((confetti)) - baeri #1

At night the city grows
Look at the horizon glow

Fatigue si grande et bonheur à la fois au ventre, il en reste les cruautés des neurones qui l'achève. Cet espoir d'avoir une tournée parfait, qu'il l'aime toujours autant. ((Et tu ne dois jamais t'arrêter Bai.)) Les mélodies doivent continuer à vivre, composer tout ce qui les fera rêver, génie qu'elle est qui n'en voit même pas toute l'immensité de son talent.
Juste l'immensité d'une pièce.
D'un liquide.
Alcool quelconque.
Boite, espace vip, clôturé.
Têtes connues qu'elle reconnait à peine.
Et la solitude toujours plus grande, même entourée. Qui ne quitte jamais ses remparts, les refermant toujours plus autours d'elle.


Musicienne volant au gré des notes, laissant la chaleur de la pièce la guider, corps bouillant à chaque geste en asphyxie presque réclamant un peu d'air, en dehors de tout. Cette carrière, cette pression. En trouver petit balcon en haut de l'immensité de ce gratte-ciel. Fermer les yeux pour imaginer que cette brise n'est que l'air salin. Pouvoir, animal doré, écureuil qu'elle fait apparaitre sur la rambarde croyant qu'elle en serait moins seule, déposant ses mains sur le métal et sa tête, faisant signe aux étoiles pour les remercier de leur présence.

contexte:

Néons rouge, bleu et vert se succèdent sous le tambourinement des platines. Il fait danser une jolie fille, puis une autre, laissant ses doigts glisser contre la chaire chaude et la peau lisse des demoiselles. L'effluve d'alcool l'enivre, un peu trop, au point où ses yeux n'arrivent plus à distinguer le vrai du faux. Mirage ou illusion, tout est réelle si il a encore les pieds sur terre. 

Un énième loubard le regarde de travers.
Si il y a bien quelque chose dont il s'en fiche, Taeri, c'est les yeux qui le dévisagent.Il aime les regards taquins, les yeux baladeurs, les échangent sans avoir à prononcer un seul mot pour se comprendre. Pas ceux accusateur et méchant.

It's his girl, assume son frère qui avait allumé une clope entre deux verres. Mine, now. Dit-il d'un rire amusé. Taehyung roule des yeux à la façon dont son frère se fiche pas mal de ce qui l'entour, irrespect ou juste un manque cruel d'analyse de la situation. Weird for a dog rale l'ainée Sa. To what ? il finit sa bière, la roule entre ses doigts Did see the danger. Et c'est le cas, il ne remarque pas que le loubard avait franchi la zone vip sous les l'incapacité des gardes à l'arrêter, il ne remarque pas qu'il lance son poing dans son visage et esquive sous une forme de rongeur. Il court dans le reste de la boîte, échappe au pied lourd de son adversaire. I don't wanna FIGHT voix de hamster alors qu'il saute contre l'épaule d'une des demoiselles qui panique. 

Heureusement que Taehyung prend le relais Go take a break grand frère toujours au côté de son petit. Rex se faufile dans la première porte donnant vers l'extérieur, souffle court et goûte au front. Échapper belle ! 



Il l'avait reconnue, persuadée de l'avoir vu entrer sans réussir à lui parler. (Mensonge) il n'avait fait aucun effort, langue tournant dans la bouche d'une autre. Mais quel aubaine, une princesse perdue. Aussi fine, douce, peau laiteuse que le vend le caméra. You, here ? Comme si il l'attendait, un sourire amusé, tandis que ses doigts scelle la porte pour que personne ne puisse le retrouver, et surtout pas, le grand méchant loup. Il fait chaud dedans.. On a bien fait de prendre l'air.

Naturellement, il se glisse à ses côtés et regarde la même vue qu'elle. Rien de ouf, une étendue d'étoiles, un tapis de nuage mal formé, une nuit trop sombre ne laissant place à aucune lune de briller.  Get lost ? Il touche son bras du bout des doigts pour bien être sur qu'elle est réelle. At least, i found you.

Ils contemplent les astres soucieux.
Les rêves dont on aime se laisser porter.
Leurs cerveaux ne déraillent pas de la même manière.
Mais ça semble beau pour cette fois.

Quand elle ne calcule pas exactement ce qui se produit, rêvant des petites lumières produit par elle-même, chaleur sui s'émane pour la nouvelle silhouette en phase avec elle.  Prunelles qui en détachent les contours, en reconnaissent sans doute les traits, mais n'en trouve pas forcément la moindre réponse sur le coup, préférant ignorer les apparats, les titres.


