๋࣭ ▬ birds of a feather (ft. ahni) ࣪ ˖

“Elio…” qui virevolte sous les ventées caresses, un ton pristine qui esquisse sur son visage poupon, une lueur de paresse. “Eliooo !” qui fleurit encore à ses lèvres, pateline psalmodie se conte en chantant, la voix est claire, un peu colère. “Tu traînes !” car est fébrile l’enfance qui se cueille à leur âme, on existe en couleurs d’envie, très peu en étoiles de vie. “Mais c’est toi Ahni…Tu… Tu marches trop vite…” bambin s'essouffle, plainte sincère qui lui quitte les lippes en comètes, c’est qu’le solaire s’abîme à leur échine en bécots de douleur. brisbane s’impose en majesté, leur embrasse les pommettes en coucher de soleil, c’est tout cela l’Australie — une lubie enfantine qui repose-là en son creux de petit garçon, car Eli quand il dort, c’est de ces instants-là qu’il se remémore.

“Hmpf…” les lèvres s'entrouvrent pour n’émettre qu’un piètre son, innocence fêlée qui se fane à son monde. “J’vais vomir…” asthme qui lui tord l’esprit, angelot se voit les mèches virevolter sur son échine pâlotte, car brise est câline et espiègle au bord de la mer ! et puis, sans un bruit, il vient glisser sur le sable pour se ressaisir. panacée se peint en poussière de fumée, franchit ses lèvres pour lui apporter un soupir de vie; Ahni en rit, l’innocence de son écho fait rougir les joues d’Eli. “Hey, c’est pas gentil ça Ahni… Moi j’ai pas tes poumons.” qu’il ronchonne le petit, les bras croisés et des pétards en pensées. “T’as raison, les grands héros se fatiguent plus vite Elio!” qu’elle renchérit, une raillerie de gamins si bien voilée par son rire célestin.

et ainsi comme à l’accoutumée, en fin de journée, les archanges se croisent dans ce bout d’existence. “Alors, tu l’as eu ?” doux silence s’impose en murmurs, gamin la regarde, contemple son visage aujourd’hui dépeint de mirages. “Si tu parles de lui…” et voilà qu’elle fait la moue, réponse qu’elle souffle avec peu d’entrain. les phalanges d’Eli sont fragiles à ses épaules, mais il lui tapote l’échine pour montrer qu’il est là et qu’à deux, ils pourraient toucher les cieux.

“Et bien, oui ! OUI, j’ai eu The Void en collector !!” étoiles à ses prunelles de gamine, elle sautille et apparaît en arabesques face à Eli. “C’est pas possible, j’te crois pas, montre !” ainsi princesse caresse les cartes dans ses poches, et le lui expose sous les mirettes comme des trésors. “The Void, Venus, et Medusa ! J’en ai plusieurs comme celles-là, et toi?” ses paroles font étinceler le regard du gamin, il sourit et lui montre les siennes. “Moi j’en ai quatre de Magnox et Angel, six de Venus et… Trois de Collapse. Mais aucune de The Void…” moue qui se forme à son visage de bambin, Ahni pouffe un ricanement enfantin quand entre ses doigts elle dépose la carte du héros. “Tiens, je te la donne.” dernière étincelle qui se forme à son creux, le visage d’Eli s’esquisse en surprise ! “J’en ai pas forcément besoin, parce que moi, c’est la tienne que je voudrais plus tard entre les mains  !” car les couleurs n’ont jamais été aussi belles que ce jour-là, où l’espoir d’atteindre les étoiles parut si chaleureux au creux de ses côtes.

car sont candides les doucets archanges ;
quand glissent sur les cumulus nuages
leurs échos d’âmes, en écorchure des astres

ils ont de la chance,
bambins magnifiques chérissent leur câline enfance.