le décoincé. Sans doute qu’un brin de curiosité aurait pu le guider s’il avait daigné regarder… Bel idiot trop prude qui se retrouvait bien bête à ne pouvoir anticiper une quelconque suite après le début du débordement… Une chose était certaine, ses gestes et son corps offraient une permission silencieuse. Quand bien même, il pensait à l’usage de mots absolument pas chastes, il était incapable de les prononcer.

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25.09.24 14:03

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When it's too heavy to carry
Mes doigts rencontrent à nouveau les siens et la sensation de sa paume contre la mienne est plaisante. Bien plus que je ne le dirais à voix haute. J'ai l'impression que tout est décuplé et je ne sais pour quelle raison. Enfin si, peut être que je le sais, mais que je me refuse d'en prendre pleinement conscience. Nao se relève, mais je fais en sorte qu'il reste contre le mur et approche mon corps. L'emprisonnant sans le contraindre pour autant, simplement le garder tout près de moi. Trop près pour que cela soit innocent.

- Oui, je sais ce que ça implique..

Cette autorisation de me toucher, il l'avait toujours eu depuis notre enfance. Je ne pouvais pas lui enlever soudainement. Je ne le voulais pas. Et comme une preuve que j'étais prêt à subir son pouvoir s'il ne parvenait à le contrôler, j'appuie ma joue contre sa paume en fermant brièvement les yeux. Le contact est doux, chaud aussi. Je peux aisément deviner son anxiété et son désir par la légère moiteur de sa main et ça me ferait presque esquisser un sourire si la situation n'était pas aussi étrange entre nous. Aussi décalée.

Mes cils s'étaient à nouveau soulevés pour croiser son regard, approchant un peu plus. Mes lèvres abimées volontairement, le sang ayant commencé à sécher vu la faible quantité sortit. Nao pourrait y goûter -à nouveau- bien que la situation soit différente de l'époque. Je lui dis de mordre aussi fort qu'il le pouvait, le but étant de percer un peu plus ma lèvre afin que cela s'écoule un peu mieux que quelques rares gouttelettes.

Ses doigts dans ma nuque me font doucement frémir et j'entrouvre les lèvres à la seconde suivante, laissant mon souffle chaud s'échapper vers les siennes. Le laissant combler les derniers centimètres entre nous. Frôlement, mouvement humide de sa langue, il finit par mordre après les prémices de ce qui pourrait être presque considéré comme un baiser. Avais je déjà eu tant de candeur dans ce genre de moment ? Tant de douceur et de pureté ? Est ce que je n'étais pas en train de le souiller par mes simples pensées ?

C'est assez frustrant de ne pas avoir un vrai baiser dans le fond, mais je le laisse faire à sa guise. Seulement lorsque j'entends ses excuses, je me tend un peu. Je l'obligeais à les prononcer alors que j'étais celui qui proposait cette indécent échange.. A mon tour, je mord ma lèvre, bien plus fort que ce qu'il avait pu faire précédemment et sans attendre que le sang se propage, je viens capturer ses lippes d'un baiser plus envahissant. Plus de chasteté en cette seconde. Ma langue vient chercher la sienne et je partage mon liquide vital entre nous. Un soupir brulant m'échappe et je sens le frisson de ce plaisir qu'avait les effets de mon sang sur mon propre organisme. Mes pupilles se dilatent surement autant que les siennes le sont déjà.

Ses doigts qui passent le long de mon torse, qui se perdent dans le bas de mon dos et me rapprochent de lui. Nos bassins qui ne se cachent plus rien des effets que nous avions l'un sur l'autre.. Mes lèvres lâchent les siennes dans un grondement de désir que je ne sais retenir. De souvenir, jamais je n'avais eu tant à me contenir avec qui que ce soit.. Et pourtant, je cherchais encore ma lucidité au travers du brouillard qui se formait dans mon esprit.

- Ne t'excuses pas Nao..

Ce serait plutôt à moi de le faire dans ces conditions.. J'étais l'aîné. Celui qui connaissait ces plaisirs là. Celui qui aurait du savoir se contenir.. Ses lèvres reviennent contre les miennes, de son propre chef cette fois et je soupire dans ce nouveau baiser plus langoureux. Une de mes mains se posant sur sa hanche, mes doigts remontant légèrement sous le tee shirt un peu large qui m'appartenait, effleurant sa peau avant de simplement s'y poser. L'autre posée contre le mur, comme pour m'aider à garder un point de fraicheur. Un point de maitrise, qui semblait se perdre petit à petit. Jusqu'à ce qu'il mette fin au baiser de lui même.