Contact qui en électrise la peau, épiderme sensible à chaque occasion, dès que la solitude frappe, n'en laisse que le sentiment de vide, grugeant l'âme jusqu'à la moelle. Et elle s'en contente, le laisse s'approcher, oubliant le tapis de nuage sans artifice. Mince sourire sur les lèvres rosées. Etoiles fines sur les prunelles, elle le guette un peu, pose presque sa tête sur l'épaule, pour en oublier la fatigue certaine.
Car elle a toujours été ainsi.
Sans se soucier.
Sans prendre conscience des moindres dangers.
«It's beautiful to be lost sometimes.» Incohérente, mélange d'effluves d'alcool, d'anxiété stupide et carrière qui bat son plein. «Thank you for find me.» À remercier alors qu'il n'avait rien à se vanter, juste des conneries juvéniles à s'éprendre de toutes les formes féminines à porter de main.

Doigts courant sur la rambarde, écureuil remontant contre le bras de Taeri. Se souvenant sans doute du ton de sa voix, des commentaires intrépide sur les réseaux, tête brûlée, coeur plein de vie qui ne désirait qu'hurler cette liberté folle. «Where you want to take me ?» Car chaque endroit pourrait faire sens. «I'm not difficult» Ton flûtant, sourire grand.
Innocence.
Princesse égarée.

Les yeux se perdent dans la douceur de ses mots, du moment, également, et de cette nuit de pleine lune, encore endormie. Quelque chose trône par-dessus le reste pour l'étoile déchue, peut être une anxiété ou une mélancolie qui surpasse tous le reste ?


Avait-il envie de demander, mais il préfère laisser ses mots se balader dans l'immensité, sans pour autant couper cet élan de grand peut être qui trône pour eux deux.  You don't dream anymore, don't you ? Il pouvait le sentir, sans réussir à le définir. Why are you here ? An angel like you didn't belong to a world like this. Il ne se gêne pas de piquer de nouveau sa chaire, un petit pincement, comme pour la pérsuader que tout ça était réelle, qu'elle ne flâner pas dans un imaginaire sans but précis.

Il maintient son regard, sourire se voulant attentionner.

Tell me, what is your biggest dr- Pas le temps de finir sa phrase. L'agitation de l'intérieur lui rappel qu'effectivement, il doit bouger. Main dans la sienne, il tire sur l'ange pour dévaler les escaliers, ni un, ni deux, prend la fuite dans le premier taxi, pour s'engouffrer dans la ville ou mille lumières.

The real question is : where do you wanna go ? Il avait bien fait attention qu'on ne les remarque pas, la laisse se glisser en première sur la banquette arrière du taxi. Habituellement, il aime regarder par la fenêtre en laissant sa langue pendouiller, chien qu'il est, mais ce soir, il regarde l'enfant perturber sur le siège en cuir.

Allons contempler le ciel.
Allons redonner une chance à ce grand
je ne sais quoi qu'on appel la vie.

Sans doute capricieux quand ils ont tout.
À s'apitoyer sur un sort futile.
À vouloir des fuites in extrémiste.

Car les rêves manquent, quand ils ne filent que sur les chansons composées avec fatigue. Qu'ils aiment les prochaines notes. ((Et sans doute je pourrai chanter pour toi cette nuit.)) Il n'en verrait que la voix, les instruments en harmonie, hors de cette star qui dépérit, brindille prête à fouetter le vent.«It's was so good to dream when i was a child. So simple» N'en donne pas une réponse à la suite des questions, ne les ayant pas, croyant que c'est logique d'être ici. «Because i like to dance too.» Sans sens et pourtant si réel. Qu'elle en flotte.

Alors il tonne.
Lui montre la sortie.
Porte du ciel à même le sol.

Il ne lui reste plus qu'à rire, malgré les larmes qu'elle aurait versé. Fondre dans un taxi, seul témoin. Le monde est si vaste, autant en découvrir les contours.

Tu ne penses pas ?

Mais à elle de choisir destination folle. Regard par la fenêtre, ne boucle pas la ceinture, as-tu déjà seulement eu peur une fois dans ta vie des dangers ? Bai si naive. Le monde est toujours beau. «In your world it's sound good.» En panique presque, suffoque aui ressent ce vide de nouveau, souffrance silencieuse. «I'm cold.» souffle-t'elle sourire qui ne veut pas partir, mélancolique dans ses images. «Hold me.» Dans ses bras. Faufilant déjà cette fragile pour trouver lieu de fortune.

Aventure sans queue ni tête, les emporte vers d'autres dérivées. Chemin parsemé d'étoiles, il regarde la plus grosse d'entre elles briller au-dessus du reste. Il n'arrive pas à comprendre d'où vient cette mélancolie, comment peut-on arrêter de rêver une fois que le but est atteint ? 


Les pas arpentes la sortie, peut-être le cheminement de toute une vie ? Peut être était-il temps de claquer la porte du grand cabaret pour se lover sur le vieux cuire d'un uber douteux. Il l'écoute, attend sa validation, et comprend bien que la rêverie ne menait nulle part. A quel point, tu es perdue ange déchue ? Alors au lieu de lancer la scène finale, il obéit. Il défait sa ceinture et se rapproche d'elle, enlace ses épaules dans un geste doux et tendre. Naturellement, sa tête se pose dans le creux de sa nuque, pour qu'elle puisse sentir une nouvelle fois, la chaleur d'un grand peut être. 