Si je pensais à une seconde de répit, ce n'est même pas le cas tandis que je sens son souffle dans mon cou. Chaque cellule de mon corps semblant frémir de ses lèvres sur ma peau. De ses doigts me caressant de façon si douce et candide. Je ne m'écarte qu'à peine, juste assez pour ôter la chemise large que je n'avais toujours pas pris la peine de fermer. Et bien que l'envie me démange de lui retirer ce tee shirt que mon esprit était en train de maudire.. Je viens simplement apposer mes mains sur ses hanches afin de le ramener contre moi une nouvelle fois. Plus proche cette fois. Sans plus de honte qu'il sente ce désir qui enflamme mon corps.

- J'ai besoin d'entendre des mots Nao. Pas juste un hochement de tête..

Ma voix est un peu plus grave, les effets de tout ce que je ressentais. Mes lèvres approchant de sa mâchoire que j'embrasse avec toute la délicatesse dont je peux encore faire preuve.

- Est ce que je peux te toucher ? Vraiment te toucher..

Pas juste caresser ses mains ou sa joue. Il devait bien comprendre que l'autorisation que je lui demandais était plutôt celle de venir glisser mes doigts sous les vêtements prêtés. Que ce ne serait rien de chaste ou prude. Que si j'avais besoin de mots, c'était pour être certain qu'il avait bien comprit les enjeux de ce que je lui demandais. Evidemment, s'il me refusait cette autorisation, je ne lui en tiendrais certainement pas rigueur.

Un dernier baiser à la naissance de son cou et je relève la tête pour venir capter son regard. Aussi patient que possible en tenant compte de la situation. Mon corps fébrile de cette envie qui l'habitait. Si l'on m'avait dit que je serais ainsi avec Nao un jour.. Sans doute que j'aurais ris au nez de la personne.

20.09.2024

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25.09.24 14:50

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Ainsi, il en avait parfaitement conscience. A la bonne heure… Comme si le moment était idéal pour qu’il prenne considération du poids de ses mots… Malheureusement, ceci allait marquer au fer rouge leur relation. La porte vers l’indécence et l’irrémédiable était déjà entre ouverte, voilà qu’ils se laissaient entraîner vers ce chemin trop dangereux. Néanmoins… le mal était fait. La raison s’en était allé vagabonder loin des méandres de la bienséance. Les caresses s’enchaînèrent, les soupirs ne purent être contenus et les frémissements faisaient délicieusement écho dans la pièce qui s’embrumait d’une buée chaleureuse. Et dire que l’eau s’écoulant n’était pas la responsable d’une telle chaleur.

Les timides initiatives ne laissèrent guère indifférent. Cependant… la réponse de Daehyun était sans détour. Il désirait entre les mots… Une requête bien complexe à satisfaire. Les songes se mélangeant dans l’esprit du jeune trainee, il sentait son propre corps quémander plus… mais quel était ce fameux « plus » ? Il n’en savait rien. La curiosité semblait pourtant bien encline à vouloir répondre à ses interrogations… son battant tambourinant sa poitrine, il avait cet impression de suffoquer intérieurement. La vision du torse dénudé de son ami complaisait ses iris avant qu’il ne prenne une grande inspiration en son for intérieur.

- Tu peux faire tout ce que tu veux.

Une façon bien claire de dissiper tout doute… La spontanéité pouvait être pourtant bien dangereuse. Avec de telles paroles, il s’engageait à accepter un nombre de choses qu’il n’aurait jamais songer. Si la patience de Daehyun était devenue plus fragile. Il était évident que le peu qu’il lui restait, allait disparaître en un claquement de doigt. Malheureusement, en cet instant, il était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Par ailleurs, il sentait véritablement que la température de la pièce le submergeait… Ainsi, il glissait ses phalanges sur son haut trop large pour lui afin de le laisser choir au sol. Rejoignant la chemise de son ami qui avait cédé bien plus rapidement que lui.

- On… On devrait peut être allé dans une autre pièce ?

Proposition à la fois innocente mais sincère. Il y avait bien plus plaisant qu’une salle de bain pour se câliner ou d’embrasser. Il prit d’ailleurs la peine de tendre le bras afin d’éteindre l’eau. Son regard à la fois brûlant d’un désir inassouvi mais d’une pureté insouciante. Il avait déjà donné son accord et effectué une proposition… Un grand effort de sa part pour le lache qu’il demeurait. Lui qui était habitué à fuir… Il se retrouvait littéralement dans une situation qui lui échappait. Son aîné avait le contrôle et il allait devoir le guider en conséquence.

- Tu veux bien… m’embrasser encore ?… s’il te plaît…

Et voilà qu’il osait également dire un peu plus franchement l’objet de ses envies. Assurément, il ne savait pas dans quoi il s’embarquait. Mais une chose était certaine, il y aura de lourdes conséquences… Même si dans l’état actuel des choses, elles étaient le cadet de ses soucis. Ses phalanges osèrent revenir contre la peau du A-Class, effleurant lascivement son torse jusqu’à ce qu’il vienne se blottir de nouveau contre lui. Une étreinte chaleureuse dont il prenait possession. Était ce la fin de l’innocence ? La main était donnée à ce cher Daehyun… Libre à lui de faucher la candeur du jeune Nao… mais s’y brûlera-t-il les ailes ?…

20.09.2024

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25.09.24 23:06

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J'avais besoin d'une véritable autorisation. Pas simplement des gestes, un hochement de tête ou ses gestes qui semblaient signifier l'accord. Non, il me fallait des mots pour être sur qu'il comprenait ce qui se passait. Ce qui se passerait. Sa réponse me donne bien l'impression qu'il n'est pas au courant de ce que signifiait cette autorisation. Pourtant, je n'insiste pas plus, sachant bien que j'allais essayer de me contrôler. Rien qu'un peu. Juste le nécessaire pour ne pas voler ce qu'il avait de plus précieux tout de même. Caressant ses hanches, ses lèvres. Je me prend à apprécier l'odeur qu'il dégage.

Je le regarde ôter le tee shirt trop large, qui rejoint ma chemise et un petit frémissement se glisse le long de mon échine. L'avais je déjà vu sans vêtements ? Pas dans mes souvenirs.. Il ne venait que de se mettre torse nu, mais ça me faisait un effet assez inattendu. Mes doigts venant remonter le long de ses flancs alors que je redessine du regard les courbes dévoilées.

Une autre pièce ? Mon esprit se réveille un peu, sort de sa contemplation et je croise à nouveau son regard. Qui me cloue sur place. Seigneur, c'était quoi cette façon de me regarder ? Ne se rendait il vraiment pas compte combien ce désir et cette candeur dans son regard avait quelque chose.. d'excitant ? Voilà, le mot était prononcé dans ma tête. Même si je ne voulais pas l'avoir, c'était bien ce qui se passait en cet instant. Un profond désir qui envahissait mon être entier pour celui qui se trouvait juste à ma portée.

- Allons vers la chambre oui..

A peine un souffle qui m'échappe alors que je le laisse éteindre l'eau et revenir contre mon corps. La sensation de sa peau sur la mienne est délicieuse et je dois faire appel à ma raison pour ne pas le plaquer à nouveau contre le mur. Mes mains viennent le soulever pour le porter tout contre moi, tandis que mes lèvres viennent capturer les siennes d'un baiser plus délicat. Plus chaste que le désir qui se pressait contre son bassin. Un léger soupir s'étouffant entre ses lippes.

D'un pas lent pour ne pas chanceler ou le faire taper dans le moindre meuble, je quitte la salle de bain en le gardant dans mes bras. Un peu comme si je craignais qu'il ne change d'avis et m'échappe. Le voir s'enfuir maintenant me ferait assurément l'effet d'une douche froide. Ca aurait le mérite de me calmer, mais aussi de me faire réaliser l'erreur que j'étais sans doute en train de commettre.

Délicatement, je l'allonge sur le lit une fois arrivé dans la chambre. Mon corps venant peser de son poids sur le sien alors que j'appose mes lèvres sur sa gorge. Je veux prendre le temps de le découvrir un peu plus. Juste un peu. Juste cette fois. Parce qu'il me semble assez clair que ce sera l'unique fois. Un égarement que nous n'avons su contrôler. Je caresse de mes lippes la peau douce de son cou, allant jusqu'à son épaule. Son odeur m'envahit, me fait frémir. Si je n'avais pas ces sens plus développés, est ce que j'aurais tout ressenti de la même façon ?

- Touche moi autant que tu veux Nao. Et dis moi si tu veux que j'arrête..

Je le ferais. Ce serait assurément difficile, mais je ferais en sorte de m'écarter aussitôt. J'étais celui qui devrait avoir une meilleure maitrise après tout. Doucement, je descend sur son torse. Mes doigts s'égarant du côté de ses hanches. Ma langue venant se glisser sur l'un des grains de chair aussi délicat que rosé. Toute cette candeur. Toute cette pureté. J'étais en train de lui enlever, de le souiller. Et pourtant, je me plaisais à le faire..

Descendant encore. Petit à petit. Ce sont mes dents qui viennent attraper la peau délicate de son ventre. Ce n'est pas vraiment une morsure, le but n'étant pas de lui faire mal. Juste une découverte de ses réactions. De ce qui pourrait lui plaire. Un nouveau baiser et mon regard qui se relève vers son visage. Ma langue passant dans le petit creux de son nombril. Sa peau était non seulement douce, mais avec un goût aussi délicat qu'un fruit bien mur..

20.09.2024

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