Taeri n'est pas Taeri si son torse n'est pas gonflé par le rêve ou l'espoir, destination, la voiture s'arrête et ils sortent de nouveau dans la froideur de ce matin d'été. Le soleil ne chasse pas totalement la nuit, mais essaie doucement de s'immiscer. Le ciel est balayé par des couleurs vives, comme pour montrer, le renouveau. 

Peut-être une place pour la rêverie ? 

Il s'installe en premier dans la plaine, ici personne ne les regarde et personne ne veut les voir, ils ne sont plus Pearl et Rex, juste Bai et Taeri. Son corps s'allonge en premier et il l'invite à venir. Les yeux tournée vers le ciel, tableau ouvert qui se move dans un silence presque divin.

And I think you should come live with me
And we can be pirates
Then you won't have to cry
Or hide in the closet

You don't have to be afraid here, you just... live and dream. Offre de nouveau cette chaleur dont il est roi, et cette vue pourtant toujours au-dessus d'eux, mais qu'ils ne pensent jamais à regarder. What if the world can offer art and peace ? What if we didn't pay enough attention ? What if it's worth living after all ?

Sers-moi.
Et si tu m'étouffes c'est pas grave.
L'oxygène en serait presque futile.

Du moment que la banquette existe, taxi filant vers l'infini. Du moment qu'il roule. Du moment qu'elle peut sentir un peu ses bras. Du moment qu'elle ne retourne pas trop vite dans ce monde, préférant éviter la moindre connexion avec les hautes sphères cette fois. Minuscule perle, en caresse la chaleur, paupières qui se voilent et se concentrer uniquement sur son souffle.

D o u l e u r.

Voiture qui s'arrête si vite. Plaine à portée de main, elle ne fait jamais prier pour le suivre. En parfaite symbiose et inconnus de tous leurs sens pourtant. C'est les belles rencontres. Celles qui sauvent juste une seconde. Qu'on rêve une fois la tête posée sur l'oreiller. Visage qu'elle pourra retrouver au piano. En coucher quelques notes et ficeler des douces paroles.


Là où personne ne les regarde, enfants d'un autre temps, à se coller contre lui tout aussi rapidement, aimant d'un instant, les doigts qui filent sur l'herbe, laissant les couleurs du matin bercer le coeur. En écoutant les questionnements qui transpercent. Vent dans les cheveux, voile  d'un bateau qui refait surface. «What if i doesn't know how to do anymore ? What if life hate me ?» ((Are there still beautiful things?))

Qu'elle en présente les monstres sous le lit, devant lui, à tout expier, depuis si longtemps, corps aussi faible qu'une brindille. Visage qu'elle approche du sien pour en détailler les traits, tel ses enfants qui ne connaissent pas encore la décence, envahissant toutes les bulles, imaginer ce placard se refermant autour d'eux.  «You hav beautiful sparkles in your eyes and a cute little nose.» Scander le rire enfantin, cils qui papillonnent, continuant le dessin de son visage.

But I'm a fire and I'll keep
your brittle heart warm
If your cascade,
ocean wave blues come

Cacher dans l'herbe trop haute, dans la plaine qui ne cesse de se mouvoir au rythme du vent. Les bras autour des épaules de cette demoiselle, cherchant une traînée d'étoiles à contempler ou des nuages dessinant au lever du jour. Tableau peint d'un orange rose fébrile, mais toujours une lueur de cette nuit sans fesse, grouille entre les chevilles d'une fatigue que ne peut connaître qu'un héro.


Il pourrait admirer le ciel,
mais il ne voit qu'elle.
Il ne voit que les miettes de rêve
qu'elle a balayé sous la table.
Les débris de l'enfant courant à
contresens pour faire élever le cerf-volant.

How hurt are you ?
Please let me, help you.
Please let me, saved you.

La colère gronde un peu dans son cœur, mais apaisé par ce fin sourire qu'il peine à voir. What if is not ? What if you let the thing happen, and let life surprise you ? What if ? il joue avec les mots, lui adresse un sourire amusé. Sa chaleur contre sa peau un peu trop dénudé, il laisse ses doigts sur ses épaules, jusqu'au bas de son dos, le souffle court. Et bien que le vent souffle fort, jusqu'à en faire perdre l'odorat, il peut sentir l'effluve de tristesse mélanger à cette odeur de fleur, du jasmin ? du sakura ? non, camomille, ou alors, mieux : la lavande.

Il frotte son nez au sien, dans un geste presque naturel, longue ses doigts contre sa peau dénudée, et rien n'existe plus autour, que son front contre le tien. Try.. Please, to live again.. Please, don't lose your fire. Murmure contre ses lèvres, n'ose pas franchir le pas, mais son coeur menace de rompre, dernier rempart avant le lever de rideau. What did your heart want ?

All these people think love's for show
But I would die for you in secret